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FAMAS

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FAMAS
Image illustrative de l'article FAMAS
FAMAS F1, équipé du chargeur PCL et de sa baïonnette.
Présentation
Pays Drapeau de la France France
Type Fusil d'assaut automatique
semi-automatique
rafale de trois coups
Munitions 5,56 × 45 mm (F1)
5,56 × 45 mm OTAN (G2)
Fabricant Manufacture d'armes de Saint-Étienne puis GIAT Industries
Période d'utilisation 1973-nos jours (surement remplacé d'ici 2017)
Poids et dimensions
Masse (non chargé) 3,780 kg (F1)
3,747 kg (G2)
Masse (chargé) 4,370 kg (F1)
4,170kg (G2)
Longueur(s) 757 mm
Longueur du canon 488 mm
Caractéristiques techniques
Architecture Bullpup
Mode d'action Arme à culasse non calée à masse additionnelle
Levier amplificateur d'inertie
Portée maximale 3 200 m[1]
Portée pratique 300 m[1]
Cadence de tir 900 coups/min (F1)
1 100 coups/min (G2)
Vitesse initiale 930 m/s[1] (F1)
925 m/s (G2)
Capacité 25 coups (F1)
30 coups (G2)
Variantes FAMAS F1
FAMAS G1
FAMAS G2
FAMAS Félin
FAMAS commando
FAMAS civil
FAMAS export
FAMAS surbaissé
FAMAS valorisé

Le FAMAS (ou FA-MAS)[Note 1], désigné au sein de l’armée française en tant que « fusil d'assaut[1] de 5,56 mm modèle F1 MAS », est un fusil d'assaut français de calibre 5,56 × 45 mm Otan[1], initialement fabriqué par la Manufacture d'armes de Saint-Étienne.

Commandé et mis en service dans les années 1970 par l'armée française, le FAMAS répondait au désir d'une arme tactique puissante, d'encombrement réduit et qui soit également facile à utiliser et à entretenir. Remplaçant le fusil FSA MAS 1949-56 en calibre 7,5 mm et le pistolet mitrailleur MAT 49 en calibre 9 × 19 mm Parabellum, le FAMAS supprimait ainsi l'ancienne organisation binôme.

Fin 2009, une étude préparatoire a été lancée visant au remplacement de cette arme au sein de l'armée française à l'horizon 2017[2].

Historique

Conception et utilisation

Dans les années 1960 et 1970, la présence croissante du célèbre Kalachnikov AK-47 sur les théâtres d'opérations (Liban, Zaïre, etc.) tend à ringardiser les armes françaises en service à l'époque, issues des guerres de décolonisation des années 1950 : le fusil semi-automatique MAS Mle.49/56, le pistolet mitrailleur MAT 49 et le fusil mitrailleur MAC Mle.29 ; en 1978 au Liban, pour se tenir à armes égales avec les forces ennemies, la France a recours aux fusils d’assaut SIG 540 suisses.

En vue de mettre un terme à ce retard technologique de plus en plus inquiétant, le gouvernement français réunit alors une équipe d'experts et d'ingénieurs pour élaborer en laboratoire une arme moderne, dont la fabrication est laissée aux soins de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne. Le projet du FAMAS commence en 1967, sous la direction du général Paul Tellié. Quatre ans plus tard, le premier prototype est prêt[3].

Conçu afin d'équiper l'armée française, le FAMAS est présenté pour la première fois en 1973. Il est commandé en 1978, et commence à être perçu à partir de 1979[4].

La version initiale du FAMAS, nommée « F1 », est vendue à plus de 400 000 exemplaires en France et dans quelques pays étrangers (Djibouti, Gabon, Sénégal et aux Émirats arabes unis)[5], et est parfois donnée comme cadeau à des pays alliés[6]. Giat Industries produit ensuite[Quand ?] une variante G1 qui sert de transition vers le G2. Cette dernière est conforme à la norme de standardisation STANAG 4719 de l'OTAN. En France, le G2 est en service dans la Marine nationale.

Arme conçue en laboratoire pour être la plus moderne et technologique de son temps, le FAMAS fut décrié par certains pour son manque de réalisme sur le terrain. Arme lourde, d'entretien complexe, parfaitement irréparable si endommagée, le FAMAS ne récolta qu'un succès d'estime et ne fut jamais acheté massivement par aucun autre pays, du fait de son coût élevé (12 000 francs français) ; de plus, l’état-major français avait rejeté au début les demandes d'exportation, au motif de la satisfaction rapide des besoins de l'armée de terre française, les armées étrangères lui préférant bien souvent les armes américaines et surtout les dérivés du fusil AKM, et ce jusqu'en 2013 à l'occasion du conflit au Mali[6].

