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Fudoki

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Les fudoki (風土記?) sont des rapports commandés par l'impératrice Gemmei en 713 qui rapportent les coutumes, l'histoire, les traditions orales et les notes géographiques de chacune des provinces du Japon. Ils contiennent des documents agricoles, géographiques, historiques et mythologiques ainsi que des éléments du folklore japonais[1]. Les manuscrits des fudoki documentent également les mythes locaux, des rituels et des poèmes qui ne sont pas mentionnés dans les chroniques Kojiki et Nihon Shoki, qui sont les documents les plus importants de la mythologie ancienne et de l'histoire nationale. Dans le cadre de l'unification nationale, la cour impériale adopte une série de codes pénaux et administratifs appelés ritsuryō et incite les provinces établies par ces lois à exercer un plus grand contrôle sur eux[2].

Seulement cinq de ces fudoki ont été conservés. Il s'agit de ceux des provinces de Bungo, de Hizen, de Harima, de Hitachi et d'Izumo.

Rouleau du plus ancien fudoki encore existant de la province de Harima conservé à la bibliothèque centrale de Tenri dans la préfecture de Nara

Dans le sens le plus étroit, les fudoki se référent aux enregistrements les plus anciens appelés Kofudoki (古風土記?) écrits à l'époque de Nara. La compilation des kofudoki, commencée en 713, est achevée sur une période de vingt ans[1]. À la suite de la réforme de Taika en 646 et du code de Taihō mis en œuvre en 701, il est nécessaire de centraliser et solidifier le pouvoir de la cour impériale. Cela comprend la comptabilité pour les terres sous son contrôle. Selon le Shoku Nihongi, l'impératrice Gemmei publie en 713 un décret ordonnant à chacun des gouvernements provinciaux (ja:国衙, kokuga?) de collecter et communiquer les informations suivantes[1][3] :

  • Les noms des districts et des cantons.
  • Les ressources naturelles et les êtres vivants.
  • La fertilité des sols.
  • L'étymologie des noms des entités géographiques, comme les montagnes, les plaines et les rivières.
  • Les mythes, légendes et contes rapportés oralement par les personnes âgées.

Une exigence relative aux noms de lieux veut qu'ils soient écrits avec deux caractères kanji avec des connotations positives[1] ce qui entraîne à l'occasion des changements de nom. Hayatsuhime (速津媛?) par exemple devient Hayami (速見?) et Ishinashi no Oki (無石堡?), Ishii (石井?).

Au moins 48 des provinces Gokishichidō constituent leurs propres documents mais seul celui d'Izumo nous est parvenu presque complet. Des éléments des documents de Hizen, Bungo, Harima et Hitachi restent et quelques passages de différents volumes restent dispersés dans différents livres[1]. Ceux de Harima et Hizen sont désignés trésors nationaux.

Voici une liste de manuscrits existants et de passages épars[4][5].

Hokurikudō

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Notes et références

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Bibliographie

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  • Kichirō Akimoto, Nihon Koten Bungaku Taikei 2 : Fudoki, Tōkyō, Iwanami Shoten, (ISBN 4-00-060002-8)
  • Ryō Nemoto, Hitachi Fudoki : Sono rekishi to bungaku (texte du Fudoki de Hitachi, avec traduction en japonais moderne et commentaire), Nagareyama, Chiba, Ronshobō shuppan, 1974,1986
  • Masaru Sakamoto, Zusetsu Chizu to Arasuji de Wakaru! Fudoki, Seishun Publishing, (ISBN 978-4-413-04301-4)
  • Noriyuki Kojima, Kōjirō Naoki, Kazutami Nishimiya, Susumu Kuranaka, Masamori Mōri et Setsuya Uegaki, Nihon no Koten wo Yomu 3 Nihon Shoki Ge • Fudoki, Shogakukan, (ISBN 978-4-09-362173-1)
  • Louis Frédéric, Le Japon, dictionnaire et civilisation, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1419 p. [détail des éditions] (ISBN 2-221-06764-9)

Liens externes

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