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Vendée Globe

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Vendée Globe
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo du Vendée globe
Type Course au large en solitaire, sans escale et sans assistance
Lieu Les Sables-d'Olonne, Vendée (départ et arrivée)
Parcours Tour du monde
Bateaux Monocoques 60 pieds IMOCA
Création 1989
Organisateur SAEM Vendée
Proch. édition 6 novembre 2016
Record 78 j 2 h 16 min 40 s, le 27 janvier 2013 par François Gabart
Foncia, le bateau de Michel Desjoyeaux sur le Vendée Globe 2008-2009.

Le Vendée Globe est une course à la voile, autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance, sur des voiliers monocoques 60 pieds IMOCA. Cette course française réputée se déroule tous les quatre ans, le départ ayant lieu au mois de novembre aux Sables-d'Olonne en Vendée (France), le retour ayant lieu au même endroit. D'après une idée originale de Titouan Lamazou, elle a été créée par le navigateur Philippe Jeantot, avec l'aide de Philippe de Villiers. La première édition a eu lieu en 1989.

Étant la seule course à la voile autour du monde en solitaire et sans escale, la Velux 5 Oceans se réalisant par étapes, le Vendée Globe est une épreuve d'endurance d'un tel niveau de difficultés qu'elle est surnommée « L'Everest de la mer » ou « L’Everest des mers ». Un seul marin, Michel Desjoyeaux a réussi à gagner la course deux fois, en 2001 et en 2009. Le record de la circumnavigation dans cette épreuve est la propriété de François Gabart en 78 jours, 2 heures 16 minutes et 40 secondes, lors de l'édition 2012-2013

Parcours

La route du Vendée Globe.

La ligne de départ et celle d'arrivée sont situées aux larges des Sables-d'Olonne en France. Le parcours consiste à faire le tour de l'Antarctique en laissant sur bâbord (à gauche) les trois caps que sont le cap de Bonne-Espérance, le cap Leeuwin et le cap Horn. Au cours des différentes éditions, des bouées de passage ou des portes virtuelles, ont été placées soit pour créer un parcours côtier devant les Sables-d'Olonne, soit pour obliger les concurrents à ne pas descendre trop au sud dans leur tour de l'Antarctique avec le risque de percuter des icebergs ou growlers (petits morceaux d'iceberg à peine visibles). La distance est évaluée à 40 075 kilomètres soit 21 638 milles : telle est la circonférence de la Terre et la distance autour du monde de référence.

Dans la réalité lors des sept précédentes éditions du Vendée Globe 2016, la plupart des concurrents ont parcouru parfois plus de 28 000 milles (soit quasiment 52 000 kilomètres).

Histoire et enjeux

Le Vendée Globe est créé en 1989 à l'initiative de Philippe Jeantot, aussi organisateur de l'évènement, avec le soutien de Philippe de Villiers, président du Conseil général de la Vendée. Cette course au large est inspirée du Golden Globe Challenge de 1968, et du BOC Challenge (depuis 1973) auquel participa Philippe Jeantot. Le départ de la course est donné des Sables d'Olonne, à une date choisie au mois de novembre pour les conditions météorologiques du Grand Sud (été austral), un dimanche pour la couverture médiatique.

Le Vendée Globe répond à un engouement particulier en France à partir des années 1960 (Tabarly, Moitessier), autour de l'exploit solitaire et de la « voile spectacle »[1], avec des bateaux open, de très grande taille, coûteux et construits spécialement pour ces courses. Ce type d'évènement sportif est plus adapté à la médiatisation et au sponsoring en France, au contraire des courses internationales les plus célèbres (séries internationales et olympiques, Coupe de l'America, RORC, Velux…)[1].

Au fil des années, l'implication de l'industrie nautique française devient de plus en plus importante, suivie d'importants financements par les sponsors (banques, assurances, industrie alimentaire). Le Vendée Globe représente ainsi d'énormes enjeux économiques pour la région, l'industrie nautique (soit 6 à 10 % de l'industrie vendéenne), le port et la ville des Sables d'Olonne (attractivité et tourisme)[2].

Boudé par les participants d'autres nations, le Vendée Globe reste la course la plus médiatisée en France, où elle apparait comme l'évènement majeur de la voile sportive, auprès des passionnés de voile et du grand-public[3]. Les retombées médiatiques sont ainsi analysées comme importantes et bénéfiques pour les principaux sponsors[2], qui investissent de 2 à 4 millions d'euros pour chaque participant (budget sur 3 ans, pour le bateau, l'équipe et la communication). Le Vendée Globe est ainsi très populaire en France et véhicule des valeurs jugées positives, se démarquant d'autres compétitions de voile (Coupe de l'America, voile olympique) ignorées des Français. Le Vendée Globe est ainsi suivi par des milliers de journalistes, et donne lieu en France à des centaines d'heures de télévision et radio, et des milliers d'articles dans la presse[2].

