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Carlos Braché

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Carlos Braché
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Naissance
Nom de naissance
Carlos Laos Braché
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Mouvement
Distinction
Prix Maxime Juan, Fondation Taylor (France), médaille Abraham-Valdelomar (Pérou)

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Carlos Braché est un artiste peintre, dessinateur et lithographe post-surréaliste péruvien né Carlos Laos Braché le 3 juillet 1938 à Chincha Alta (province d'Ica) et vivant à Paris depuis 1972. Il est également illustrateur de livres pour enfants et signe ses œuvres Braché.

Biographie

Lima, l'École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou

Carles Braché est élève de Juan Manuel Ugarte Eléspuru (es) (1911-2004) à l'École nationale supérieure des beaux-arts du Pérou (es), à Lima, de 1962 à 1968[1].

Au terme de ses études, en 1968, Carlos Braché est nommé professeur de l'école régionale des beaux-arts (Escuela superior de formación artistica pública Sérvulo Guttiérrez) d'Ica dont il devient directeur en 1970 et 1971. Le Prix des boursiers du Gouvernement français, qui en 1971 lui est attribué à Lima [1], le fait venir et s'installer en 1972 à Paris[2] où il loge dans un premier temps à la Cité internationale des arts.

De 1972 à 1974, il étudie la lithographie à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. La Galerie du Haut-Pavé accueille sa première exposition personnelle parisienne en 1973.

Carlos Braché revient à plusieurs reprises à Ica, notamment en juillet 2011 où, dans le cadre des événements marquant le cinquantième anniversaire de la disparition de Sérvulo Gutiérrez (es), le Gouvernement régional lui décerne, en même temps qu'au graveur Herbert Dante Calumani Blanco[3], la médaille Abraham-Valdelomar avec titre de Grand Chevalier[4],[5].

Livres illustrés

  • Yak Rivais, Petit-Arbre cherche ses frères, collection « Les albums de la girouette », Belfond, Paris, 1989.
  • Jorge Najar, L'arbre merveilleux, Syros Alternatives, 1989.
  • Julio Heredia (traduction de Francis Vladimir), Le livre lent des retrouvailles (Libro tardivo del retorno), collection « Caméléon », Éditions Bérénice, Paris, 2004.

Expositions personnelles

  • Braché - Dessins, Instituto Cultural Peruano Norteamericano (es), Lima, septembre 1967[6].
  • Galerie du Haut-Pavé, Paris, 1973.
  • Galerie Ortemp, Paris, 1975.
  • Carlos Braché - Peintures, dessins, lithographies, Musée de Tessé, Le Mans, janvier-mars 1976[7].
  • Galerie Sainte-Anne, Paris, 1977.
  • Galerie Briceño, Lima, 1977, 1979.
  • Mitake Gallery, Tokyo, avril 1978.
  • Galerie Kubeta, Tokyo, 1978.
  • Galerie d'art de la place Beauvau, Paris, avril-mai 1980.
  • Galerie Carlier, Le Touquet, 1980.
  • Galleria Annunciata, Milan, 1981.
  • Galerie Rivage, Douai, novembre-décembre 1986[8].
  • Galerie Borkas, Lima, 1987.
  • Galerie Christine Weinman, Paris, 1992.
  • Château de la Fontaine, Montigné-lès-Rairies, 2001.
  • Carlos Braché - Le Pérou moderne, Galerie de l'entrepôt, Paris, 2003.
  • Fondation Taylor, Paris, novembre-décembre 2016[9].

Expositions collectives

Réception critique

  • « Dans une première période, Braché a su concilier une sorte d'irréalité inca et une inspiration post-surréaliste : un folklore imaginaire aux références précises. Puis cette féérie cosmique s'est enrichie de personnages et d'êtres baroques qui nous enchantent et nous inquiètent à la fois. Braché est un grand poète du rêve devenu obsession. » - Alain Bosquet[14]
  • « Carlos Braché nous transporte avec les personnages féeriques de ses toiles, riches en couleurs, dans un rêve enchanté, produit d'une poésie d'inspiration post-surréaliste. » - Cecupe (Centre culturel péruvien, Paris)[11]
  • « Dans son monumental univers tourbillonnaire, avec une rare aisance, il invite tout un chacun à pénétrer plus avant dans cet espace lunaire ou marin, dans cette ambiance visionnaire tellement ambiguë et sans limites où il a su ptéserver sa part d'humanité à cette délirante fantasmagorie. » - Gaston Diehl[15]
  • « La vie comme un tourbillon dans ces compositions enlevées, vivantes, foisonnantes parfois et toujours riches d'inventions. Dans ses encres de Chine et aquarelles sur papier, Carlos Braché entraîne dans la fulgurance de la vie avec aisance et vicacité. Il réinvente des personnages, crée un monde fantastique dans lequel la réalité s'associe à un onirisme joyeux. Cet artiste repense le monde au gré de sa propre vision, invente êtres et machines en un dessin précis et une chaleureuse gamme colorée. On est parfois proche du délire, d'un délire heureux, libéré de toute contrainte et qui permet l'évasion. » - Nicole Lamothe[13]
  • « Carlos Laos Braché desmembra la imagen formal de la naturaleza y la reconstituye. La deforma y la extiende en el espacio animística y diabólicamente. El viviente que él pinta no lo encuentra en ninguna parte y en sus trabejos se domine el hechizo del fetichismo. El espacio animístico recuerda la fuerza vital del imperio incaico, pintado en tocuyo y con la influencia de la civilización europa en Paris. » - Oscar Paukas[16]

