Aller au contenu

Emilio García Gómez

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 3 janvier 2023 à 16:35 et modifiée en dernier par Polymagou (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Emilio García Gómez
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Ambassadeur d'Espagne en Turquie (d)
-
Juan Teixidor y Sánchez (d)
Guillermo Nadal Blanes (d)
Ambassadeur d'Espagne au Liban (d)
-
Alfonso Merry del Val y de Alzola (en)
Ambassadeur d'Espagne en Irak (d)
-
Titre de noblesse
Comte des Alixares (d)
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Ángel Ramírez CalventeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
María Luisa Fuertes Grasa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maître
Distinctions
Blason

Emilio García Gómez, 1er comte des Alixares, né à Madrid le et mort dans la même ville le , est un arabiste et traducteur espagnol.

Armoiries del premier Comte des Alixares.

Après des études de lettres et philosophie, il est à 21 ans auxiliaire de chaire. En 1927 il obtient une bourse de la Junta de Ampliación de Estudios pour étudier des manuscrits arabigo-espagnols en Égypte, en Syrie et en Irak. Il s'agit de son premier séjour au Moyen-Orient. Il y est le disciple de Taha Husayn, et entre en contact avec le grand mécène et bibliophile égyptien Ahmad Záki Pachá (en). Celui-ci met à sa disposition un important manuscrit de poésie : une célèbre anthologie de Ibn Sa‘id al-Magribí (en), le Libro de las banderas de los campeones (Livre des drapeaux des champions), qui constitue la base de ses connaissances de la poésie d'Al-Andalus et de son premier grand succès éditorial, les Poemas arabigoandaluces (1930), qui influença la Génération de 27, et notamment Federico García Lorca, qui s'en inspira dans son Diván del Tamarit (es). Il fréquenta les soirées madrilènes qui réunissaient des intellectuels aussi importants que José Ortega y Gasset.

En 1925 on lui décerne le prix Rivadeneyra et il obtient le titre de docteur l'année suivante. En 1930, l'Académie royale espagnole lui décerne le prix Fastenrath. La même année, il obtient par concours la chaire de langue arabe de l'université de Grenade, poste qu'il occupe jusqu'à la fin de 1935, où il accède à l'université centrale de Madrid. Le , il devient docteur honoris causa de l'université de Grenade, coïncidant avec sa retraite universitaire. Dans cette ville il est le premier directeur de la nouvelle Escuela de Estudios Árabes en 1932, son maître Miguel Asín Palacios l'étant de celle de Madrid, créée simultanément. Toutes deux éditent la revue Al-Andalus.

Son œuvre aborde de nombreux sujets : littérature comparée, métrique arabe, khardjas, parémiologie, zadjals. Il traduit les grands classiques de la littérature arabe. Il est également l’auteur d'une traduction de El collar de la paloma du Cordouan Ibn Hazm, avec prologue d'Ortega y Gasset.

Entre 1958 et 1969, il est ambassadeur d'Espagne à Bagdad, Beyrouth et Ankara.

Il reçoit le second prix international Menéndez Pelayo (1988), le prix national d'histoire d'Espagne (1990), le prix Princesse des Asturies de communication et humanités (1992)[1], membre de l'Académie royale espagnole, et membre et directeur de l'Académie royale d'histoire entre 1989 et 1995. Emilio García Gómez fut par ailleurs membre de l'Académie du royaume du Maroc[2].

Les dernières années de sa vie sont consacrées à l'étude de la poésie épigraphique de l'Alhambra.

Principales publications

[modifier | modifier le code]
  • 1952 : Poesía arábigo-andaluza, breve síntesis histórica
  • 1975 : Las jarchas romances de la serie árabe en su marco

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (es) Premios Príncipe de Asturias - Comunicación y Humanidades 1992 sur le site de la Fondation Princesa-de-Asturias.
  2. « Les membres de l’Académie », sur Site officiel de l'Académie du Royaume du Maroc,

Liens externes

[modifier | modifier le code]