L'impact technique du Vendée Globe est plus difficile à analyser. Mais l'implication des architectes et de l'industrie nautique française dans la conception de bateaux destinés à la course autour du monde a créé un indéniable savoir-faire technique pour les classes open.

En 2004, la société de Philippe Jeantot est placée en liquidation judiciaire. Le Vendée globe est menacé. Les Vendéens, emmenés par Philippe de Villiers, se battent pour sa survie et parviennent à éviter un arrêt de la course[4]. Depuis, la course est gérée par une SEM, dont le capital est majoritairement contrôlé par le département, auquel sont associées les principales entreprises vendéennes, la ville des Sables-d'Olonne, le conseil régional et la chambre de commerce et d'industrie.

Règlement

Le Vendée Globe est une course en solitaire, sans escale et sans assistance. Ces termes sont définis par le règlement de l’organisation[5] :

  • en solitaire : le concurrent ne peut embarquer aucune autre personne sur le bateau, sauf en cas d'urgence avérée, par exemple le naufrage d'un autre concurrent. Lors de la troisième édition, Pete Goss a sauvé Raphaël Dinelli en l'accueillant à son bord et en le déposant à Hobart. De même durant la sixième édition, Vincent Riou a secouru Jean Le Cam, chaviré non loin du Cap Horn.
  • sans escale : les concurrents ne peuvent mettre pied à terre au-delà de la limite de la plus grande marée haute. Lors du Vendée Globe 2000, Yves Parlier a effectué une réparation de son bateau en s'abritant dans une crique. Il a pu rejoindre la terre sans dépasser la limite des plus hautes marées afin de déséchouer son bateau et de pêcher des moules géantes. Après avoir remâté, il est reparti en course. Il est toutefois possible pour un concurrent connaissant une avarie de retourner aux Sables d'Olonne et de refranchir la ligne de départ, dans une limite de 10 jours après le départ officiel. Ainsi lors de l'édition 2008, Michel Desjoyeaux était revenu réparer un problème électrique et de ballast avant de repartir avec 40 heures de retard, ce qui ne l'empêcha pas de remporter l'épreuve.
  • sans assistance :
    • l’assistance médicale ne peut prendre la forme que d'un conseil à distance pour aider un concurrent à se soigner : lors de l'édition de 1992, Bertrand de Broc s'est recousu la langue à l'aide d'un miroir et avec les conseils du docteur Chauve, médecin de la course. L'intervention directe d'un médecin à bord est interdite, de même que tous les conseils à distance qui visent à améliorer les performances d'un skipper. En cas d'urgence, cependant, un concurrent peut être autorisé à recevoir des médicaments d'une tierce personne.
    • l’assistance matérielle ou technique est strictement interdite. Les concurrents ne peuvent accoster d'autres navires ou se faire ravitailler (sauf aux Sables d'Olonne dans les conditions détaillées plus haut). Les communications sur des problèmes techniques sont néanmoins autorisées avec l'architecte naval, le maitre-voilier ou l'informaticien.
    • le routage est interdit. La direction de course transmet chaque jour aux concurrents un bulletin météo et des fichiers numériques de champs de vent, ainsi qu'une analyse (images satellites + fronts) deux fois par jour[6]. Les skippers peuvent également accéder à des informations complémentaires, gratuites ou payantes, dans la mesure où celles-ci sont accessibles à tous les concurrents et ne comportent pas d'analyse ou de conseils personnalisés.

Palmarès

Le record de durée a été battu à presque toutes les éditions. À ce jour, seul le vainqueur de la deuxième édition n'a pas établi de record.

Édition Année Vainqueur Nationalité Nom du bateau Temps
1re 1989-1990 Titouan Lamazou Drapeau de la France France Écureuil d'Aquitaine II 109 j 8 h 47 min 55 s
2e 1992-1993 Alain Gautier Drapeau de la France France Bagages Superior 110 j 17 h 20 min 8 s
3e 1996-1997 Christophe Auguin Drapeau de la France France Geodis 105 j 20 h 31 min
4e 2000-2001 Michel Desjoyeaux Drapeau de la France France PRB 93 j 3 h 57 min 32 s
5e 2004-2005 Vincent Riou Drapeau de la France France PRB 87 j 10 h 47 min 55 s
6e 2008-2009 Michel Desjoyeaux Drapeau de la France France Foncia 84 j 3 h 9 min 8 s[7]
7e 2012-2013 François Gabart Drapeau de la France France Macif 78 j 2 h 16 min 40 s[8] (record)

