Rue Basse-Casserie
Rue Basse-Casserie | ||||
La rue en mars 2023. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 55″ nord, 1° 33′ 24″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Rue de la Clavurerie | |||
Fin | Allée d'Orléans (cours des 50-Otages) | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue de la Casserie | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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La rue Basse-Casserie est une voie de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le centre-ville de Nantes, la rue Basse-Casserie, qui relie la rue de la Clavurerie, au niveau de la place Fernand-Soil, à l'allée d'Orléans (cours des 50-Otages), est pavée et n'est rejointe par aucune autre voie. Elle ne fait donc qu'une dizaine de mètres de longueur pour environ 3 mètres de large.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le nom de la voie vient peut-être de la présence, au XVIe siècle, d'orfèvres ou « casseurs d'acier », ou encore d'ouvriers qui, pour la confection de tonneaux, pliaient, ou « cassaient », des cercles de métal. Le qualificatif « basse » apparaît en 1837, lorsque la rue de la Casserie, qui allait de la rue de la Barillerie à la rue de la Clavurerie en franchissant l'Erdre, est divisée en deux, la différenciant ainsi de la rue Haute-Casserie[1].
Historique
[modifier | modifier le code]La « rue de la Casserie », au Moyen Âge, englobe les rues Basse-Casserie et de la Haute-Casserie, ainsi que le Pont de la Casserie. Ce dernier, qui porte des habitations en bois, s'écroule en 1741 et 1743. Il est reconstruit avec des maisons en pierre, et perdure jusqu'au travaux liés à la création du canal de Nantes à Brest, en 1813, année au cours de laquelle le pont est condamné[1].
En 1830, l'ouvrage est démoli. La rue de la Casserie est alors composée de deux tronçons bien distincts. En 1837, les deux parties sont administrativement séparées, et changent de nom[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Pied 1906, p. 56.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri de Berranger, Évocation du vieux Nantes, Paris, Les Éditions de Minuit, (réimpr. 1994), 2e éd. (1re éd. 1960), 300 p. (ISBN 2-7073-0061-6, OCLC 312748431).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 55-56.