Marcel Baudouin
Cet article est une ébauche concernant l’archéologie et la Vendée.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
| Nom de naissance | Edmond Fidèle Marcelin Baudouin |
|---|---|
| Naissance |
Croix-de-Vie, France |
| Décès | (à 81 ans) |
| Nationalité | Français |
| Pays de résidence | France |
| Profession |
Médecin |
| Activité principale | |
| Autres activités |
maire de La Barre-de-Monts |
Marcel Baudouin (Edmond Fidèle Marcelin Baudouin est né le à Croix-de-Vie en Vendée et est mort le [1]. C'est un archéologue, ethnographe et homme politique français.
Biographie
Médecin, se présentant comme républicain radical, anticlérical, il est maire de La Barre-de-Monts en Vendée (Bas Poitou) et candidat malheureux de la Fédération républicaine du Pays de Monts à la Chambre des Députés en 1906 et en 1910.
Après son internat à Paris, un temps secrétaire de la rédaction du Progrès Médical, renommé (congrès de médecine de Berlin, de Rome, exposition française de médecine de Chicago), il abandonne de fait rapidement toute pratique médicale.
Membre du jury de l'exposition universelle de Paris de 1900, il est mandaté par la Direction générale des Beaux-Arts du ministère de l'Instruction publique, le département de la Vendée et des sociétés savantes en 1903 pour effectuer les fouilles archéologiques du département de la Vendée (sa bibliographie ne compte pas moins de 104 articles consacrés à la préhistoire dans le Poitou de 1902 à 1938).
Cofondateur en 1904 puis trésorier et secrétaire général de 1906 à 1919 de la Société Préhistorique de France, il crée la revue L'Homme préhistorique.
En 1906 il découvre notamment un menhir couché à Saint-Hilaire-de-Riez dans l'actuel quartier des Tonnelle et entreprend en vain de le faire classer. Pour le sauver de la destruction il le rachète et le met en 1920 sur le caveau familial dans le cimetière de Croix-de-Vie[2].
Passionné de photographie, il la met au service de l'archéologie, l'ethnographie, la médecine ou la botanique (3000 plaques de verre et tirages conservés au musée de l'Abbaye Sainte-Croix des Sables d'Olonne).
Érudit éclectique, il laisse une bibliographie impressionnante de plusieurs centaines d'articles dont les descriptions demeurent précieuses. En revanche, doté d'une imagination exubérante, ses explications, parfois farfelues, appellent généralement des réserves.
Il est, par ailleurs, l'auteur à succès d'un ouvrage Le maraîchinage-coutume du pays de Monts[3] décrivant la technique locale permissive de fréquentation des jeunes personnes.
Président de la Société d'émulation de la Vendée, membre d'honneur de la Société Olonna, il participe également aux travaux de nombreuses autres sociétés savantes.
Notes et références
- État civil de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée
- Le Pays de Riez : Saint-Hilaire et Notre-Dame-de-Riez, Croix-de-Vie, ARHIMS, , p. 8
- 5°éd. 1932 ; réed. Laffitte Reprints 1979