Records

Records du Vendée Globe toutes éditions confondues

Place Skipper Temps de course Édition
1 François Gabart 78 j 2 h 18 min 40 s 7e
2 Armel le Cléac'h 78 j 5 h 33 min 52 s 7e
3 Alex Thomson 80 j 19 h 23 min 43 s 7e
4 Michel Desjoyeaux 84 j 3 h 9 min 8 s 6e
5 Jean-Pierre Dick 86 j 3 h 3 min 40 s 7e
6 Vincent Riou 87 j 10 h 47 min 55 s 5e
7 Jean Le Cam 87 j 17 h 20 min 8 s 5e
8 Jean Le Cam 88 j 0 h 12 min 58 s 7e
9 Mike Golding 88 j 6 h 36 min 26 s 7e
10 Mike Golding 88 j 15 h 15 min 13 s 5e

Meilleurs temps intermédiaires

  • Des Sables-d'Olonne à l'équateur : Alex Thomson en 9 jours, 7 heures et 3 minutes lors de l'édition 2016-2017[9]
  • Des Sables-d'Olonne au cap de Bonne-Espérance : Armel Le Cléac'h en 22 jours, 23 heures et 46 minutes
  • Des Sables-d'Olonne au cap Leeuwin : François Gabart en 34 jours, 10 heures et 23 minutes
  • Des Sables-d'Olonne au cap Horn : François Gabart en 52 jours, 6 heures et 18 minutes
  • Des Sables-d'Olonne à l'équateur (deuxième passage) : François Gabart en 66 jours, 1 heure et 39 minutes
  • Des Sables-d'Olonne aux Sables-d'Olonne (tour du monde) : François Gabart en 78 jours, 2 heures et 18 minutes et 40 secondes

Records divers

  • Record de participation : édition 2008-2009 (30 bateaux)
  • Record d'abandon : édition 2008-2009 (19 abandons)
  • Record du plus jeune participant : Alan Roura en 2016-2017 (23 ans)
  • Record du plus vieux participant : Rich Wilson en 2016-2017 (66 ans)
  • Record du plus grand nombre de participants étrangers : édition 2008-2009 (13 concurrents)
  • Record du plus grands nombre de français : édition 2016-2017 (20 concurrents)

Historique des différentes éditions

Le Vendée Globe 1989-1990

  • Départ le .
  • Treize bateaux au départ, sept à l'arrivée (soit 54 %).
  • Arrivée de Titouan Lamazou aux Sables-d'Olonne le .
Classement édition 1989-1990
Place Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Temps
1 Titouan Lamazou Ecureuil d'Aquitaine II Drapeau de la France France 109 j 08 h 48 min 50 s
2 Loïck Peyron Lada Poch Drapeau de la France France 110 j 1 h 18 min 6 s
3 Jean-Luc Van Den Heede 36.15 MET Drapeau de la France France 112 j 1 h 14 min 0 s
4 Philippe Jeantot Crédit Agricole IV Drapeau de la France France 113 j 23 h 47 min 47 s
5 Pierre Follenfant TBS-Charente Maritime Drapeau de la France France 114 j 21 h 9 min 6 s
6 Alain Gautier Generali Concorde Drapeau de la France France 132 j 13 h 1 min 48 s
7 Jean-François Coste Cacharel (Pen Duick III) Drapeau de la France France 163 j 1 h 19 min 20 s
Abandons lors de l'édition 1989-1990
Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Raison de l'abandon Lieu
Patrice Carpentier Le Nouvel Observateur Drapeau de la France France avarie pilote automatique Malouines
Mike Plant Duracell Drapeau des États-Unis États-Unis reçoit assistance à l'île Campbell Nouvelle-Zélande
Bertie Reed Grinaker Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud avarie de safran
Jean-Yves Terlain UAP Drapeau de la France France démâtage
Philippe Poupon Fleury Michon X Drapeau de la France France pour cause de chavirage
Guy Bernardin O-Kay Drapeau des États-Unis États-Unis victime d'une rage de dents
  • Événements marquants :
    • Le premier événement de cette première édition est le sauvetage de Philippe Poupon par Loïck Peyron qui a filmé toute la scène[10]. Couché par une vague, le bateau de Philippe Poupon était resté bloqué à 90 degrés. Loïck Peyron a alors pris le bateau en remorque et, après que Philippe Poupon eut largué le mât d'artimon, celui-ci a réussi à se redresser.
    • Jean-Yves Terlain démâte au sud du Cap.
    • Guy Bernardin est contraint d'abandonner à cause d'un problème dentaire.

