Laforce
Laforce | ||
Administration | ||
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Pays | Canada | |
Province | Québec | |
Région | Abitibi-Témiscamingue | |
Subdivision régionale | Témiscamingue | |
Statut municipal | Municipalité | |
Maire Mandat |
Gérald Charron 2017-2021 |
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Constitution | ||
Démographie | ||
Gentilé | Laforçois, oise | |
Population | 231 hab.[2] (2016) | |
Densité | 0,53 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 32′ 11″ nord, 78° 43′ 35″ ouest | |
Superficie | 43 446 ha = 434,46 km2 | |
Divers | ||
Code géographique | 85070 | |
Localisation | ||
Localisation de Laforce dans le Témiscamingue | ||
Géolocalisation sur la carte : Québec
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Liens | ||
Site web | laforce.ca | |
modifier |
Laforce est une municipalité de la province de Québec (Canada), dans la municipalité régionale de comté de Témiscamingue de la région administrative Abitibi-Témiscamingue[3].
Origine du nom
Fondée en 1938, la colonie de Laforce est nommée en l'honneur du ministre de la colonisation de l'époque, Joseph-Ernest Laforce[4].
Chronologie
C'est l'ouverture en 1937, du chemin qui relie Moffet à Laforce qui a permis le développement de cette colonie bâtie au cœur d'une vaste forêt vierge. Le premier à s'y établir est le commerçant et industriel Cyriaque Larouche, arrivé le 28 mai 1938. C'est lui qui ouvre le premier magasin (Magasin Devlin 1938) et le premier moulin à scie. Les premiers colons sont Napoléon Breton et son fils Rosaire, arrivés le 5 juillet 1938 pour y défricher la première terre du canton Brodeur. Sa famille de 19 enfants arriva à l'automne 1938. Un premier groupe de 13 colons arrive le 18 juillets 1938, un second le 1er août 1938 et un troisième le 7 octobre 1938. La première école ouvre ses portes en 1938. Laforce est un village qui respecte en tous points les prescriptions du ministère de la colonisation. On y retrouve encore toutes les composantes d'un village de colonie des années 1930 et 1940. (Le presbytère, le dispensaire, le magasin général, la résidence de Cyriaque Larouche, l'école, l'église et la première ferme). Plusieurs maisons du village et même l'église ont conservé leurs revêtements extérieurs anciens et respectent les plans approuvées par le ministère de la colonisation de l'époque. On y retrouve également une grange de colonie typique avec sa toiture mansardée[5].
- 1er janvier 1979 : Laforce devient une municipalité. [6]. C'est la dernière-née des municipalités témiscamiennes.
Démographie
- Superficie : 612,65 km2
- Gentilé : Laforçois, Laforçoise
Économie
L'industrie agroalimentaire y est agonisante. Il n'y a plus que deux fermes, dont une est à vendre[7]. Plus de 90 % des terres du coin sont laissées en friche. Il s’agit de terres fertiles, où aucun engrais chimique n’a jamais été épandu. Il est donc possible d'y faire de l'agriculture biologique, mais faute de relève, il n'y a plus personne pour les cultiver. Comme il n'y a ni école, ni garderie et peu d'emplois, plusieurs jeunes familles quittent la ville.
En ce qui a trait au tourisme, il y a un camping municipal aux abords du lac Simard et la pêche sportive peut y être pratiquée en toutes saisons. On peut aussi avoir accès à des sentiers pédestres longeant des rapides de la rivière Klock.
Politique
Municipalités limitrophes
Rémigny | Rouyn-Noranda | Val-D'Or | ||
Moffet | N | |||
O Laforce E | ||||
S | ||||
Belleterre | Les Lacs-du-Témiscamingue | |||
Enclave : Winneway |
Une route non-numérotée de 110 km qui emprunte le tracé des chemins forestiers relie Laforce à Val D'Or, un pôle urbain majeur. Cette route méconnue est praticable à l'année.[1]
Voir aussi
- Lac Simard (Témiscamingue), un plan d'eau
- Témiscamingue, municipalité régionale de comté (MRC)
Notes et références
- « Angliers et le remorqueur T.E. Draper », (consulté le )
- Recensement du Canada, 2016
- Répertoire des municipalités : Municipalité de Laforce (Témiscamingue) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
- http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=92437
- Paul Trépanier, L'Est Témiscamien: Des patrimoines, une mémoire, Ville-Marie, Société de développement du Témiscamingue, 182 p., p. 161 à 163
- Laforce sur Commission de toponymie du Québec
- Marco Fortier, « La dure bataille du Témiscamingue pour survivre à la crise », Rue Frontenac, (lire en ligne)
- Archives des résultats des élections municipales
- Archives des résultats des élections municipales