Aller au contenu

Crise de juillet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 mars 2019 à 17:29 et modifiée en dernier par CMI 2017 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

La crise de juillet regroupe l'ensemble des événements qui se sont déroulés en Europe entre le , date de l'attentat de Sarajevo, et le , date de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la Russie. L'enchaînement de ces évènements constitue les causes immédiates du déclenchement de Première Guerre mondiale. Son explication et son interprétation ont provoqué dès le début de la guerre des controverses violentes dans l'opinion publique comme dans la recherche historique des pays belligérants.

Contexte

La double monarchie en juin 1914

portait
Alexander Hoyos, proche conseiller de Leopold Berchold, compte parmi les partisans d'une politique agressive dans les Balkans.

Quelques jours avant l'assassinat de François-Ferdinand, le Kronprinz impérial et royal, les hommes d'État austro-hongrois définissent la nouvelle politique qu'ils souhaitent mener dans les Balkans redécoupés par les deux guerres balkaniques[1].

De plus, face aux tendances centrifuges qui minent la double monarchie, les responsables austro-hongrois sont persuadés qu'ils auront à affronter une guerre ou une révolution, alors que le Reich impérial[a] n'incite plus son allié à la modération, comme les diplomates allemands l'avaient fait en 1913[2]. Les tenants de cette ligne se recrutent parmi les collaborateurs les plus proches de Leopold Berchtold, le ministre austro-hongrois des affaires étrangères, notamment son chef de cabinet Alexander Hoyos[b], son conseiller Franz von Matscheko, les chefs de section[c] Janos Forgach en charge du réseau diplomatique austro-hongrois, Alexander von Musulin[d], en charge de l'Orient, et Friedrich Szápary, l'ambassadeur impérial et royal à Saint-Peterbourg ; ils bénéficient de l'appui de Franz Conrad von Hötzendorf, le belliqueux chef de l'AOK, l'état-major austro-hongrois, et d'Alexander von Krobatin, le ministre commun de la guerre[3]. Ces diplomates perçoivent la situation de la double monarchie sous un œil pessimiste et redoutent « une attaque concentrique contre l'Autriche », impliquant la Russie, la Roumanie et la Serbie[3]. Forts de cette analyse, ces hauts-fonctionnaires parmi les plus importants de la double monarchie aspirent à « éliminer la Serbie comme facteur politique », selon le mot d'Alexander von Krobatin, ministre commun de la guerre[e],[4] : le , le ministre commun des affaires étrangères, Leopold Berchtold, a reçu de l'un de ses principaux collaborateurs, un rapport proposant la mise en œuvre d'une politique plus active dans les Balkans[5].

L'assassinat du Kronprinz impérial et royal

Le , jour du 525e anniversaire de la défaite serbe à Kosovo, à 11 h 30[6], le Kronprinz François-Ferdinand, en visite officielle à Sarajevo, est assassiné par Gavrilo Princip, un nationaliste serbe originaire du Bosnie-Herzégovine[f],[7] ; Cet attentat est le second auquel échappe François-Ferdinand depuis son arrivée à Sarajevo[8]. Le Kronprinz assistait depuis le aux manœuvres de l'armée austro-hongroise en Bosnie-Herzégovine[9].

Gavrilo Princip et ses complices bénéficient de l'appui d'une partie des services secrets de l'armée serbe, sous la responsabilité de Dragutin Dimitrijević, dirigeant d'une société secrète nationaliste, la Main noire, sous le surnom d'Apis[10]. En effet, les conjurés sont entraînés au tir au pistolet et infiltrés en Bosnie-Herzégovine sur ordre de l'organisation par des douaniers serbes membres de la Main noire[11],[10]. Les conjurés ne bénéficient pas du soutien clair de l'ensemble de l'appareil d'État du royaume de Serbie : en effet, le gouvernement serbe, notamment le premier ministre Nikola Pašić, est avisé du passage en Bosnie-Herzégovine d'activistes de la Main noire[12]. Il en informe les représentants austro-hongrois à Belgrade des projets d'attentats[11], tout comme l'ambassadeur serbe à Vienne éclaire le ministre des finances de la double monarchie Leon Biliński sur les risques encourus par l'héritier impérial et royal durant sa prochaine visite à Sarajevo, sans succès[g],[13].

