Samuel Vincent
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Samuel Vincent, né le à Gajan et décédé à Nîmes le , est un pasteur, théologien protestant et essayiste français.
Biographie
Samuel Vincent est fils et petit-fils de pasteurs[1]. Son père exerce à Nîmes, au moment de sa naissance, puis à Gajan. Il fait ses études de théologie à l'université de Genève en 1805-1809, et est ordonné pasteur le à Genève. Il fait toute sa carrière pastorale à Nîmes à partir de 1809, et est nommé président du consistoire en 1830.
Il prend parti en faveur du rétablissement des synodes dans le fonctionnement des Églises réformées.
Membre de l'Académie du Gard de 1820 à sa mort, il la préside en 1830.
Grand lecteur de Schleiermacher, il publie Religion et christianisme en 1830-1831. Il est inhumé au cimetière protestant de Nîmes.
Publications
- Observations sur l'unité religieuse, en réponse au livre de M. de La Mennais intitulé Essai sur l'indifférence en matière de religion dans la partie qui attaque le protestantisme (1820), lire en ligne sur Gallica
- Vues sur le protestantisme en France (1829) - deux volumes : [1] et [2]
- Du protestantisme en France (réédition de 1860) [3]
Notes et références
- Robert 1993, p. 497.
Voir aussi
Bibliographie
- André Encrevé, « Samuel Vincent, Athanase Coquerel et le courant libéral modéré au milieu du XIXe siècle », dans Jean-Paul Chabrol & Laurent Gambarotto, Éclairer le peuple. Jean-Louis Médard 1768-1841, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, (ISBN 9782853995641, lire en ligne), p. 105-132.
- Daniel Robert, « Jacques Louis Samuel Vincent », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN 2701012619), p. 497-499.
- Bernard Reymond :
- « Samuel Vincent (1787-1837) », Musée virtuel du Protestantisme (consulté le ).
- « Redécouvrir Samuel Vincent », Études théologiques et religieuses, n°54, 1979/3, p. 411-423.
- Roger Grossi :
- Samuel Vincent, 3 vol., thèse de doctorat, Université de Montpellier-3, 1998 [4]
- « Samuel Vincent – Repère sur notre route », Revue réformée, n°201, 1998/5, [lire en ligne]