Aller au contenu

Cristina Peri Rossi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 14 novembre 2021 à 21:40 et modifiée en dernier par Armide1686 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Cristina Peri Rossi
Description de l'image Cristina Peri.jpg.
Nom de naissance Cristina Peri Rossi
Naissance (82 ans)
Montevideo, Drapeau de l'Uruguay Uruguay
Pays de résidence Drapeau de l'Espagne Espagne
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Espagnol

Cristina Peri Rossi, née à Montevideo le , est une poétesse, traductrice, nouvelliste et romancière uruguayenne.

Biographie

Après une licence de littérature comparée, elle commence à écrire en 1963. Elle publie des nouvelles (Los Museos abandonados, 1968 ; Indicios pánicos, 1970) et un recueil de poèmes érotiques, Evohé (1971), qui fait scandale par son expression sans fard du lesbianisme.

Elle s'exile en 1972, sous le gouvernement autoritaire de Bordaberry, et après s’être réfugiée à Paris et à Berlin, s’installe à Barcelone en 1974. La poétesse espagnole Ana María Moix l’accueille. Elle obtient la nationalité espagnole en 1975, tout en conservant sa nationalité uruguayenne.

Ses nombreux recueils de poèmes la placent parmi les poètes les plus importants de langue espagnole : Descripción de un naufragio, 1974 ; Europa después de la lluvia, 1987 ; Las musas inquietantes, 1999 ; Estado de exilio, 2003 ; Estrategias del deseo, 2004; Playstation, 2009 (Prix de la Fondation Loewe).

Cristina Peri Rossi excelle dans l’art de la nouvelle. Parmi ses recueils, on compte La tarde del dinosaurio, 1976 ; La rebelión de los niños, 1980 (traduits et rassemblés sous le titre Le Soir du dinosaure en 1985) ; Una pasión prohibida, 1986 ; Desastres íntimos, 1997... Une écriture à la fois poétique et sèche, alliée à une science impitoyable de la chute, en font une nouvelliste hors de pair. Elle fait souvent allusion à la répression en Amérique latine, et plus particulièrement à la dictature uruguayenne qui emprisonna Nelson Marra ou Hiber Conteris. À travers une biographie, elle rendit hommage à Julio Cortázar.

Elle a aussi publié plusieurs romans, dont seul Solitario de amor (1988) a été traduit, sous le titre L’Amour sans elle (1997).

L'œuvre de Cristina Peri Rossi a été couronnée par le Prix Cervantes 2021, récompense littéraire la plus importante en langue espagnole[1].

Bibliographie

Sélection des ses œuvres en espagnol

  • Julio Cortázar (essai sur cet écrivain)
  • Viviendo (1963)
  • Los museos abandonados (1968)
  • El libro de mis primos (1969)
  • Indicios pánicos (1970)
  • Evohé (1971)
  • Descripción de un naufragio
  • Diáspora (1976)
  • La tarde del dinosaurio (1976)
  • Lingüística general (1979)
  • La rebelión de los niños (1980)
  • El museo de los esfuerzos inútiles (1983)
  • La nave de los locos (1984)
  • Una pasión prohibida (1986)
  • Europa después de la lluvia (1987)
  • Solitario de amor (1988)
  • Cosmoagonías (1988)
  • Fantasías eróticas (1990
  • Acerca de la escritura (1991).
  • Babel bárbara (1991),
  • La última noche de Dostoievski (1992)
  • La ciudad de Luzbel y otros relatos (1992)
  • Otra vez Eros (1994)
  • Aquella noche (1996)
  • Inmovilidad de los barcos (1997)
  • Desastres íntimos (1997)
  • Poemas de amor y desamor (1998)
  • Las musas inquietantes (1999)
  • El amor es una droga dura (1999)
  • Estado de exilio (2003)
  • Por fin solos (2004)
  • Estrategias del deseo (2004)
  • Playstation (2009), Prix de la Fondation Loewe

Traductions françaises

À ce jour, seuls trois de ses livres ont été traduits: un essai, un roman, et un recueil de nouvelles. Sa poésie, encore inédite en français, est en cours de traduction par Stéphane Chaumet et Katia-Sofia Hakim[2].

  • Quand fumer était un plaisir (Toute Latitude, 2016), essai traduit par Laurent Tranier.
  • L'amour sans elle (Phébus, 1997), roman traduit par Denis Tagu et Jean-Pierre Henry.
  • Le Soir du dinosaure (Actes Sud, 1985), recueil de nouvelles traduit par Françoise Campo-Timal, Laure Guille-Bataillon et Vincent Batailllon. Ce livre obtient en 2015 le Prix Nocturne décerné par la revue Le nouvel Attila qui récompense un texte épuisé d’inspiration insolite ou fantastique.

Commentaires

  • (en) Cynthia A. Schmidt, « A Satiric Perspective on the Experience of Exile in the Short Fiction of Cristina Peri Rossi », dans Fernando Alegría (en) et Jorge Ruffinelli, Paradise Lost or Gained? The Literature of Hispanic Exile, Texas, Arte Publico Press, , p. 218-227.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (es) Carles Geli, Javier Rodríguez Marcos, Andrea Aguilar, « La uruguaya Cristina Peri Rossi, ganadora del Premio Cervantes 2021 », sur El País, (consulté le )
  2. (es) « Traducción y traductores en la obra poética de Cristina Peri Rossi », sur Cita Cultural Francesa con Granada (consulté le )