Enfin, les conjurés tirent également parti des multiples négligences des autorités du condominium lors de la visite du couple archiducal[14] alors qu'il n'avait pas été inquiété durant son séjour en Bosnie-Herzégovine, que ce soit lors de la visite du bazar de la ville ou durant leur séjour à la station thermale de Ilidze[15]. Le dispositif de sécurité avait été allégé[14], le couple se déplace en voiture ouverte[15] et le parcours du cortège dans Sarajevo publié dans la presse locale quelques jours auparavant, L'attentat a lieu alors que la voiture du François-Ferdinand manœuvre pour rebrousser chemin, le chauffeur s'étant égaré dans les rues de la ville[14].

L'implication des services de renseignements serbes n'est démontrée sans équivoque qu'en 1919, Cependant, les policiers austro-hongrois parviennent à démontrer la complicité de douaniers serbes dans la fourniture des armes utilisées lors de l'attentat par la Serbie et dans le franchissement clandestin de la frontière par les conjurés en charge de l'attentat[10],[4]. Dès le , les conjurés encore en liberté sur le territoire austro-hongrois sont arrêtés et les enquêtes diligentées par la police austro-hongroise mettent en évidence de multiples tentatives d'attentats depuis 1903, organisés avec le soutien des services secrets, des autorités douanières, de militaires et d'hommes politiques serbes[12].

Crise austro-serbe

Entre le , date de l'assassinat de François-Ferdinand, et le , date des premières opérations militaires, les principaux protagonistes sont serbes et austro-hongrois, définissant les contours d'une crise bilatérale entre la double monarchie et le royaume de Serbie.

La Serbie face à l'attentat

Dès l'annonce de l'attentat, le premier ministre serbe, Nikola Pašić, alors en campagne électorale[12], envoie des signaux contradictoires à ses homologues européens ; ces réactions sot scrutés à la loupe par le gouvernement austro-hongrois[16].

Le gouvernement royal se désolidarise rapidement des activités de la Main noire à l'origine du régicide du , par une lettre circulaire adressée à l'ensemble des diplomates serbes, appelant à agir avec la plus grande fermeté ; cependant, il ajoute à ce désaveu un appel à distinguer les activistes serbes et les officiels du royaume, et il ne prononce aucune sanction, ni contre Dragutin Dimitrijević, le principal animateur de la société secrète, ni contre l'instable représentant du royaume à Saint-Petersbourg, Miroslav Spalaïkovitch, qui multiplie les provocations[h],[12],[17] : dès le , le diplomate serbe menace d'une offensive serbe en Bosnie-Herzégovine[18]. Enfin, le premier ministre Nikola Pašić, alors en campagne électorale, surenchérit également, se montrant maladroit devant le corps diplomatique, puis affichant un « silence hautain »[19].

Si le gouvernement serbe condamne officiellement l'attentat, les Serbes sont beaucoup moins mesurés à l'annonce de l'attentat, manifestant leur contentement de façon spontanée à l'annonce de l'assassinat du Kronprinz austro-hongrois[16]. Parallèlement à ces manifestations souvent privées, la presse nationaliste exprime son contentement à l'annonce de l'attentat[18], dépeignant les conjurés en des termes particulièrement élogieux[4]. L'ensemble des articles reprenant cette position sont soigneusement signalés au gouvernement serbe par le représentant austro-hongrois à Belgrade, qui joint à l'appui de ce signalement un dossier les recensant tous[4].

Les diplomates austro-hongrois n'insistent ni sur la condamnation du régicide par le gouvernement royal, ni sur les premières mesures gouvernementales contre les « éléments anarchistes », comme les qualifie Nikola Pašić[20]. En effet, les rapports de la représentation austro-hongroise à Belgrade ignorent simplement l'impuissance gouvernementale face aux manifestations de joie populaire nombreuses dans le royaume à l'annonce de l'attentat[18].

Hésitations et premières initiatives austro-hongroises

Rapidement après l'annonce de l'attentat, les principaux responsables politiques de la double monarchie, qu'ils soient autrichiens ou hongrois se divisent sur la conduite à adopter dans la crise ouverte par l'assassinat du Kronprinz impérial et royal[4].

François-Joseph, réservé sur une issue militaire, développe sa position rapidement après l'attentat. Il souhaite non seulement engager la monarchie dans un conflit avec la Serbie sur des certitudes, comme il souhaite obtenir l'accord de l'ensemble des dirigeants autrichiens et hongrois pour une action dirigée contre Belgrade[3].