Le Vendée Globe 1992-1993

  • Départ le .
  • Quinze bateaux au départ, sept à l'arrivée (soit 47 %).
  • Arrivée d'Alain Gautier aux Sables-d'Olonne le à 16 h 24.
Classement édition 1992-1993
Place Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Temps
1 Alain Gautier Bagages Superior Drapeau de la France France 110 j 2 h 22 min 35 s
2 Jean-Luc Van Den Heede Groupe Sofap-Helvim Drapeau de la France France 116 j 15 h 1 min 11 s
3 Philippe Poupon Fleury-Michon X Drapeau de la France France 117 j 3 h 34 min 24 s
4 Yves Parlier Cacolac d'Aquitaine Drapeau de la France France 125 j 2 h 42 min 24 s
5 Nándor Fa K&H Banque Matav Drapeau de la Hongrie Hongrie 128 j 16 h 5 min 4 s
6 José de Ugarte Euskadi Europ 93 BBK Drapeau de l'Espagne Espagne 134 j 5 h 4 min 0 s
7 Jean-Yves Hasselin PRB/Solo Nantes Drapeau de la France France 153 j 5 h 14 min 0 s
Abandons lors de l'édition 1992-1993
Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Raison de l'abandon Lieu
Bernard Gallay Vuarnet Watches Drapeau de la France France/Drapeau de la Suisse Suisse 2 escales problèmes pilote et structure du gréement
Vittorio Mallingri Everlast Neil Pryde Sails Drapeau de l'Italie Italie perte d'un safran
Bertrand de Broc Groupe LG Drapeau de la France France problème de quille Nouvelle-Zélande
Alan Wynne-Thomas Cardiff Discovery Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni pour raison médicale Hobart
Loïck Peyron Fujicolor III Drapeau de la France France pour délaminage Les Sables-d'Olonne
Thierry Arnaud Maître Coq/Le Monde informatique Drapeau de la France France pour manque de préparation Les Sables-d'Olonne
Nigel Burgess Nigel Burgess Yachts Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni retrouvé noyé[11] golfe de Gascogne
Mike Plant Duracell Drapeau des États-Unis États-Unis absent au départ (bateau retrouvé abandonné pendant la course)
  • Événements marquants :
    • Mike Plant, de retour pour un deuxième tour, disparaît en mer alors qu'il ralliait les Sables-d'Olonne. La coque de son Coyote retourné est repérée le jour du départ.
    • La disparition de Nigel Burgess lors de la première nuit de la course au large du golfe de Gascogne[11].
    • Bertrand de Broc se recoud la langue à la suite d'une blessure.
    • Démâtage de Philippe Poupon le 11 mars, il terminera la course sous gréement de fortune.
  • Autour de la course :
    • C'est la première fois qu'un voilier dessiné par le groupe Finot-Conq remporte le Vendée Globe, ce qui est également le cas lors des éditions 1996-1997, 2000-2001 et 2004-2005.

