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Constance Debré

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Constance Debré
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (52 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Autres informations
Distinctions
Prix Contrepoint (en) ()
Prix Les Inrockuptibles du roman français ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Constance Debré, née en , est une avocate[1] et romancière française.

Biographie

Elle a 16 ans lorsque sa mère décède. Elle étudie au lycée Henri-IV, puis le droit à l'université Panthéon-Assas. Elle est diplômée de la promotion 99 (E99) de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC)[2]. Mariée en 1993 à vingt ans, elle a un fils en 2008[3], quinze ans plus tard. Avocate de profession en 2010[4], elle accompagne son père en 2011, inculpé dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris[5], et défend notamment une dizaine de cas de djihadistes[6]. Reconnue pour son éloquence, elle est élue deuxième secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris en 2013[7].

Constance Debré est la fille du journaliste François Debré (1942-2020) et de l'ancien mannequin Maylis Ybarnégaray (1942-1988), petite-fille de Michel Debré (1912-1996), ancien Premier ministre du général de Gaulle, et de Jean Ybarnégaray (1883-1956), ministre du régime de Vichy et résistant. Elle est, en outre, la nièce des anciens ministres Jean-Louis Debré[8] et Bernard Debré.

En 2015, elle quitte son conjoint « odieux », sa « vie bourgeoise »[9] et son métier d’avocate. Elle perd temporairement la garde de son fils, se met en « cavale » en renonçant à la propriété d’un appartement, vit désormais avec une femme[4], et mène à plein temps une carrière d'écrivaine[10].

Fin 2020, elle défile sur le podium pour le couturier Paco Rabanne[11].

Littérature

Après quelques livres d'autobiographie et d'autofiction, elle rejoint la fiction avec Offenses, où elle présente un jeune assassin de vieille voisine : pour tout paradis un enfer.

Prix

Œuvre

Notes et références

  1. Pascale Robert-Diard, « Constance Debré : de l'autre côté du nom », Le Monde, (consulté le ).
  2. Louis Armengaud Wurmser, « Livre : Play Boy », sur ESSEC Alumni, (consulté le )
  3. Luc Le Vaillant, « Constance Debré, maître ès femmes », Libération, (consulté le ).
  4. a et b « Portrait : Constance Debré, la prometteuse avocate métamorphosée par la littérature », Vanity Fair, (consulté le ).
  5. Rémi Duchemin, « François Debré, le fils maudit », Europe 1, (consulté le ).
  6. Lucie Soullier, « Profession : avocats de djihadistes », Le Monde, (consulté le ).
  7. Nathalie Segaunes, « Constance, François, Jean-Louis, etc. : les Debré et la France », L'Opinion, (consulté le ).
  8. Ludovic Perrin, « Constance Debré », Le Journal du dimanche,‎ , p. 47.
  9. « Sylvain Prudhomme, Constance Debré, Jean-Pierre Abraham : la chronique « poches » de Véronique Ovaldé », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Gaspard Dhellemmes, « L'important d'être Constance », Vanity Fair no 68, mai 2019, pp. 78-85.
  11. Sophie Abriat, « Les écrivaines, nouvelles influenceuses mode », Le Monde, (consulté le ).
  12. Isabelle Beaulieu, « Constance Debré remporte le prix de La Coupole », sur Revue Les libraires, (consulté le )
  13. « Entretien avec Constance Debré et Eric Reinhardt, lauréats du Prix des Inrockuptibles - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
  14. Françoise Le Corre, « Recensions », Études, S.E.R., vol. Tome 402, no 1,‎ , p. 121-143 (122-123) (ISSN 0014-1941, résumé, lire en ligne).
  15. Elisabeth Philippe, « "J'aime les filles" : le bras d'honneur littéraire de Constance Debré », L'Obs, (consulté le ).
  16. Gérard Lefort, « “Play Boy”, le jeu de massacre de Constance Debré », Les Inrocks, (consulté le ).
  17. Claire Devarrieux, « Vues sur la mère : la dépossession selon Constance Debré », Libération, (consulté le ).
  18. Nathalie Crom, « Quand Constance Debré dit “Nom” », Télérama, (consulté le ).
  19. Amandine Schmitt, « Constance Debré contre la Justice », L'Obs, .

Liens externes