L'enquête débute ainsi dès l'arrestation des auteurs de l'attentat : Princip est interrogé pour la première fois quelques heures après son arrestation ; en dépit des déclarations de Princip et de l'un de ses complices arrêté en même temps, l'enquête progresse, accélérée par les arrestations de plus en plus nombreuses dans les milieux nationalistes serbes du condominium, ainsi que par les déclarations de l'un des conjurés, Danilo Ilić, lors de son interrogatoire le [21].

Parallèlement, l'empereur-roi multiplie les initiatives en direction du premier ministre hongrois, Istvan Tisza, dans un premier temps hostile à toute initiative austro-hongroise en direction de la Serbie. Sur son ordre, Leopold Berchtold, le ministre commun des affaires étrangères le rencontre dès le afin de sonder ses intentions[22].

En dépit de cette division, ils se montrent tous partisans de se tourner vers Berlin afin de connaître la position officielle du Reich dans la crise en cours[23].

Dès l'assassinat, les responsables austro-hongrois multiplient les initiatives pour permettre à la monarchie danubienne un renforcement de puissance à la faveur de la crise qui frappe la double monarchie.

Les responsables austro-hongrois présentent l'assassinat comme une attaque contre la double monarchie et la dynastie des Habsbourg-Lorraine[4]. Cette analyse est reprise par les futurs interlocuteurs d'Alexander Hoyos : Friedrich Naumann, lors de sa rencontre avec le diplomate austro-hongrois, estime vital pour la double monarchie d'« anéantir la Serbie » le plus rapidement possible, afin de placer la Russie et la France devant le fait accompli[24].

Rapidement, le conseil de la couronne austro-hongroise[i] cherche à obtenir le soutien du Reich dans la crise juste ouverte[25].

Le ministre austro-hongrois des affaires étrangères, Leopold Berchtold, dépêche à Berlin son directeur de Cabinet, Alexander Hoyos, afin de convaincre le Reich de la justesse de la position austro-hongroise[26]

le Reich, acteur précoce de la crise

Dès l'assassinat du Kronprinz austro-hongrois, la recherche du soutien allemand constitue la principale des préoccupations austro-hongroises.

De plus, dans les jours suivant l'assassinat de François-Ferdinand, le gouvernement allemand fait savoir officieusement son soutien aux initiatives austro-hongroises. Le 5 juillet, une semaine après l'attentat, une mission diplomatique austro-hongroise est envoyée à Berlin, afin de permettre à la double monarchie de connaître précisément la position du Reich dans la crise en cours[2]. Muni du rapport Matscheko actualisé pour la circonstance et de divers documents, notamment une lettre autographe de François-Joseph à Guillaume II, Alexander Hoyos, l'un des proches collaborateurs de Leopold Berchtold, rencontre notamment le Kaiser Guillaume II, le chancelier du Reich Theobald von Bethmann-Hollweg, et obtient officiellement le soutien du Reich pour appuyer la réponse austro-hongroise au régicide[27].

De plus, les diplomates allemands informent précocement, dès le leurs collègues austro-hongrois que le gouvernement du Reich attend une action vigoureuse de la double monarchie face à la Serbie[2]. Le , Gottlieb von Jagow, alors ministre des affaires étrangères du Reich, informe les diplomates allemands de la position du Reich dans la crise en cours, notamment l'ambassadeur à Rome[28].

L'ultimatum du 23 juillet

Fort de l'appui du Reich, Leopold Berchtold prépare du point de vue diplomatique l'« expédition de châtiment »[26].

Les diplomates austro-hongrois préparent ainsi un note diplomatique comportant un ultimatum rédigé minutieusement pour être repoussé par le gouvernement serbe[25]. Cependant, l'envoi de cette note doit être approuvé par l'ensemble des dirigeants de la double monarchie, Istvan Tisza, le premier ministre hongrois, continue à exprimer son opposition à toute action belliqueuse contre le gouvernement serbe. En effet, le Hongrois se montre farouchement hostile à toute expansion territoriale territoriale de la double monarchie dans les Balkans : ce n'est qu'au terme d'une semaine de négociations entre les responsables austro-hongrois que Tisza, ayant obtenu la garantie qu'aucune annexion importante ne suivra la défaite serbe, se prononce en faveur de l'envoi d'un ultimatum à Belgrade[29].