La production du FAMAS cesse en 2000 avec la fermeture du site de la Manufacture d'armes de Saint-Étienne[7]. Sa maintenance est aujourd'hui assurée par l'usine Nexter Mechanics de Tulle, anciennement Manufacture d'Armes de Tulle, où fut produit le pistolet-mitrailleur MAT 49.

Remplacement

En 2012, le général Bertrand Ract-Madoux, Chef d'état-major de l'armée de terre (CEMAT), annonce que l'armée française lance un appel d'offre pour 2013 — suivi d'un choix en 2015[8] — pour son « Arme Individuelle du Futur » (AIF), visant à remplacer le FAMAS au sein des unités de l'Armée de terre[9].

L'avis d'appel d'offres prévoit 90 000 fusils à acquérir, au profit de l'armée de terre française, la Marine nationale et l'armée de l'air, la moitié avec un canon long pour les unités standard et l'autre moitié avec un canon court[10] pour les unités d'élite, le HK 416 calibre 5,56 × 45 mm Otan étant choisi déjà par le GIGN pour devenir la nouvelle arme longue standard[10]. Trois à cinq candidats seront sélectionnés pour la compétition[8]. Les premières livraisons sont prévues pour 2017[2].

Description

FAMAS modèle F1.
FAMAS modèle G2.

1 : Partie plate = talon de crosse / Partie anguleuse = bec de crosse
2 : Crosse amovible
3 : Appuie-joue mobile (permet de passer d'une arme pour droitier à une arme pour gaucher)
4 : Ensemble mobile. Fenêtre d'éjection des étuis selon le montage de l'extracteur (ici à droite)
5 : Goupilles à démontage rapide
6 : Branche de bipied
7 : Poignée garde-main (PGM)
8 : Levier d'armement
9 : Alidade de visée pour les tirs de grenade (on lui attribue plusieurs noms : alidade de tir courbe, alidade de tir vertical).

10 : Bague d'enfoncement de grenade
11 : Manchon cache-flamme
12 : Canon
13 : sélecteur de tir à 3 positions : tir au coup par coup / rafale / sûreté (voir 18 pour la sélection du type de rafale)
14 : Queue de détente
15 : Crochet du chargeur
16 : Chargeur (ici, un chargeur PCL — « Pour Cartouche de Lancement » —, appelé aussi « chargeur feuillette »)
17 : Numéro de série de l'arme
18 : Boîtier de mécanisme 2 positions : rafale 3 coups / automatique (illimité)

Le FAMAS coûte environ 1 500  en version F1 et 3 000  en version G2[réf. souhaitée].

Son architecture bullpup explique sa compacité malgré une longueur de canon (488 mm) lui assurant puissance et précision. La position très reculée de la culasse d'un fusil bullpup place l'éjection des étuis à la hauteur de la joue du tireur, ce qui impose de l'épauler toujours du même côté. Le FAMAS peut être utilisé aussi bien par les gauchers que par les droitiers en changeant la configuration de la fenêtre d'éjection ; cela implique une inversion de l'appui-joue ainsi qu'un démontage de l'arme afin d'inverser l'extracteur et l'obturateur se situant de part et d'autre de la tête amovible dans la culasse[5].

Schéma du système de tir par retour de gaz du FAMAS.

Dans le jargon militaire, l'ensemble « tête amovible + obturateur + extracteur » est surnommé la « tête de Mickey » car, vu de face, il évoque les trois cercles (tête et oreilles) permettant de dessiner la tête de Mickey Mouse. Le sélecteur de tir rafale/coup par coup est situé dans l'arcade de pontet, devant la queue de détente, donc accessible par les droitiers comme par les gauchers et le limiteur de rafale se situe sous la crosse sur le boîtier de mécanisme. La sécurité de l'arme est assurée par le boîtier de mécanisme sur le F1.
En raison de son aspect (faible longueur et poignée garde-main), il fut surnommé « le clairon » par certains militaires français, bien que cette appellation non réglementaire soit tombée en désuétude[1].

