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Albert Mkhitarian

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Albert Mkhitarian
Naissance

Gyumri (Arménie)
Nationalité
Arménienne et Française
Activité
Architecte - Sculpteur - Artiste peintre
Formation
Diplôme d’État d’architecte (Institut Polytechnique d’Erevan)
Œuvres principales
  • Monument situé sur La Croisette à Cannes, au jardin d’Arménie, dédié à la mémoire des victimes du Génocide arménien de 1915.
  • Bas-relief sculpté par Albert Mkhitarian sur le tympan intérieur de la basilique Notre-Dame de Nice.
  • Khatchkar sculpté par Albert Mkhitarian dans la cour de l'église arménienne de Nice.

Albert Mkhitarian (en arménien : Ալբերտ Մխիթարյան ; né en 1954 à Gyumri en Arménie) est un architecte, sculpteur et artiste-peintre arménien et français.

Formation

Albert Mkhitarian fréquente l’École des Beaux-Arts de Gyumri (1964-1968), la deuxième plus grande ville d’Arménie, afin de suivre des cours de dessin et de peinture. En 1981, il termine ses études à la faculté d’architecture de l’Institut polytechnique d’Erevan, en obtenant le diplôme d’État d’architecte.

Tout en travaillant comme architecte, il continue à réaliser des peintures et des sculptures. Il expose alors ses peintures et sculptures en Arménie, en Iran et aux États-Unis.

En 1998, il s’installe avec sa famille en France, à Nice, où il se consacre à la sculpture et la peinture.

Les sculptures et tableaux d'Albert Mkhitarian sont exposés dans plusieurs musées ou fondations à caractère culturel dans le monde :

Les expositions d'Albert Mkhitarian ont été a de nombreuses reprises relayées par les médias locaux et nationaux notamment en France, en Arménie et aux États-Unis[2],[3],[4].

Les sculptures monumentales

À la demande du conseil œcuménique de l’Église apostolique arménienne de Nice, Albert Mkhitarian réalise dès son arrivée un khatchkar (խաչքար) de deux mètres de hauteur, qui orne la cour de l’église. Cette sculpture représente le sacre du roi Tiridate d’Arménie par Saint Grégoire l’Illuminateur. De hauts représentants des Églises catholique et orthodoxe de Nice, présents lors de l’inauguration de ce « khatchkar » au printemps 1999, exprime leur émerveillement face à ce véritable « broderie dans la pierre ».

Khatchkar sculpté par Albert Mkhitarian dans la cour de l'église arménienne de Nice.

Peu de temps après, le père Antonin Blanchi, curé de la paroisse de la Basilique Notre-Dame de Nice, propose à Albert Mkhitarian de réaliser une sculpture de type « khatchkar » pour l’apposer sur le tympan intérieur situé au-dessus de l’entrée centrale de la Basilique[5].

L’année 2001 coïncident avec le 1700e anniversaire de l’adoption du christianisme comme religion d’État par l’Arménie, Albert Mkhitarian réalise une sculpture en bas-relief destiné au tympan central de la Basilique Notre-Dame de Nice[6], célébrant à la fois la proclamation du christianisme en Arménie et la fraternité de l’Église apostolique arménienne et de l’Église catholique.

Cette sculpture en bas-relief haute de deux mètres et large de trois mètres, représente à droite, la façade de la Basilique Notre-Dame de Nice et à gauche, la cathédrale Sainte-Etchmiadzin, saint siège d’Arménie. Au centre de la composition règne la croix classique des « khatchkar » arméniens. L’ensemble de la surface du bas-relief est décoré d’ornements. La rareté et la particularité de cette sculpture en bas-relief tient notamment au fait que pour la première fois dans l’Histoire des Églises apostolique et catholique, une sculpture d’ornementation typique de l’architecture arménienne orne l’intérieur d’une église catholique, en signe du renforcement des liens fraternels qui unissent les deux Églises.

Bas-relief sculpté par Albert Mkhitarian sur le Tympan intérieur de la basilique Notre-Dame de Nice.

Le , avant d’être placée à l’emplacement auquel elle était destinée, la sculpture a fait l’objet d’une onction par Karekine II, Catholicos de tous les arméniens, accueilli pour l’occasion par Mgr Bonfils, évêque de Nice, en présence de Mgr Barsi, archevêque de Monaco, Mgr Narek Chakarian, le père Antonin Blanchi, des représentants de toutes les Églises chrétiennes de Nice, ainsi que de Jacques Peyrat, sénateur-maire de Nice, du président du Conseil général et des autorités civiles du département des Alpes-Maritimes.

Albert Mkhitarian est l’auteur d’un monument situé sur La Croisette à Cannes, au jardin d’Arménie, dédié à la mémoire des victimes du Génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune turc et des combattants et résistants arméniens morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale. L’inauguration de ce monument, en présence des autorités municipales de la ville de Cannes, des représentants de la communauté arménienne de Cannes et de ses environs et des représentants de la République d’Arménie, a été relayée dans la presse locale, nationale et internationale. Depuis septembre 2002, ce monument est un lieu de rassemblement et de mémoire, notamment chaque année le 24 avril, pour la communauté arménienne de Cannes et de ses environs.

Monument[7] situé sur La Croisette à Cannes, au jardin d’Arménie, dédié à la mémoire des victimes du Génocide arménien de 1915.

Sculpture

Dès 2004, Albert Mkhitarian se concentre particulièrement sur la réalisation de sculptures en terre cuite émaillée, en céramique et en bronze. Il travaille pendant une année dans son Atelier-Galerie à Vallauris.