Remis le 23 juillet au gouvernement serbe, la note austro-hongroise reçoit une réponse dans les délais impartis, le 25. Les Serbes acceptent les termes de la note, repoussant seulement la participation de policiers austro-hongrois aux investigations menées sur le territoire serbe[25].

La réponse serbe ne satisfait pas les diplomates austro-hongrois, dont le représentant à Belgrade, ce qui entraîne la rupture des relations diplomatiques entre la double monarchie et la Serbie dès le [30].

Crise européenne

L'échec de la politique de localisation

Dès le , lendemain de la remise de l'ultimatum, les diplomates allemands et austro-hongrois tentent de limiter les implications internationales de leur politique belliciste, en mettant en avant le caractère bilatéral, austro-serbe, de la confrontation[25].

Le même jour, les diplomates allemands reçoivent une note rappelant la position des puissances centrales, donnant à la crise austro-serbe une dimension bilatérale. Les Allemands insistent notamment sur les conséquences d'une intervention russe dans la crise en cours, souhaitant « intimider » la France, la Grande-Bretagne et l'Italie, et les empêcher ainsi de s'immiscer dans le différend austro-serbe[25].

Ainsi, les diplomates allemands font ainsi savoir à leurs interlocuteurs que toute intervention d'une tierce puissance dans le différend austro-serbe obligerait le Reich à se porter au secours de son allié, tandis que le gouvernement du Reich repousse une proposition de médiation britannique[30].

Les autres grandes puissances dans la crise

La crise austro-serbe incite les grandes puissances à une grande prudence ; cependant, rapidement, leurs représentants prennent conscience de leurs intérêts, et mettent en place différentes stratégies pour sortir de la crise[23].

Le gouvernement impérial russe est ainsi le premier à analyser les conséquences possibles de la crise austro-serbe sur l'influence de la Russie dans les Balkans[26]. Depuis le dénouement de la crise bosniaque, les Russes renforcent leurs liens avec la Serbie, tandis que l'empire des Tsars connaît depuis la fin des guerres balkaniques une crise politique, marquée par les hésitations entre les bellicistes, menées par Sergueï Sazonov, et les partisans d'une politique plus modérée, regroupés autour de Vladimir Kokovtsov, le ministre russe des finances ; au début de l'année 1914, à la demande expresse du gouvernement français, ce dernier est renvoyé, marquant la victoire des bellicistes dans les luttes de pouvoirs internes au gouvernement russe[31]. Dès le , la presse nationaliste, relayée par le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Sazonov, multiplie les déclarations incendiaires, appelant à soutenir la Serbie par solidarité slave[23]. Le , les ministres les plus nationalistes du gouvernement impérial appellent Nicolas II à la fermeté : ainsi, Sergueï Sazonov et Alexandre Krivocheïne, le ministre de l'agriculture, défendent l'un et l'autre une intervention aux côtés des Serbes et emportent l'adhésion de leurs collègues[32] ; cette intervention doit dans un premier temps se limiter à un soutien diplomatique[32].

Le principal allié de l'empire russe, la France, se trouve dans une situation peu confortable ; son armée est en cours de modernisation, souffrant de multiples lacunes, notamment dans le domaine de l'artillerie lourde, mais elle redoute de perdre l'alliance de la Russie, qui n'a pas été soutenue face à l'annexion austro-hongroise de la Bosnie-Herzégovine[26].

La Grande-Bretagne, traditionnelle garante d'une équilibre des puissances sur le continent, tarde à s'impliquer dans la crise ; peu sensible aux affaires balkaniques, le gouvernement britannique soutient à la fois la France, son allié, mais aussi sa politique de maintien de l'équilibre européen, donc de lutte contre l'hégémonie allemande en Europe qui découlerait d'une victoire austro-hongroise face à la Serbie[26].

Tentatives de médiations

Le , après la remise de la réponse serbe à la note austro-hongroise, le chargé d'affaires austro-hongrois à Belgrade rompt les relations diplomatiques entre la double monarchie et la Serbie, faisant craindre aux responsables européens une guerre austro-serbe[25].

Dès le , l'ensemble des chancelleries européennes multiplient les initiatives afin de limiter l'impact de la crise[30].

Ces initiatives sont lancées alors que la diplomatie austro-hongroise devient mutique, Berchtold et ses proches conseillers espérant des concessions serbes[33] ; dans ce contexte, les diplomates austro-hongrois en poste en Europe se voient pressés d'inciter leurs supérieurs à faire preuve de modération dans la formulation de leurs revendications face à la Serbie[33].

Face à ce silence, le cabinet britannique propose donc la réunion d'une conférence destinée à résoudre par la diplomatie la crise en cours, mais essuie un sec refus de la part de Berlin, ferme soutien de son allié[30]. Devant ce refus, le premier ministre britannique propose alors la tenue de pourparlers bilatéraux, austro-hungaro-serbes, qui suspendraient toutes les opérations militaires dans l'attente des résultats : appuyé par le Reich, Leopold Berchtold, le ministre austro-hongrois des affaires étrangères, refuse cette solution[30].

Mobilisations

Parallèlement à cette activité diplomatique, les principaux pays directement impliqués dans la crise mobilisent leurs troupes. Franz Conrad von Hötzendorf, le chef d'état-major austro-hongrois avait imposé un calendrier serré prenant en compte les délais nécessaires à la mobilisation de l'armée commune[25].

Déclarations de guerre

Inquiet devant la multiplication des propositions d'ouverture de négociations, Leopold Bechtold décide le d'adresser une nouvelle note, dans laquelle la double monarchie déclare la guerre à la Serbie. Cette note est adressée le lendemain au petit matin[30].

Notes et références

Notes

  1. Entre 1871 et 1945, le nom officiel de l'État national est Deutsches Reich, simplement désigné par le terme de « Reich » par la suite.
  2. Celui-ci est envoyé à Berlin dans les jours qui suivent l'attentat du 28 juin pour sonder les intentions du Reich.
  3. le ministère austro-hongrois des affaires étrangères est divisé en sections.
  4. Celui-ci est chargé de la rédaction de la note du 23 juillet 1914 à la Serbie.
  5. L'Autriche-Hongrie est en réalité composée de l'Autriche, de la Hongrie, qui ont des institutions propres et partagent la gestion commune de l'armée, de la diplomatie et de l'administration de la Bosnie-Herzégovine.
  6. Occupé depuis 1878, annexé en 1908, la Bosnie-Herzégovine n'est attribuée ni à l'Autriche, ni à la Hongrie, mais administré conjointement par les deux parties de la double monarchie dans le cadre d'un condominium.
  7. L'administration du condominium est placée sous la responsabilité du ministre commun des finances de la double monarchie.
  8. Dans de multiples interviews, le diplomate serbe justifie l'assassinat du Kronprinz austro-hongrois.
  9. Le conseil de la couronne austro-hongroise réunit, sous la présidence de l'empereur-roi les ministres communs, le président du conseil autrichien et le premier ministre hongrois.

Références

  1. Renouvin 1934, p. 198.
  2. a b et c Renouvin 1934, p. 201.
  3. a b et c Bled 2014, p. 67.
  4. a b c d e et f Renouvin 1934, p. 200.
  5. Seiti 2015, p. 13.
  6. Krumeich 2014, p. 69.
  7. Renouvin 1934, p. 199.
  8. Bled 2014, p. 62.
  9. Bled 2014, p. 61.
  10. a b et c Bled 2014, p. 63.
  11. a et b Krumeich 2014, p. 70.
  12. a b c et d Krumeich 2014, p. 72.
  13. Bled 2014, p. 65.
  14. a b et c Krumeich 2014, p. 71.
  15. a et b Clark 2013, p. 370.
  16. a et b Clark 2013, p. 387.
  17. Clark 2013, p. 390.
  18. a b et c Clark 2013, p. 388.
  19. Clark 2013, p. 391.
  20. Krumeich 2014, p. 77.
  21. Clark 2013, p. 384.
  22. Bled 2014, p. 68.
  23. a b et c Renouvin 1934, p. 202.
  24. Krumeich 2014, p. 78.
  25. a b c d e f et g Renouvin 1934, p. 204.
  26. a b c d et e Renouvin 1934, p. 203.
  27. Krumeich 2014, p. 80.
  28. Krumeich 2014, p. 85.
  29. Krumeich 2014, p. 84.
  30. a b c d e et f Renouvin 1934, p. 205.
  31. Sumpf 2017, p. 28.
  32. a et b Clark 2013, p. 469.
  33. a et b Clark 2013, p. 477.

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Liens externes