Modes de tir

L'instruction technique du tir au FAMAS est effectuée avec le Simulateur d'Instruction Technique du Tir aux Armes Légères d'infanterie (SITTAL, SITTAL NG (depuis 2004) et SITTAL NG2 (depuis 2014))[1],[11].

Le mécanisme du FAMAS assure deux modes de tir : semi-automatique et rafale. Le limiteur de rafale, situé derrière le puits de chargeur, permet d'opter entre des rafales libres ou limitées à trois coups. La cadence de tir théorique, élevée pour un fusil d'assaut, est d'environ 1 000 coups par minute en mode rafale illimitée.

L'alidade de tir courbe du FAMAS est conçue pour employer les grenades à une portée de 120 à 340 m (par incréments de 20 m) en tir courbe à 45° (tir antipersonnel) ou 60 à 170 m (par incréments de 10 m) à 74°. Le tir avec une alidade de 74° n'est théoriquement pas utilisé en entraînement. Malgré la suppression de l'alidade de tir tendu, ce dernier reste possible grâce à un dispositif amovible livré avec les grenades. La poignée garde-main du FAMAS F1 est échangée sur le G2 contre une version équipée d'un rail dit OTAN pour recevoir de nombreux types de lunettes de visée de tir (avec ou sans amplification de lumière). La lunette OB 50 A ou B (terre, air) est directement montée sur la poignée garde-main renforcée.

Concernant la visée pour le tir de nuit, le fusil était doté à l'origine d'un coulisseau, avec une pastille fluorescente monté sur le support guidon et de deux autres pastilles sur le support de l'alidade de tir tendu, lui-même installé sur la poignée garde-main. De nuit, aligner correctement ces trois pastilles permettait de prendre une visée approximative, à corriger grâce aux cartouches à balle traçante. Ces pastilles fluorescentes ont été jugées dangereuses pour la santé de l'utilisateur et retirée avant le début de l'année 2010, d'où notamment la suppression de l'alidade de tir tendu qui comportait sur son support deux des trois pastilles.

Munitions et équipement

Soldat français armé d'un FAMAS équipé d'un viseur point rouge de type Aimpoint AB et d'un bouchon de tir à blanc (BTB), et portant du matériel d’entrainement laser lors d'un entrainement au Joint Multinational Readiness Center (JMRC) à Hohenfels, Allemagne, le 14 mai 2008.
FAMAS en configuration de tir de grenade à fusil APAV 40.

Le FAMAS est chambré en 5,56 mm OTAN. Les versions F1 et G1 possèdent un chargeur propriétaire de 25 cartouches, tandis que la version G2 à 30 cartouches est compatible avec la norme OTAN STANAG[5]. Le coût unitaire d'une cartouche, selon les fabricants retenus pour l'approvisionnement, est de 0,20  à 0,25 . La production de munitions légères par l'industrie française de l'armement s'est arrêté en 1999 suite à la fermeture de l’établissement de Le Mans de GIAT Industries, les forces armées françaises importent depuis celles-ci[12].

Pour l'entraînement avec munitions à blanc, un bouchon de tir à blanc (BTB) peut être vissé au bout du canon. Il permet le réarmement de l'arme en freinant les gaz de combustion. Lors d'un tir à munitions avec balles, si le BTB est monté, le BTB et le manchon cache-flamme cassent. L'espérance de vie minimale théorique du canon est de 30 000 cartouches tirées.

Le FAMAS est aussi capable de tirer des grenades mixtes antipersonnelles/antivéhicules (APAV 40 notamment) ou antichars (comme l'AC58) au moyen de cartouches spéciales (cartouches feuillette pour grenades modèle F1) ou de cartouches ordinaires F1 (grenades modèle F2, où la grenade est dotée d'un piège à balle). Les grenades tirées de cette manière peuvent peser un poids maximal de 500 g. On peut aussi adjoindre au Famas un lance-grenade (M203 américain), qui se place sous le canon, ou une baïonnette.

Le FAMAS possède un bipied pour le tir couché. Sa version équipée d'une Poignée Garde-Main Polyvalente (PGMP) permet de monter une lunette Scrome J4, un viseur clair (point rouge) Aimpoint ou encore un dispositif d'aide à la visée de nuit « Pirat ».

Le FAMAS, bien qu'étant une arme réputée, a plusieurs défauts de conception : son tir ne peut pas stabiliser précisément les balles modernes et son fonctionnement par retour de gaz (Blowback (en)) est si fort qu'il peut déchirer les étuis en laiton des munitions 5,56 × 45 mm OTAN standards. Cela a forcé les Français à utiliser des munitions en acier tubé non-standard[8], depuis 1999.