Le Vendée Globe 1996-1997

  • Départ le .
  • 15 bateaux au départ plus Raphaël Dinelli (Algimouss, en course mais non classé à cause d'une qualification tardive), 6 à l'arrivée (soit 40 %).
  • Arrivée de Christophe Auguin aux Sables-d'Olonne le .
Classement édition 1996-1997
Place Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Temps
1 Christophe Auguin Geodis Drapeau de la France France 105 j 20 h 31 min (nouveau record)
2 Marc Thiercelin Crédit immobilier de France Drapeau de la France France 113 j 8 h 26 min
3 Hervé Laurent Groupe LG-Traitmat Drapeau de la France France 114 j 16 h 43 min
4 Éric Dumont Café Legal-Le Goût Drapeau de la France France 116 j 16 h 43 min
5 Pete Goss Aqua Quorum Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 126 j 21 h 25 min
6 Catherine Chabaud Whirlpool-Europe 2 Drapeau de la France France 140 j 4 h 38 min
Abandons lors de l'édition 1996-1997
Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Raison de l'abandon
Isabelle Autissier PRB Drapeau de la France France safran cassé
Yves Parlier Aquitaine Innovations Drapeau de la France France safran cassé
Bertrand de Broc Votre nom autour du monde Drapeau de la France France chavirage
Tony Bullimore Exide Challenger Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni chavirage
Thierry Dubois Amnesty International Drapeau de la France France safran cassé, puis chavirage
Nándor Fa Budapest Drapeau de la Hongrie Hongrie collision
Didier Munduteguy Club 60e Sud Drapeau de la France France dématage
Patrick de Radiguès Afibel Drapeau de la Belgique Belgique chavirage
Gerry Roufs Groupe LG 2 Drapeau du Canada Canada disparu en mer
  • Événements marquants :
    • Naufrage de Raphaël Dinelli : le 25 décembre 1996, Algimouss chavire et perd son mât dans l'Océan Indien, au Sud de l'Australie. Le bateau, abîmé, se remplit progressivement d'eau et commence à couler. Raphaël Dinelli, debout sur le pont de son bateau, lutte 36 heures durant dans une eau à 3 degrés. L'anglais Pete Goss, concurrent le plus proche, se déroute et navigue contre le vent dans une mer épouvantable avant de récupérer Dinelli le 27 décembre.
    • Chavirage de Thierry Dubois et de Tony Bullimore : le dimanche 5 janvier 1997, Thierry Dubois et Tony Bullimore naviguent à 15 milles de distance par 52° S, 100° E, à 2 500 kilomètres au Sud de l'Australie, dans une mer énorme et 65 à 70 nœuds de vent[12]. La goélette Exide Challenger chavire et reste à l'envers ; son skipper, Tony Bullimore, actionne le signal de détresse de sa balise Argos et trouve refuge dans une poche d'air de son bateau, sans lumière ni vivres. Thierry Dubois, hors-course à la suite d'un arrêt technique en Afrique du Sud 15 jours auparavant, chavire également et démâte, mais le bateau parvient à se redresser ; il actionne alors sa balise en position « alerte ». Ce n'est que le lundi 6 janvier qu'Amnesty International est retourné par une vague et demeure à l'envers. Thierry Dubois sort de son bateau et est repéré par un avion de la marine australienne qui lui largue un radeau de survie, le sien n'ayant pas fonctionné. Le bateau de Bullimore est également repéré, sans signe de vie. Les deux navigateurs sont secourus le 9 janvier par la frégate Adelaïde qui les ramène à Fremantle[13].
    • Disparition de Gerry Roufs : le 7 janvier 1997, la balise Argos de Gerry Roufs, alors deuxième derrière Christophe Auguin, cesse d'émettre. Une terrible tempête fait rage sur le Pacifique (dernière position connue : 55° 01,3′ S, 124° 22,5′ O). Le dernier message de Gerry témoigne de la violence des éléments : « Les vagues ne sont plus des vagues, elles sont hautes comme les Alpes »[14]. Isabelle Autissier, hors-course après avoir été contrainte à faire escale au Cap pour réparer son safran endommagé, navigue dans la même zone. Les deux navigateurs échangent des messages de soutien, jusqu'à ce que Gerry Roufs cesse de répondre : « C'est la guerre... Mer énorme... Gerry introuvable... Je crains un chavirage pour Gerry... »[15]. Isabelle Autissier entame des recherches sur zone, et son bateau chavire à plusieurs reprises dans des vents atteignant 80 nœuds ; affaiblie, elle doit se résoudre à reprendre sa route - ce qui fait malheureusement polémique[16]. Des cargos sont déroutés et Marc Thiercelin et Hervé Laurent quadrillent eux aussi la zone, sans succès. La coque retournée de Groupe LG 2 est retrouvée le 16 juillet 1997 et formellement identifiée le 29 août au large du Chili. Des morceaux de l'épave du voilier ont été retrouvés sur l'île Atalaya, située au sud du Chili.
  • Autour de la course :
    • Yves Parlier sur Aquitaine Innovations est le premier navigateur à utiliser un mât-aile profilé sur un monocoque 60 pieds Open[17]. Cette innovation, inspirée des multicoques fera école et de nombreux 60 pieds IMOCA utilisent aujourd'hui ce type de mâts.
    • C'est également la première fois que les quilles pendulaires font leur apparition sur le Vendée Globe, PRB, le voilier d'Isabelle Autissier, et Geodis, de Christophe Auguin, étant les premiers à avoir expérimenté cette technologie.
    • Cette édition marque la suprématie des plans Finot-Conq puisqu'outre Geodis, le vainqueur, cinq voiliers issus du même cabinet prennent le départ : Crédit immobilier de France (2e), Café Legal-Le Goût (4e), PRB, Aquitaine Innovations (éliminés), et Groupe LG 2 (perdu en mer).
    • En terminant sixième, Catherine Chabaud devient la première femme à réaliser un tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance en course.
    • À la suite de cette édition endeuillée, de nouvelles règles de sécurité seront progressivement adoptées. Les appendices du bateau (quille, safrans) ainsi qu'une partie de la coque devront être peints de couleur fluorescente. Les bateaux devront êtes capables de se redresser après un chavirage. Enfin, des marques de parcours seront instaurées afin d'éviter que les concurrents atteignent des latitudes trop dangereuses. L'édition 1996-1997 du Vendée Globe est donc la dernière dont le parcours consistait simplement à laisser les 3 caps à bâbord.