Il expose sa première série de sculptures en terre cuite et en bronze, intitulée Le Bestiaire, lors d’une exposition personnelle à la Galerie Ferrero à Nice.

Dans la série Le Bestiaire, Albert a réussi à concilier les formes de l’art médiéval arménien avec des formes cubistes afin de créer des sculptures animalières exprimant le mouvement caractéristique naturel de chaque animal.

[Interprétation personnelle ?] La série ''Le Bestiaire'' a été suivie par plusieurs autres séries de sculptures, représentant notamment la beauté de la femme, des arlequins, des danseurs, des musiciens et des figures de la mythologie antique.

Les sculptures d’Albert Mkhitarian, au départ, se remarquaient par leur caractère massif, notamment dans la série Le Bestiaire. Progressivement, l’artiste a orienté sa création vers la recherche de plus de transparence et de légèreté, tout en conservant l’originalité qui caractérise le style de ses œuvres. De plus en plus, il a orienté son œuvre vers l’expression des émotions et de la beauté à travers des silhouettes souples et raffinées.[Interprétation personnelle ?]

Par la suite, Albert Mkhitarian a développé des formes plus complexes en associant les concaves avec des finitions pointues et des vides, créant ainsi des sculptures plus aérées.[Interprétation personnelle ?]

On retrouve dans les œuvres de l’artiste l’influence de sa profession d’architecte se manifestant à travers le monumentalisme qui ressort de ses sculptures.[Interprétation personnelle ?]

Albert Mkhitarian est également l’auteur de vitraux destinés à la décoration d’intérieur, des vitraux qui peuvent prendre la forme de fenêtres ou de portes vitrées. Récemment, il s’est également inspiré de l’art de vitraux pour l’introduire dans ses sculptures.[réf. nécessaire]

Le Carnaval de Nice

Le [non neutre] carnaval de Nice, moment festif et artistique de l’hiver qui se déroule depuis 1884 à Nice au mois de février, n’a pas laissé Albert Mkhitarian indifférent.[style à revoir] En effet, entre 2007 et 2017, il a travaillé pendant une décennie en tant que sculpteur auprès de la société France Festivités dirigée par la famille Povigna, société qui réalise depuis de longues années les chars du Carnaval de Nice.[réf. nécessaire]

Peinture

Les peintures d’Albert Mkhitarian représentent également une part non négligeable de son œuvre.[Interprétation personnelle ?]

À ses débuts, la plupart de ses tableaux étaient des aquarelles représentant des natures mortes ou des paysages arméniens. Par la suite, il a de plus en plus réalisé des huiles sur toile.

En vivant en France, Albert a étudié de près et synthétisé les différents courants de peinture modernes et contemporains, afin de faire émerger son propre style, qui s’inscrit dans l’art abstrait.

Dans ses peintures, Albert parvient à faire vivre une symphonie de couleurs avec des formes graphiques, des surfaces et des traits divers qui parfois se croisent, parfois se rompent, parfois constituent une continuité en créant des images intéressantes.

En développant son art, Albert est parvenu à synthétiser l’ensemble de son œuvre en créant des liens intrinsèques entre ses sculptures et ses peintures, en transposant les formes de ses sculptures dans le milieu coloré de la peinture.

Expositions

  • Exposition de peintures en Arménie,Iran et États-Unis, 1988-1998.
  • Exposition personnelle de sculptures et d’œuvres graphiques à la galerie Ferrero de Nice, Mars 2005. 
  • Salon d’art au Palais des expositions de Nice, Mars 2006.
  • Exposition de sculptures à la Mairie du 3e arrondissement de Lyon, Janvier 2006. 
  • Biennale Art mondial au Château Baroux, prix remporté dans la catégorie sculpture, Juin  2006.
  • Exposition à la Maison des artistes de Cagnes-sur-Mer, Décembre 2006.
  • Salon d'automne à Paris, discipline sculpture, Novembre 2007. 
  • Exposition de sculptures à la galerie Princesse de Kiev à Nice, 2007
  • Biennale de sculptures 2008 au Musée Renoir à Cagnes Sur Mer « La femme muse et  modèle»[8], Septembre 2008.
  • Salon Lyonnais des artistes arméniens au Palais Bondy à Lyon, Mai 2009.
  • Salon des indépendants au Grand Palais à Paris dans le cadre de « Art en Capital », Novembre 2010.
  • Exposition de sculptures à la Mairie du 17e arrondissement de Paris, Mars 2011.
  • Art Monaco au Grimaldi Forum Monaco, Avril 2012.
  • Monaco,  GemlucArt  Concoure international D’Art Contemporain « Couleurs du Monde », Octobre 2012.
  • Art Monaco au Grimaldi Forum Monaco, Avril 2013.
  • Lyon, Palais Bondy, Xème Salon Lyonnais, Juin 2013.
  • Participation à l’exposition de Marseille à L’hôtel Intercontinental, Hôtel Dieu, Juin 2015.
  • Exposition personnelle de peintures, de sculptures et d’œuvres graphiques au Musée d’art Moderne de Erevan[9](Arménie), Juin 2017.                     
  • Exposition personnelle de peintures, de sculptures et d’œuvres graphiques au Musée Merkurov au sein du Musée de l’architecture nationale Dzitoghtsyan à Gyumri (Arménie), Juillet 2017.     
  • XIe Salon International des Artistes Arméniens au Palais Bondy à Lyon (France), Juin 2018.

Liens externes

Notes et références

Bibliographie