Variantes

Une copie du FAMAS a été produite en 22LR par la société UNIQUE : il s'agit d'une carabine X51 bis carénée dans une crosse en matière plastique comportant une tringle de renvoi de la détente vers la détente originelle, toujours en place. Cette copie n'a jamais été règlementaire dans l'armée française.

La MAS a également travaillé et proposé une version à plombs de 4,5 mm (cal .177) à air comprimé. Le projet était de proposer une arme d'entrainement et de familiarisation aux armées possédant le FAMAS. L’armée française ne l'a pas adoptée. Cependant, l'Armée de l'air l'a utilisé en 1994 pour la formation au tir des nouveaux engagés à Nîmes puis à Rochefort[réf. souhaitée].

FAMAS F1

Première version, mise en service à partir de 1978.

FAMAS civil

Afin de pouvoir être vendu sur le marché français, le canon du MAS 222 est allongé à 570 mm et est chambré en .222 Remington. Il tire en semi-automatique et la bague pour fixer les grenades a été supprimée. Il n'est plus produit depuis 1992.

FAMAS commando

Le canon du FAMAS commando a été raccourci à 405 mm afin de l'adapter aux usages des forces spéciales. La possibilité de lancer des grenades a aussi été supprimée. Cette variante n'a pas été produite en grande quantité.

FAMAS export

Conçu pour les tirs extérieurs, le FAMAS Export peut seulement tirer en semi-automatique et n'est pas capable de lancer des grenades.

FAMAS G1

Dérivé du F1, le FAMAS G1 était une version de transition entre le F1 et le G2 et fut le premier modèle produit par GIAT industrie. Il utilisait toujours le chargeur de 25 coups du F1, mais possédait une poignée similaire au G2 (pour l'utilisation avec des gants).

FAMAS G2

Un FAMAS G2.
Comparatif des deux versions du FAMAS.

Le FAMAS G2 est identique au F1 d'un point de vue mécanique. Les rayures du canon sont de dimensions différentes (pas de 1/9 contre 1/12 pour le F1) et le G2 peut ainsi tirer indifféremment les munitions de type M193 (M16A1) ou SS109. Extérieurement, cette dernière se distingue par la suppression de l'arcade de pontet, remplacée par une large garde partant de la base de la poignée et qui finit à la moitié du fût, ainsi que par un chargeur courbe de 30 cartouches aux normes STANAG. La fibre de verre utilisée pour la poignée garde-main et le fût est remplacée par des polymères, le reste de l'arme est réalisé en acier. La suppression de l'arcade de pontet, mobile sur le F1, a été apportée pour permettre l'usage du FAMAS en milieu arctique (avec des gants). Le FAMAS G2 a été développé vers 1994 pour être conforme aux normes de l'OTAN. Plusieurs autres améliorations ont été prises à partir du modèle G1, tels que le pontet élargi et protège-mains amélioré fait de fibre de verre, plutôt que de plastique comme sur les F1.

La marine française a acheté le FAMAS G2 en 1995, et a commencé à le distribuer aux marins commandos marine et aux fusiliers, mais l'armée de terre n'a jamais acheté cette arme et le FAMAS F1 reste son principal fusil d'assaut.

FAMAS Félin

La version Félin du FAMAS G2.

Le FAMAS Félin a été mis au point à partir du G2 dans le cadre du programme Fantassin à équipements et liaisons intégrés (FÉLIN). Il comprend une lunette optronique fonctionnant en voie thermique permettant le tir de nuit et de jour. Le fantassin pourra par exemple, grâce au système de visée déportée, traiter des objectifs sans s'exposer aux tirs ennemis, en restant à l'abri alors qu'il observe ou surveille la zone ou effectue une visée. Afin de faciliter la manipulation de l'arme, celle-ci est dotée d'une seconde poignée verticale à l'avant et d'un carénage entre les deux poignées. Cette poignée intègre un « pad » de commande, permettant de piloter toutes les fonctions de la lunette, mais également l'émission du poste radio porté par le fantassin.

L'arme présente une silhouette surbaissée, permettant de maintenir une ligne de visée la plus proche possible de l'axe du canon ; celui-ci, par rapport à la version F1, a été remplacé par un canon de marque Beretta au pas de 7 pouces compatible avec les munitions SS109 OTAN ou F5.