Le Vendée Globe 2000-2001

  • Départ le après un report de quatre jours dû au mauvais temps.
  • 24 bateaux au départ, 15 à l'arrivée (soit 62 %).
  • Arrivée de Michel Desjoyeaux aux Sables-d'Olonne le .
Classement édition 2000-2001
Place Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Temps
1 Michel Desjoyeaux PRB Drapeau de la France France 93 j 3 h 57 min (nouveau record)
2 Ellen MacArthur Kingfisher Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 94 j 4 h 25 min
3 Roland Jourdain Sill Matines La potagère Drapeau de la France France 96 j 1 h 2 min
4 Marc Thiercelin Active Wear Drapeau de la France France 102 j 20 h 37 min
5 Dominique Wavre Union bancaire privée Drapeau de la Suisse Suisse 105 j 2 h 45 min
6 Thomas Coville Sodebo Drapeau de la France France 105 j 7 h 24 min
7 Mike Golding Team Group 4 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 110 j 16 h 22 min
8 Bernard Gallay Voila.fr Drapeau de la France France/Drapeau de la Suisse Suisse 111 j 16 h 7 min
9 Josh Hall Gartmore Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 111 j 19 h 48 min
10 Joé Seeten Nord-pas-de-Calais/chocolats du Monde Drapeau de la France France 115 j 16 h 46 min
11 Patrice Carpentier VM Matériaux Drapeau de la France France 116 j 0 h 32 min
12 Simone Bianchetti Aquarelle.com Drapeau de l'Italie Italie 121 j 1 h 28 min
13 Yves Parlier Aquitaine Innovations Drapeau de la France France 126 j 23 h 36 min
14 Didier Munduteguy DDP/60e Sud Drapeau de la France France 135 j 15 h 17 min
15 Pasquale de Gregorio Wind Telecommunicazioni Drapeau de l'Italie Italie 158 j 2 h 37 min
Abandons lors de l'édition 2000-2001
Nom du concurrent Nom du bateau Nationalité Raison de l'abandon
Catherine Chabaud Whirlpool Drapeau de la France France démâtage
Thierry Dubois Solidaires Drapeau de la France France problèmes électroniques
Raphaël Dinelli Sogal Extenso Drapeau de la France France avarie de safran
Fedor Konioukhov Modern Univ./Humanities' Drapeau de la Russie Russie abandon
Javier Sansó Old Spice Drapeau de l'Espagne Espagne abandon
Éric Dumont Euroka Services Drapeau de la France France avarie de safran
Richard Tolkien This Time - Argos - Help For Autistic Children Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni avarie de gréement
Bernard Stamm Armor-Lux/foies Gras Drapeau de la Suisse Suisse avarie barre et pilote automatique
Patrick de Radiguès Libre Belgique Drapeau de la Belgique Belgique échouage côtes portugaises
  • Événement marquant :
    • Yves Parlier, dans le trio de tête au passage de la Nouvelle-Zélande, casse son mât. Il est obligé de s'arrêter une dizaine de jours pour réparer, seul, son bateau et terminera la course sous gréement de fortune, arrivant 33 jours après le vainqueur.

Le Vendée Globe 2004-2005

logo du Vendée-globe 2004-2005
  • Départ le .
  • 20 bateaux au départ, 13 à l'arrivée (soit 65 %) .
  • Arrivée de Vincent Riou aux Sables-d'Olonne le à 22 h 49.
Classement édition 2004-2005
Place Nom du concurrent Nationalité Nom du bateau Temps
1 Vincent Riou Drapeau de la France France PRB 87 j 10 h 47 min 55 s (nouveau record)
2 Jean Le Cam Drapeau de la France France Bonduelle 87 j 17 h 20 min 8 s
3 Mike Golding Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Ecover 88 j 15 h 15 min 13 s
4 Dominique Wavre Drapeau de la Suisse Suisse Temenos 92 j 17 h 13 min 20 s
5 Sébastien Josse Drapeau de la France France VMI 93 j 0 h 2 min 10 s
6 Jean-Pierre Dick Drapeau de la France France Virbac-Paprec 98 j 3 h 49 min 38 s
7 Conrad Humphreys Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Hellomoto 104 j 14 h 32 min 24 s
8 Joe Seeten Drapeau de la France France Arcelor-Dunkerque 104 j 23 h 2 min 45 s
9 Bruce Schwab Drapeau des États-Unis États-Unis Ocean Planet 109 j 19 h 58 min 57 s
10 Benoît Parnaudeau Drapeau de la France France Max Havelaar / Best Western 116 j 1 h 6 min 54 s
11 Anne Liardet Drapeau de la France France Roxy 119 j 5 h 28 min 40 s
12 Raphaël Dinelli Drapeau de la France France Akena Verandas 125 j 4 h 7 min 14 s
13 Karen Leibovici Drapeau de la France France Benefic 126 j 8 h 2 min 20 s
Abandons lors de l'édition 2004-2005
Nom du concurrent Nationalité Nom du bateau Raison de l'abandon Lieu
Alex Thomson Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Hugo Boss Fixation de bôme arrachée Cap de Bonne Espérance
Marc Thiercelin Drapeau de la France France Pro Form Avarie de mât Nouvelle-Zélande
Roland Jourdain Drapeau de la France France Sill et Veolia Fixation de quille fendue
Norbert Sedlacek Drapeau de l'Autriche Autriche Brother Fixation de quille cassée Cap de Bonne Espérance
Patrice Carpentier Drapeau de la France France VM Matériaux Bôme cassé
Nick Moloney Drapeau de l'Australie Australie Skandia Fixation de quille cassée Atlantique Sud (en fin de course)
Hervé Laurent Drapeau de la France France UUDS Avarie de safran Atlantique Sud (en début de course)
  • Événements marquants :
    • Lors de la remontée de l'Atlantique vers les Sables-d'Olonne, Nick Moloney constate que la quille de son bateau, fragilisée par les conditions éprouvantes de l'Océan Indien et du Pacifique Sud, est à la limite de la rupture. Il doit abandonner, et se déroute vers le Brésil, où il laisse son bateau en réparation. Plusieurs mois passent, puis il revient chercher son bateau réparé, reprend la mer seul à bord, et rejoint Les Sables-d'Olonne un an après en être parti, bouclant ainsi son tour du monde en solitaire.
    • À la suite d'un différend avec le propriétaire de son bateau, Charles Hedrich part sans rallier le port des Sables-d'Olonne[18]. Hors-course, il termine son tour du monde en 122 jours, sans escale.

