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Pardon !

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Pardon !
logo de Pardon !
Logo de Pardon !

Création 1984[1]
Fondateurs Peter Mertes
Siège social Saint-Denis
Drapeau de la France France
Produits Vêtements de plage
Effectif 9[2]
Site web Site officiel

Pardon ! est une marque de prêt-à-porter française fondée par l'Allemand Peter Mertes sur l'île de La Réunion, département et région d'outre-mer dans l'océan Indien. Très connue localement pour l'humour acerbe de ses graphismes et pour ses campagnes de publicité originales, elle a fait l'objet de nombreuses dénonciations de la part des institutions qu'elle a critiquées, notamment les autorités publiques, le Parti communiste réunionnais ou encore l'Église catholique, sa mascotte étant un petit diable lubrique apparaissant sur son logo. Outre ceux de La Réunion, elle dispose depuis 2006 de plusieurs points de vente franchisés en France métropolitaine, à Toulouse, Marseille, Besançon et Montpellier. Pardon ! est partenaire du groupe rock électronique réunionnais Zong.

Marque

La marque Pardon ! et son logo de diable font référence au magazine allemand Pardon[1].

Historique

En décembre 2007, la publication dans le magazine Entrevue de photos suggestives de Valérie Bègue prises par un photographe indépendant avec des vêtements de la marque amène Geneviève de Fontenay à réclamer la démission de Miss France 2008.

En décembre 2008, la marque réunionnaise fait à nouveau parler d'elle dans les médias en raison d'une procédure judiciaire de la part de Carla Bruni à propos d'un sac Pardon ! utilisant son image sans son accord[3].

En 2009, Pardon! fête ses 25 ans. C'est l'occasion pour la marque d'associer son image à celle d'autres marques locales telles que la bière Dodo des brasseries de Bourbon et l'eau de source Edena.

Cet événement sera relayé par la presse magazine nationale avec entre autres des articles dans le WAD[4] et le BLAST.

En 2012, l'utilisation d'une Mahoraise seins nus et balai à la main dans une photographie rejouant la Marianne de La Liberté guidant le peuple fait scandale à Mayotte.

En 2014, la firme persiste et signe dans la provocation et les limites en insultant à nouveau le peuple réunionnais[non neutre], en publiant des T-shirts flanqués d'une étiquette qui laisse apparaître le petit diable représentant la marque Pardon!, porté, comme à l’époque de l’esclavage et de la colonisation, par deux africaines nues qui semblent avoir un os dans les cheveux. L'UFR (Union des Femmes Réunionnaises)[5], le CRAN Réunion, Rasine Kaf[6] ainsi que des groupes sur les réseaux sociaux, réagissent en demandant le retrait immédiat de ces tee-shirts. L'excuse présentée par Peter Mertès à la suite de ces réactions ne fait qu'attiser les tensions, car elle se présente davantage comme une ultime ironie, lançant alors un sac ayant pour effigie un doigt d'honneur...

Quelques mois plus tard, comme si la chose n'était pas suffisante, Pardon! remet le couvert[non neutre] à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo, en janvier 2015. En voulant rendre hommage et pour témoigner son soutien à la satire caustique voire virulente pratiquée par le magazine depuis toujours au nom de la liberté d'expression, la marque annonce le lancement d'un sac gratuit le 8 janvier 2015, où l'on voit un enfant jouant à saute-mouton par-dessus un musulman en prière[7].

Notes et références

  1. a et b « Pardon! Story », sur pardon.net (consulté le )
  2. « PARDON CREATION », sur societe.com (consulté le )
  3. « "Pardon" s'engage à brûler les sacs à l'effigie de Carla Bruni », Nouvelobs.com, 15 décembre 2008.
  4. « "Pardon" à la page WAD », pardon.net, 27 octobre 2009.
  5. « Réaction de l'UFR », sur Bondamanjak,
  6. Association réunionnaise qui œuvre pour la mémoire et la reconnaissance des noirs, de l'esclavage dans la société réunionnaise.
  7. « Saute-mouton sur un musulman, la provocation de trop », sur Zap.re,

Liens externes