Les modifications apportées grâce aux optiques du Félin et du canon sont une portée de 600 mètres jour/nuit pour l'optique dit « FIL ». En mode nuit vision thermique. Détection 900 mètres, reconnaissance 700 mètres, identification 600 mètres et juste une portée de 600 mètres de jour et 280 mètres de nuit pour l'optique dit « FIL » (fonctionnant en Intensification de lumière).

Sur le rail Picatinny peut être mis en place un viseur clair EOTECH, autorisant une visée reflex permettant de faire but immédiatement à 300 m, voire à 400 mètres moyennant une légère contre visée. L'EOTECH présente 15 niveaux d'intensité d'éclairage du red dot en mode diurne et 10 niveaux de réglage en mode nocturne (uniquement visible dans les jumelles de vision nocturne).

FAMAS valorisé

Il s'agit d'un FAMAS F1 dont la PGM a été remplacée par la nouvelle version destinée au FAMAS Félin, rabaissée et équipée d'origine de 2 rails Picatinny. En outre, l'articulation du bipied a été reculée d'une dizaine de centimètres et chaque pied est désormais courbé en 2 points vers l'avant, afin qu'en position repliée, ils ne gênent pas l'éjection des étuis vides (ils sont ainsi déportés vers le bas). La confusion est souvent faite entre le FAMAS valorisé et le modèle Félin, bien que les deux soient facilement identifiables : le Félin possède une poignée avant équipée de commandes électroniques, alors que le valorisé possède un fût classique de F1.

Utilisateurs

Soldats de la Légion étrangère française armés de FAMAS (1992).
Soldats camerounais à l'entraînement avec FAMAS (2014).
Soldat du 2e régiment étranger d'infanterie épaulant un FAMAS F1 en 2012.

Dans la culture populaire

Le FAMAS apparait dans de nombreux jeux vidéo :

Notes et références

Notes

  1. Acronyme de « Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne ». Source : « FAMAS », sur le site de l'Armée de terre française, defense.gouv.fr - consulté le 20 mars 2015.

Références

  1. a b c d e f et g « FAMAS », sur le site de l'Armée de terre française, http://www.defense.gouv.fr - consulté le 20 mars 2015.
  2. a et b Yann Petiteaux, « Marché du Famas : Humbert reste dans la course », sur le site du quotidien La Tribune, (consulté le ).
  3. Laurent Lagneau, « Décès du général Paul Tellié, le « père » du FAMAS », sur Zone Militaire, (consulté le ).
  4. Jean-Dominique Merchet, « Le Famas et autres fusils d'assaut expliqués aux (presque) nuls », sur Secret Défense, (consulté le ).
  5. a b et c (en) Jane's Infantry Weapons 2008-2009, Coulsdon, Jane's Information Group, , 34e éd., 943 p. (ISBN 978-0-7106-2834-3)
  6. a et b Georges Moréas, « Kalachnikov : géopolitique au bout du canon », sur http://Moreas.blog.LeMonde.fr, (consulté le )
  7. (fr) « Manufacture nationale d'armes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site archives.saint-etienne.fr
  8. a b et c (en) Steve Johnson, « French Army to replace the Famas Rifle », sur The Firearm Blog, (consulté le )
  9. « FN Herstal: la direction a présenté aux syndicats son plan à moyen terme » ; M. Gretry pour la RTBF, sur le site http://www.rtbf.be - 18 octobre 2012.
  10. a et b Le remplacement du FAMAS est bien en route
  11. « Ennemis virtuels pour arme réelle », Nicolas Six, sur le site www.01net.com - 20 mars 2008 (consulté le 20 mars 2015).
  12. Jean-Jacques Candelier, « Question N° 29329 », sur Assemblée Nationale Française, (consulté le ).
  13. a et b Marchington, James (2004). The Encyclopedia of Handheld Weapons. Lewis International, Inc. (ISBN 1-930983-14-X).
  14. [1]
  15. Jones, Richard D. Jane's Infantry Weapons 2009/2010. Jane's Information Group; 35 edition (27 January 2009). ISBN 978-0-7106-2869-5.
  16. Bishop, Chris. Guns in Combat. Chartwell Books, Inc (1998). ISBN 0-7858-0844-2.
  17. http://www.youtube.com/watch?v=Kiix11Ja_q4

Annexes

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Articles connexes

Liens externes