Cloridorme
Cloridorme | ||||
Le village de Cloridorme en 1940 | ||||
Administration | ||||
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Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région | Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | |||
Subdivision régionale | La Côte-de-Gaspé | |||
Statut municipal | Municipalité de canton | |||
Code postal | G0E 1G0 | |||
Constitution | ||||
Démographie | ||||
Gentilé | Cloridormien,Cloridormienne | |||
Population | 670 hab.[1] (2018) | |||
Densité | 4,2 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 49° 11′ 00″ nord, 64° 50′ 00″ ouest | |||
Superficie | 15 973 ha = 159,73 km2 | |||
Divers | ||||
Code géographique | 03010 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
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Cloridorme est une municipalité de canton du Québec au Canada située dans la municipalité régionale de comté de La Côte-de-Gaspé en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. En plus du village de Cloridorme en tant que tel, la municipalité comprend cinq hameaux : Cloridorme-Ouest, L'Anse-aux-Canons, Petite-Anse, Pointe-à-la-Frégate et Saint-Yvon. Lors du recensement de 2016, Cloridorme avait une population de 671 habitants.
Toponymie
La première installation de résidents se situait vraisemblablement en bas de la côte de l'église. De là, on peut y admirer une petite baie étroite avec un enrochement de chaque côté. On y pouvait y voir un "enclos où les eaux y dorment" d'où le nom de Cloridorme qui réfèrerait alors à un lieu plutôt qu'à un personnage[2]. En outre, l'orthographe a été modifié en 1835. L'utilisation de la lettre "h" a été abondamment réduite. Par exemple, "rhythme" est devenu "rythme", scholarité est devenu "scolarité", et "chlos" est devenu "clos". Donc, cela accrédite la thèse que le canton de Cloridorme fut nommé en représentation d'un "enchlos" quelconque, vraisemblement deux baies, celle de Petit Cloridorme l'autre du Grand Cloridorme ... qui s'écrivait "chlrorydormes"... devenu plus tard "cloridorme" après la réforme de l'orthographe de 1835. Évidemment, avant que la réforme de l'orthographe arrive à Chlorydorme, ça a pris quelques années sinon une ou deux décennies. "Chlorydormes" de divise en deux parties : "Chlos" en vieux français signifiant "Clos" dont le sens est explicite et "Dorme" signifiant "calme". Ajoutons que "kloé" signifie "verdoyant" en grec acien. Donc les chlorydormes pourraient aussi représenter une vallée verdoyante et calme ou une anse verdoyante et calme.
Géographie
Cloridorme, anciennement écrit Chlorydormes, apparaît sur les cartes anciennes au premier tiers du 19è siècle vers 1840. Il est situé sur le littoral sud du golfe du Saint-Laurent sur la péninsule gaspésienne à 630 km au nord-est de Québec et à 85 km au nord-ouest de Gaspé. La municipalité de canton fait partie de la municipalité régionale de comté de La Côte-de-Gaspé dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine[3].
Hameaux
En plus du noyau villageois de Cloridorme, le canton s'est développé autour de cinq hameaux : Cloridorme-Ouest, L'Anse-aux-Canons, Petite-Anse, Pointe-à-la-Frégate et Saint-Yvon.
Municipalités limitrophes
Petite-Vallée | Golfe du Saint-Laurent | |||
Grande-Vallée | N | |||
O Cloridorme E | ||||
S | ||||
Rivière-Saint-Jean |
Histoire
Les premiers habitants de Cloridorme étaient normalement des pêcheurs en provenance soient des Iles Jersey, soient des Iles St-Pierre et Miquelon, soient de la région de Montmagny au Québec. Un document d'archives indique un lieu ou une propriété familiale nommé Chlorydormes à Jersey appartenant la famille Gibaut de la paroisse de St-John aux Iles Jersey, [4] Gibaut qui a habité la Gaspésie au début du 20è siècle a baptisé sa terre Chlorydormes à son retour aux Iles Jersey. Là-bas, Chlorydorme est un espace rural, en l'occurrence une ferme, sise sur la rue de l'Étocquet, dans la paroisse St-John[5].
En outre, la recherche de Georges Le Feuvre démontre l'apport des Jersyais dans le peuplement primaire de la Gaspésie dont Cloridorme. Ladite recherche mentionne notamment que Lewis Gibaut, ami de Georges Godfray de Grand-Étang, un village voisin de Cloridorme, et qui a travaillé pour William Hyman and Sons, retourna mourir à Chlorydormes, dans la paroisse de St-John aux Iles Jersey[6]. Mais Chlorydorme en Gaspésie fut fondé avant le Chlorydorme de Jersey.
