Adolf Diekmann
Adolf Diekmann | ||
Naissance | Magdebourg, Empire allemand |
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Décès | (à 29 ans) Normandie, France Mort au combat |
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Allégeance | République de Weimar Troisième Reich |
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Arme | Waffen-SS | |
Grade | Commandant | |
Années de service | – 1944 | |
Commandement | 1er bataillon régiment Der Führer 2e division SS Das Reich |
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Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
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Adolf Diekmann, né le à Magdebourg et mort le en Normandie, est un militaire allemand de la Seconde Guerre mondiale.
Sturmbannführer-SS, commandant du 1er bataillon du régiment Der Führer de la 2e division SS Das Reich, il est responsable du massacre d'Oradour-sur-Glane, où ont été assassinées 643 personnes (246 femmes, 207 enfants et 190 hommes).
Biographie
Dans les rapports et écrits ultérieurs, Adolf Diekmann est souvent identifié à tort comme Otto Diekmann (ou Dickmann).
Avant le début de la guerre, il est conférencier à la SS-Junkerschule.
Adolf Diekmann et son unité commettent de nombreux massacres dans le Sud de la France, dont celui d'Oradour-sur-Glane prétendument en représailles à la disparition de l'officier Helmut Kampfe.
Adolf Diekmann et son unité ne participent pas au massacre de Tulle car ils prennent des chemins de traverses pour remonter sur la Haute-Vienne. La 2e division SS Das Reich s'établit à Saint-Junien. Adolf Diekmann, apprend, le matin de la veille du massacre d'Oradour, la disparition de Helmut Kämpfe, officier de la Waffen-SS qui a été capturé par les maquisards de Georges Guingouin près de Moissannes, où un monolithe en granit inauguré en 1986 par Georges Guingouin et réalisé par Jean-Joseph Sanfourche le rappelle[1]. Le soir du 10 juin, après le départ des troupes Adolf Dieckman rassemble ses officiers et sous-officiers et leur ordonne de ne pas parler de la tuerie. Si on leur pose la question, ils doivent dire que les insurgés ont attaqué la division dans le village ou qu'il y avait une cache de dépôt de munitions[réf. nécessaire].
Il meurt à 29 ans d'un tir de char Sherman sur le front de Normandie le . Il n'est donc pas jugé pour ses actes au procès de Bordeaux, destiné à statuer sur le sort des responsables du massacre d'Oradour. Ce procès débute le pendant lequel ne sera pas présent non plus le commandant des opérations Heinz Lammerding.
Sa tombe se trouve au cimetière allemand de La Cambe au Bloc 25, Rangée 4, Tombe 121.
Notes et références
- https://www.tourisme-portesdevassiviere.fr/wp-content/uploads/2020/04/chemin_resistance_s.pdf « Chemins de mémoire de la Résistance du pays Monts et Barrages »], sur tourisme-portesdevassiviere.fr
Bibliographie
- Guy Penaud, Oradour : un jour de juin 1944 en enfer, La Crèche, Geste éditions, coll. « Témoignage », , 347 p. (ISBN 978-2-367-46171-7, OCLC 881609341)
- Régis Le Sommier, Les mystères d'Oradour : du temps du deuil à la quête de la vérite, Neuilly-sur-Seine, Lafon, coll. « Document », , 260 p. (ISBN 978-2-749-92318-5, OCLC 892488870).
Liens externes
- (fr) Rainer Diekmann, Mon père était le bourreau d’Oradour, interview par Marika Schaertl et Régis Le Sommier, Paris Match, .
- Récit du massacre d'Oradour-sur-Glane sur le site CANOPE, il y est question d'Adolf Diekmann