Le Vendée Globe 2008-2009

Classement édition 2008-2009
Place Nom du concurrent Nationalité Nom du bateau Temps
1 Michel Desjoyeaux Drapeau de la France France Foncia 84 j 3 h 9 min 8 s (nouveau record)
2 Armel Le Cléac’h Drapeau de la France France Brit Air 89 j 9 h 39 min 35 s
3 Marc Guillemot Drapeau de la France France Safran 95 j 3 h 19 min 36 s
3[19] Vincent Riou Drapeau de la France France PRB Démâtage le 7 janvier après le sauvetage de Jean Le Cam, reclassement en 3e position
4 Samantha Davies Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Roxy 95 j 4 h 39 min 1 s
5 Brian Thompson Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Bahrain Team Pindar 98 j 20 h 29 min 55 s
6 Dee Caffari Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Aviva 99 j 1 h 10 min 57 s
7 Arnaud Boissières Drapeau de la France France Akena Vérandas 105 j 2 h 33 min 50 s
8 Steve White Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Toe In The Water 109 j 36 min 55 s
9 Rich Wilson Drapeau des États-Unis États-Unis Great America III 121 j 41 min 19 s
10 Raphaël Dinelli Drapeau de la France France Fondation Océan Vital 125 j 2 h 32 min 34 s
11 Norbert Sedlacek Drapeau de l'Autriche Autriche Nauticsport Kapsch 126 j 5 h 31 min 56 s

Le Vendée Globe 2012-2013

  • Le départ est donné le samedi 10 novembre 2012 aux Sables-d'Olonne.
  • Le 27 janvier 2013, l'écart d'un peu plus de 3 heures entre le vainqueur François Gabart et le deuxième Armel Le Cléac'h est le plus faible de l'histoire de la course.
  • le 22 février 2013, la course se conclut avec l'arrivée d'Alessandro Di Benedetto 11e, 26 jours et 17 minutes après François Gabart, ce qui constitue également le plus faible écart entre le premier et le dernier.
  • 20 bateaux au départ, 11 à l’arrivée (soit 55 %).
Classement édition 2012-2013
Place Nom du concurrent Nationalité Nom du bateau Temps
1 François Gabart Drapeau de la France France Macif 78 j 2 h 16 min 40 s (nouveau record)[20]
2 Armel Le Cléac’h Drapeau de la France France Banque populaire 78 j 5 h 33 min 52 s [21]
3 Alex Thomson Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Hugo Boss 80 j 19 h 23 min 43 s [22]
4 Jean-Pierre Dick Drapeau de la France France Virbac-Paprec 3 86 j 3 h 3 min 40 s[23]
5 Jean Le Cam Drapeau de la France France SynerCiel 88 j 00 h 12 min 58 s[24]
6 Mike Golding Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Gamesa 88 j 06 h 36 min 26 s[25]
7 Dominique Wavre Drapeau de la Suisse Suisse Mirabaud 90 j 03 h 14 min 42 s[26]
8 Arnaud Boissières Drapeau de la France France Akena Vérandas 91 j 02 h 09 min 02 s[27]
9 Bertrand de Broc Drapeau de la France France Votre Nom autour du Monde 92 j 17 h 10 min 14 s[28]
10 Tanguy de Lamotte Drapeau de la France France Initiatives-Cœur 98 j 21 h 56 min 10 s[29]
11 Alessandro Di Benedetto Drapeau de la France France et Drapeau de l'Italie Italie Team Plastique 104 j 02 h 34 min 30 s
Abandons lors de l'édition 2012-2013
Nom du concurrent Nationalité Nom du bateau Raison de l'abandon Lieu
Marc Guillemot Drapeau de la France France Safran Rupture de quille 55 milles des Sables d'Olonne (en début de course)
Kito de Pavant Drapeau de la France France Groupe Bel Collision avec un chalutier Au large du Portugal
Louis Burton Drapeau de la France France Bureau Vallée Collision avec un chalutier Atlantique Nord
Samantha Davies Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Savéol Démâtage Centaine de kilomètres à l'ouest de Madère
Jérémie Beyou Drapeau de la France France Maitre CoQ Choc avec un OFNI. 200 km au NW du Cap-Vert
Zbigniew Gutkowski Drapeau de la Pologne Pologne Energa Défaillances électroniques (pilote automatique) Entre Madère et les Canaries
Vincent Riou Drapeau de la France France PRB Collision avec une bouée métallique à la dérive À 500 milles de Salvador de Bahia (après 14 jours de course)
Bernard Stamm Drapeau de la Suisse Suisse Cheminées Poujoulat Disqualification (aide extérieure) Près des Îles Aukland
Javier Sansó Drapeau de l'Espagne Espagne Acciona 100% Ecopowered Chavirage Remontée de l'Atlantique nord (sud des Açores)