Donc, l'expression Chlorydormes, devenue Cloridorme avec le temps, parle d'elle-même. Elle désigne un espace clos et calme. À Cloridorme, il y en a deux deux baies formant les Grand et le Petit Cloridormes. Comme le village de St-Yvon, du même canton, fut fondé postérieurement à Cloridorme par un citoyen d'origine européenne (probablement française), on peut penser qu'il y avait initialement trois chlorydormes dans le canton parce que St-Yvon compte une baie qui pouvait s'ajouter aux deux autres baies de Cloridorme. Et il y a toujours trois baies dans le canton de Cloridorme incluant celle de St-Yvon.
Par la suite, des pêcheurs en provenance de Montmagny s'installèrent[7]. Paul Coulombe y arriva en 1938. Il fut suivi par Pierre Huet, un Normand qui pêchait à Percé. En 1860, les compagnies de pêche Fruing et Hyman établirent des comptoirs à Pointe-à-la-Frégate. En 1878, la première chapelle de Cloridorme fut inaugurée. Cette chapelle utilisa la cloche du navire Swordfish qui avait fait naufrage à Gros-Morne en 1867. En 1894, la cloche fut remplacée par une plus grosse et la cloche du Swordfish fut installée à l'école de Pointe-à-la-Frégate où elle resta jusqu'en 1960[8].
En 1900, la paroisse catholique de Sainte-Cécile-de-Cloridorme fut érigée canoniquement et regroupait alors les villages de Pointe-à-la-Frégate, Cloridorme, Saint-Yvon (anciennement appelé Pointe-Sèche) et Grand-Étang. En 1936, le curé Fortin fonda une colonie forestière dans l'arrière-pays nommée Saint-Thomas-de-Cloridorme où on construisit plusieurs moulins de sciage et une chapelle[8].
Le , une torpille fut lancée par le sous-marin allemand U-517 et toucha le cap de Saint-Yvon, ratant sa cible, un navire à vapeur chargé de bois nommé Meadcliffe Hall[8].
Démographie
Administration
Personnalités
- Bertrand Coulombe ,officier mécanicien-Garde côtière canadienne.
- Claudine Roy, femme d'affaires
- Elzéar Dufour, homme d'Église catholique qui fut missionnaire à Cloridorme
- Georges-Guillaume Frève, homme d'Église catholique qui fut missionnaire à Cloridorme
- Jean-Claude Bernatchez, professeur en relation de travail à l'Université du Québec à Trois-Rivières[11] et auteur de livres sur les relations industrielles[12]
- Joseph-Cajétan Bérubé, homme d'Église catholique qui fut missionnaire à Cloridorme
- Suzanne Côté, nommée juge à la Cour Suprême du Canada en 2014
Notes et références
- Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Décret de population 2018 », sur mamh.gouv.qc.ca, (consulté le )
- « Cloridorme (municipalité de canton) - La Mémoire du Québec », sur www.memoireduquebec.com (consulté le )
- Répertoire des municipalités : Cloridorme, page consultée le 10 janvier 2011
- Toponymie : Cloridorme
- (en-GB) « Archives and collections online », sur Jersey Heritage (consulté le )
- (en) Georges Le Feuvre, « Gaspesians of Gaspe Descent », (consulté en )
- John LeScelleur, « Cloridorme, un résumé d'histoire », Revue d'histoire de la Gaspésie, , Volume 9
- Jean-Marie Fallu, Une histoire d'appartenance : La Gaspésie, vol. 7, Sainte-Foy (Québec), Les Éditions GID, , 557 p. (ISBN 2-922668-37-1), p. 151-156.
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Cloridorme, CT » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Cloridorme, CT » (consulté le )
- Service de soutien pédagogique et technologique, Université du Québec à Trois-Rivières, « Université du Québec à Trois-Rivières - Bottin », sur oraprdnt.uqtr.uquebec.ca (consulté le )
- « Presses de l'Université du Québec », sur www.puq.ca (consulté le )
Annexes
Articles connexes
- Rivière du Petit-Cloridorme
- Rivière du Grand-Cloridorme
- Rivière de la Petite Vallée
- La Côte-de-Gaspé
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :