Eugène Bourgouin
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Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 1251, 1 pièce, -)[1] |
Eugène Bourgouin, né Marie Joseph Eugène Bourgouin, (Reims, [2] - Paris, ) est un statuaire français.
Son nom est fréquemment écorché sous la forme Bourgoin, le u disparaissant, comme sur la plaque de la rue Bourgouin à Reims ou sur la base Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées.
Biographie
Eugène Bourgouin participe au chantier de restauration de la cathédrale de Reims. A 18 ans, il est présenté à l'atelier de Louis-Ernest Barrias où il rencontre de grands maître de la peinture et de l'architecture. Il entre à l’École nationale des arts décoratifs à Paris en 1901, puis à l’École des beaux-arts.
Sociétaire de la Société nationale des beaux-arts, il est l’auteur de projets pour travaux d’orfèvrerie, dont la couronne du Sacré-Cœur de Montmartre. Il réalise des statues, des bustes, des objets religieux, des médailles, des objets pour le musée du Luxembourg, de Sèvres ou le palais Galliera.
Il s'occupe de monuments décoratifs comme les monuments aux morts, celui du collège Stanislas de Paris, de la ville de Salins, de Cocumont, de Warmeriville, de Lamarque, à Reims au cimetière du Sud, celui de la Martinique.
Il fait un mariage mondain en épousant à Clessy (Saône-et-Loire), en 1923, Françoise de Ponnat, fille du baron Henri de Ponnat et de la baronne, née de Boutechoux de Chavanes Le Roy de Buxières.
Il est membre de la société rémoise des arts décoratifs
Il repose au Cimetière du Nord auprès de son grand père Jacques Bourgouin ,bonnetier rémois.
Hommage
Une rue porte son nom à Reims. Un timbre personnalisé à son effigie réalisé par Roland Irolla est émis le 21 juin 2019 (premier jour)[3].
Œuvres
Sculptures
- Jeanne d'Arc, épreuves acquises par le Musée des arts décoratifs de Paris, les Musées de Reims et d’Orléans.
- La Couronne du Sacré-Cœur, bronze doré , émaux et pierres, pour le Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, 1906
- La Prière, bronze
- La Patrie
- Enfant à la Colombe, exposé au Musée du Luxembourg,
- Désespérance[4],
- Ondine[5]
- Monument aux morts de la Verrerie au Cimetière du Sud.
- Monument aux morts de Warmeriville, 1925[6].
- Buste de Ernest Lefèvre-Dérodé (1853-1913) , compositeur et directeur de L'école de musique de Reims, au cimetière du Nord à Reims
- Buste du docteur Armand
- La Vierge Immaculée, chapelle des filles de la Charité, rue Féry à Reims
- Saint-Benoît, statue en marbre blanc, église Saint-Benoît à Reims, avec Adrien Sénéchal
Notes et références
- « ark:/36937/s005b097448dc91a », sous le nom BOURGOUIN Eugène (consulté le )
- Archives de la Marne, commune de Reims, acte de naissance no 372, année 1880 (consulté le 17 octobre 2014)
- Reims : un événement philatélique en mémoire du sculpteur Eugène Bourgoin
- Désespérance, Acquisition en 1907. Attribution au Musée National d'Art Moderne, 1916.
- Tête de fillette aux macarons (Ondine)
- « Monument aux morts de la guerre 1914-1918 à Warmeriville », notice no IA51000501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 18 mars 2016
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Réunion des Musées nationaux : Bourgouin Eugène (1880-1924)
- Page sur Eugène Bourgouin
- Le monument aux morts de Warmeriville (Marne)
Image externe | |
Médaille par Eugène Bourgouin Collection BIU Santé - Licence ouverte |