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André Désilles

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André Désilles
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 23 ans)
NancyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Hôtel André Desilles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Distinction
Maison natale d’André Désilles à Saint-Malo.

André Désilles (ou Antoine-Joseph-Marc[1]), né à Saint-Malo (France) le 11 mars 1767, mort à Nancy (France) le 17 octobre 1790, était officier au régiment du Roi infanterie lors de la mutinerie de ce régiment, du régiment de dragons Mestre de Camp Général et du régiment suisse de Châteauvieux, qui constituaient la garnison de Nancy.

Biographie

Famille

Issu d'une famille d'armateurs malouins, André Désilles est le fils de Jeanne-Rose Picot de Clorivière (sœur du jésuite Pierre-Joseph de Clorivière[2] ) et de Marc Désilles de Cambernon, trésorier de l'association bretonne et propriétaire de la malouinière de La Fosse Hingant à Saint-Coulomb. Il a trois sœurs, dont l'une, Angélique Desclos de La Fonchais, sera guillotinée dans l'affaire de la conjuration du marquis de la Rouërie [3].

Affaire de Nancy

En août 1790, officier du régiment du Roi infanterie, il est à Nancy pour préparer ses fiançailles avec Victoire, la fille aînée du baron Ferdinand Fisson du Montet (1748-1801): mais il apprend à son arrivée que son mariage est annulé, la famille de sa fiancée n'ayant pas apprécié la défiance de Desille vis-à-vis du trône[4].

Lors de l'affaire de Nancy, le 31 août, il s'interpose entre les mutins des régiments d'infanterie du Roi, Mestre de Camp Général et du régiment suisse de Châteauvieux, appuyés par trois canons et qui accusent leurs officiers de détourner la solde, et les troupes du marquis de Bouillé, chargées de rétablir l'ordre. Il est atteint de 3 balles à la jambe près de la porte Sainte-Catherine. L'héroïsme du jeune Désilles émeut toute la France. Le 3 septembre, l'Assemblée Nationale le remercie de sa conduite à l'instigation de Mirabeau et Louis XVI lui fait remettre la Croix de Saint-Louis. Ses plaies s'étant infectées, il meurt de septicémie le 17 octobre. Son corps est ramené à Saint-Malo et inhumé le 3 novembre. Le 29 janvier 1791, l'Assemblée vote un service en l'honneur du « Héros de Nancy ».

Hommages

Sources

  • François Tuloup De Viris illustribus Urbis macloviensis. La Nouvelle Bretagne, Rennes p. 106-109

Notes et références

  1. Nouvelle Biographie Générale p.830-831… publiée par MM. Firmin Didot, sous la dir. de M. le Dr Hoefer, Paris, 1855, tome 13
  2. André Desilles, le héros de Nancy O. de Gourcuff, 1809 in Revue de Bretagne de Vendée & d'Anjou
  3. http://www.skoluhelarvro.org/culture-bretagne/femmes/femmes_biographie.php?no=185
  4. La peignée de la Saint-Gauzlin, Marie-Caire Mangin, 2001

Annexes

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