Viry (Jura)
Viry | |
Entrée à Viry en arrivant de l'Ain. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Saint-Claude |
Intercommunalité | Haut-Jura Saint-Claude |
Maire Mandat |
Jean-Daniel Maire 2014-2020 |
Code postal | 39360 |
Code commune | 39579 |
Démographie | |
Population municipale |
883 hab. (2021 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 18′ 03″ nord, 5° 44′ 21″ est |
Altitude | Min. 539 m Max. 1 113 m |
Superficie | 25,4 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Lupicin |
Localisation | |
Liens | |
Site web | viry39.fr |
modifier |
Viry est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
La commune de Viry est située dans le sud du département du Jura, à la lisière de celui de l'Ain, à 10 km d'Oyonnax (Ain) et à 20 km de Saint-Claude, sur la route menant à La Pesse et au nord du Haut-Jura (Les Rousses). Le village se trouve sur un plateau qui porte aussi Rogna. Il est à l'entrée du val du même nom se terminant par un lac. Un autre lac, celui de Sous-le-Rosay (un hameau de Viry), se trouve dans un vallon parallèle. Au sud-est du territoire communal, on trouve une longue paroi rocheuse ayant autrefois porté la forteresse de la Bastie. À l'extrémité nord de cette paroi s'ouvre la combe de la Vie Fourche, traversée par la route menant aux Bouchoux et à La Pesse.
Communes limitrophes
Lavancia-Epercy Dortan (Ain) |
Vaux-lès-Saint-Claude | |||
Arbent (Ain) | N | Rogna Choux | ||
O Viry E | ||||
S | ||||
Échallon (Ain) | Les Bouchoux Belleydoux (Ain) |
Économie
Toponymie
Les appellations anciennes du village sont Viregimus, Viregium, Viresium, Vyris, Vins, Virix[1]
Histoire
Le village existait déjà à l'époque celtique (« Virix »), mais au bord du lac.
Le village médiéval se trouvait au hameau de La Tour, avec ses moulins, ses battoirs, ses halles, sa tour du prévôt, son prieuré et sa chapelle. Sur la crête rocheuse déjà évoquée se trouvait du Xe siècle à 1479, date de sa destruction par les troupes de Louis XI, une forteresse ayant appartenu aux familles de Mornay et de Toulongeon. La commune de Viry dépendait de l'évêché de Lyon jusqu'en 1745, date de la création de celui de Saint-Claude. Elle appartenait au territoire de l'abbaye de Saint-Claude et ses habitants étaient presque tous mainmortables. Une léproserie se trouvait près de l'église actuelle. Mais ce village médiéval a été détruit en 1639 par le maréchal Lamothe-Houdancourt lors de la guerre de conquête de la Franche-Comté alors espagnole.
Depuis, le village s'est installé sur son site actuel.
En 1890, un violent cyclone s'abat sur Viry.
Au début du XXe siècle, un projet de liaison ferroviaire entre Rochefort-lès-Saint-Claude et Viry a été avorté.
En 1943, un parachutage d'armes a été réalisé pour les Résistants sur le site du terrain de football actuel. Pendant la Seconde Guerre mondiale, peu de maisons ont été détruites.
En 1946, la commune de Sièges est rattachée à Viry[2].
Vers la fin du XXe siècle, le village s'est beaucoup développé avec entre autres, la construction du lotissement des Cyclamens. Le hameau de Sièges est une ancienne commune rattachée à Viry en 1946, après que la guerre l'a presque entièrement dépeuplée.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].
En 2021, la commune comptait 883 habitants[Note 1], en évolution de −6,86 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Viry est la commune la plus peuplée du canton des Bouchoux.
Lieux et monuments
Voies
78 odonymes recensés à Viry au 22 décembre 2013 | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Chemin | Cours | Espace | Impasse | Montée | Parc | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Sentier | Autres | Total |
0 | 0 | 5 | 0 | 0 | 8 | 1 [N 1] | 0 | 1 [N 2] | 3 [N 3] | 0 | 8 | 27 [N 4] | 0 | 25 [N 5] | 78 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
Édifices et sites
- Église construite au XIe siècle (de cette période resterait une fresque redécouverte en 1822 mais recouverte depuis) entre les villages de Viry et de Rogna, reconstruite aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles après que le cyclone de 1890 l'a privée de son clocher
- Fermes anciennes dans le village, datant surtout du XIXe siècle
- Maison du sacré-cœur (1788)
- Lacs de Viry et de Sous-Le-Rosay
- Bornes-frontière de La Boissière et La Pommeraie (début XVIIe siècle)
- Ruines du château de la Bastie
- Ancien village de Sièges : ancien four banal, fermes anciennes, chapelle médiévale, belvédère de Vaux
- Sentier Découverte Croq'Tout entre Viry et Rogna
Personnalités liées à la commune
- Le commandant Vallin, pseudonyme de Jean Duhail (Le Havre, Seine-Maritime 1905 - Viry 1944) : chef du maquis du Haut-Jura en 1943-1944 ; arrêté sur dénonciation à Saint-Claude et torturé, il est ensuite fusillé par les nazis au lieu-dit sous le Rosay. Sa tombe est à l'entrée du cimetière de Viry.
Jumelages
- Saint-Cornier-des-Landes (France) depuis 1988[7]
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté, Alphonse Rousset, Tome VI, 1854, sur cegfc.net (consulté le 26 juin 2016)
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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