Aller au contenu

Souheïr Atassi

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 25 février 2024 à 16:26 et modifiée en dernier par Hildetina (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Suheir Atassi
Souheïr Atassi en avril 2013
Biographie
Naissance
Nationalité
syrienne (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Membre de

Souheïr Atassi (en arabe : سهير الأتاسي, Suhair al-ʾ Atassi ou al-Atassi, née en 1971) est la principale militante laïque de l'opposition syrienne et est, depuis , la vice-présidente de la Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution[1]. Elle avait déjà dirigé l'aile médiatique du Forum Jemal el-Atassi, interdit depuis, forum portant le nom de son père. Jemal el-Atassi était un membre fondateur du parti Baas qu'il a ensuite quitté pour fonder l'Union socialiste arabe démocratique[2]. ِElle faisait partie de la plateforme de Riyad qui participe aux pourparlers inter-syriens à Genève 2016[3], mais elle a démissionné en protestant contre la déviation de la ligne directrice de la coalition[4]. Souheïr Atassi est réfugiée en France.

Souheïr Atassi naît à Damas en 1971, est un membre de la famille Atassi, une famille politique syrienne de premier plan originaire de Homs. Elle est la fille de Jamal el-Atassi, journaliste, écrivain et homme politique syrien.

Elle étudie la littérature française et l'enseignement à l'Université de Damas, et participe au Printemps de Damas, en aidant à former et à lancer le Forum de discussion Jemal el-Atassi, du nom de son père, ce qui lui vaut d'être arrêtée pour la première fois, en 2001[5].

Elle relance le forum sur Internet en 2009 afin d'aider à promouvoir la démocratie et les droits de l'homme en Syrie. Le , elle est arrêtée pour ses activités, lors d'un sit-in en faveur de la libération de prisonniers politiques[6] , [7]. Libérée sous caution en avril, elle est ensuite traquée puis menacée de mort par le régime. Elle entre dans la clandestinité[5] puis s'exile et rejoint la France[8].

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en)« Syria crisis: Gulf states recognise Syria opposition », sur BBC,
  2. (en)« Q&A: Syrian activist Suhair Atassi », sur Al Jazeera English,
  3. Al-Souria Net (opposition website), « Opposition Leaders Touch Down in Geneva for Negotiations », sur The Syrian Observer (consulté le )
  4. syrie, « Souhair Atassi : refusons la solution russe, une autre voie est possible », sur Un oeil sur la Syrie, (consulté le )
  5. a et b « Syrie : deux femmes face au régime », sur Libération.fr, (consulté le )
  6. (en)« Suhair al-Atassi », sur carnegie-mec.org,
  7. « Syrie: 32 manifestants inculpés pour "atteinte au prestige de l'Etat" », sur LExpress.fr, (consulté le )
  8. « Syrie. Al-Atassi, femme de l'année », sur Marianne, (consulté le )