Le Vendée Globe 2016-2017

Le départ est donné le 6 aux Sables-d'Olonne[30].

Abandons lors de l'édition 2016-2017
Nom du concurrent Nationalité Nom du bateau Raison de l'abandon Lieu
Bertrand de Broc[31] Drapeau de la France France MACSF Carénage endommagé Ile de Fernando de Noronha
Vincent Riou[32] Drapeau de la France France PRB Avarie de quille Atlantique Sud (en début de course)

Notes et références

Références

  1. a et b Olivier Le Carre, La Voile : Idées reçues
  2. a b et c Marie-Madeleine Damien, « Le Vendée Globe, or bleu de la Vendée et des Sables d'Olonne ? » dans L'évaluation de l'événementiel touristique, 2009. ISBN 978-2-296-10239-2
  3. D'après sondage et bilan médias 2012-2013 (?)
  4. http://www.lexpress.fr/actualite/sport/le-vendee-globe-entame-une-nouvelle-vie-avec-cette-7e-edition_1183316.html
  5. « Avis de course du Vendée Globe 2012 », sur Vendée Globe (consulté le )
  6. « Instructions de course du Vendée Globe 2012 », sur Vendée Globe (consulté le )
  7. Record établi malgré une route plus longue que les précédentes éditions.
  8. François Gabart, Macif, vainqueur du Vendée Globe 2012-2013, sur vendeeglobe.org. Consulté le 28 janvier 2013.
  9. « Alex Thomson bat le record de l'Equateur sur Hugo Boss », sur courseaularge.com, (consulté le )
  10. « Le Vendée Globe de Loïck Peyron », sur INA (consulté le )
  11. a et b « Philippe Jeantot depuis le PC de la course » [vidéo], sur ina.fr, 19/20,
  12. « Récit du naufrage de Thierry Dubois » (consulté le )
  13. « Retour des deux navigateurs en Australie », sur Libération.fr (consulté le )
  14. Marie Wielfaert, « Les drames du Vendée Globe », sport24.com, (consulté le )
  15. « La série noire du Vendée Globe », sur INA (consulté le )
  16. « Vendée Globe, tour du monde en solitaire. Roufs toujours introuvable. Mauvaise polémique sur l'attitude d'Isabelle Autissier », sur Libération.fr (consulté le )
  17. « Les innovations d'Yves Parlier », sur Yves Parlier (consulté le )
  18. « Vendée Globe : Charles Hedrich serait parti en pirate », SeaSailSurf, (consulté le )
  19. Pierre-Yves Lautrou, « There’s no business like show business », Au large,
  20. [1] vendeeglobe.org
  21. [2] lequipe.fr
  22. [3] vendeeglobe.org
  23. [4] vendeeglobe.org
  24. « Jean Le Cam, SynerCiel, cinquième du Vendée Globe 2012-2013 »
  25. « Mike Golding, Gamesa, sixième du Vendée Globe 2012-2013 », sur vendeeglobe.org, 4 février 2013.
  26. «Dominique Wavre est arrivé» sur 20min.ch/ro, 8 février 2013
  27. « Arnaud Boissières, AKENA Vérandas, huitième du Vendée Globe 2012-2013 », sur vendeeglobe.org, 9 février 2013.
  28. « Bertrand de Broc, Votre Nom autour du Monde, 9e du Vendée Globe », sur vendeeglobe.org, 10 février 2013.
  29. « 10e position pour Tanguy de Lamotte », sur vendeeglobe.org, 17 février 2013.
  30. « Le départ du 8e Vendée Globe a été donné », sur lequipe.fr (consulté le )
  31. « Premier abandon sur le Vendée Globe », sur vendeeglobe.org, 19 novembre 2017 (consulté le 21 novembre 2017).
  32. « Vendée Globe : abandon de Vincent Riou », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )

Pour approfondir

Bibliographie

Liens externes

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