Collections publiques

Uruguay

Pérou

  • Hôtel de ville d'Ica.

Prix et distinctions

  • Médaille d'or de l'École des beaux-arts de Lima, 1965.
  • Prix de peinture de la ville de Lima, 1969.
  • Prix de peinture de la Société culturelle Entre Nous, 1969.
  • Premier Prix de peinture de la Fondation Wiese, 1969[1].
  • Prix Fomento a la cultura Ignacio Merino, institut national de la culture du Pérou, 1972.
  • Prix des boursiers du Gouvernement français, Lima, 1973.
  • Premier Prix de peinture, Festival du Mans, 1974.
  • Prix Maxime Juan de la Fondation Taylor, 2007[9].
  • Médaille Abraham-Valdelomar avec titre de Grand Chevalier, Ica, juillet 2011[4],[5].
  • Prix Renée-Béja de la Fondation Taylor, 2013[18].

Élèves

Références

  1. ↑ a b et c Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 2, page 715.
  2. ↑ A.N.E.A. (Asociación nacional de escritores y artistas), Ica, Carlos Braché
  3. ↑ Ve Biennale internationale d'art indigène, Quito, Herbert Dante Calumani Blanco
  4. ↑ a et b Joel Muñoz Garcia, « Condecoran a Dante Calumani y a Carlos Laos Braché », La Voz de Ica, 22 juillet 2011
  5. ↑ a et b « Condecoran Carlos Laos Braché y Dante Calumani Blanco », ICArte, Revista cultural de la Región Ica, juillet 2011
  6. ↑ Francisco Abril, Braché, Instituto Cultural Peruano Norteamericano, 1967.
  7. ↑ « Au Musée de Tessé : des tourmentations de Carlos Braché aux éclats de lumière d'André Martin », Le Maine libre, 31 janvier 1976.
  8. ↑ C.-B. d'H., « Carlos Braché, l'imaginaire construit pièce par pièce », La Voix du Nord, 16 novembre 1986.
  9. ↑ a et b Fondation Taylor, Carlos Braché, présentation de l'exposition, 2016
  10. ↑ Nanda Leonardini, El grabado en el Perú republicano - Diccionario histórico, Universidad Nacional Mayor de San Marcos, 2003, page 128.
  11. ↑ a et b Cecupe, Trois artistes péruviens, présentation de l'exposition, 2005
  12. ↑ MAC 2000, Les exposants en 2015 : Carlos Braché
  13. ↑ a et b Nicole Lamothe, Carlos Laos Braché, dessinateur, Fondation Taylor, novembre 2016.
  14. ↑ Alain Bosquet, Braché - Les machines qui respirent, Éditions Galleria Annunciata, Milan, 1981.
  15. ↑ Gaston Diehl, « Carlos Braché », catalogue d'exposition, Fondation Taylor, 2016]
  16. ↑ Oscar Paukas, « Algunas disquisiciones frente al arte », Museo virtual, Ica, Pérou
  17. ↑ S.C.R.I.B.D., Carlos Braché
  18. ↑ Fondation Taylor, Assemblée générale du 17 juin 2013, Théâtre Saint-Georges, Paris.

Annexes

Bibliographie

  • Francisco Abril, Braché, Instituto Cultural Peruano Norteamericano, Lima, 1967.
  • Sakae Hasegawa, Carlos Braché, Éditions Mitake Gallery, Tokyo, 1978.
  • Alain Bosquet, Braché - Les machines qui respirent, Éditions Galleria Annunciata, Milan, 1981.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001 (lire en ligne).
  • Nanda Leonardini, El grabado en el Perú republicano - Diccionario histórico, Universidad Nacional Mayor de San Marcos, 2003 (lire en ligne).

Liens externes

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