Aller au contenu

Léon Bouthillier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 4 août 2024 à 14:33 et modifiée en dernier par 2a01:cb10:8791:6200:4893:da4f:5c87:effd (discuter). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Léon Bouthillier
Fonction
Secrétaire d'État des Affaires étrangères
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Mère
Marie de Bragelongne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Armand Léon Bouthillier (d)
Louise Françoise Bouthillier de Chavigny (d)
Jacques Léon Bouthillier de Chavigny (d)
François Bouthillier de Chavigny
Marie Bouthillier de Chavigny (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Distinctions

Léon Bouthillier ( - ), comte de Chavigny, et de Buzançais (cf. Argy), est un diplomate français.

Il a été très jeune associé à son père, Claude Bouthillier, qui l'a accompagné de 1629 à 1632 dans toutes les grandes cours d'Europe, l'instruisant en diplomatie. Pour différencier Bouthillier père et fils, on appelait Léon « Monsieur le Jeune ». Le , il est nommé secrétaire d'État aux affaires étrangères et seconde le travail de son père, de sorte qu'il n'est pas toujours facile de distinguer leurs travaux respectifs. En 1635, il signe un traité d'alliance avec la Hollande et la Suède.

Fidèle à Richelieu, il fait office de messager entre Gaston d'Orléans et le gouvernement. Il est aussi un ami de Mazarin mais leur amitié ne résiste pas à la période de la régence.

Après la mort de Louis XIII, il doit renoncer à son office le mais il est nommé plénipotentiaire au Congrès international de Münster. Apparemment, il ne sera jamais parti en cette mission-là, car le la reine le remplacera par Abel Servien[1].

Resté en France, il intrigue contre Mazarin et se rapproche du prince de Condé. Arrêté deux fois pendant la Fronde, il reprend un peu de pouvoir pendant une courte période d'exil de Mazarin (), mais retombe ensuite dans ses petites intrigues qui ne mèneront à rien.

En , à la veille de sa mort, il fait un gros don à Antoine Singlin, janséniste, directeur de Port-Royal, qui sera même soupçonné d'extorsion de fonds à cette occasion.

Union et postérité

[modifier | modifier le code]

Marié en 1627 à Anne Phélypeaux de Villesavin (1613-1694) fille de Jean Phélypeaux, seigneur de Villesavin, et d'Isabeau Blondeau, ils ont treize enfants[2],[3] :

Postes et fonctions

[modifier | modifier le code]
  • Ministre et Secrétaire d'État
  • Commandeur et Grand Trésorier des ordres du roi
  • Gouverneur des Villes et Citadelle d'Antibes

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • François Bluche (Sous la direction de) Dictionnaire du Grand-Siècle Fayard,Paris 1990, « Chavigny (Léon Bouthillier, comte de) » p. 318
  • Madeleine Haehl, « Bouthillier (Léon, comte de Chavigny) », dans Françoise Hildesheimer et Dénès Harai (dir.), Dictionnaire Richelieu, Paris, Honoré Champion, coll. « Dictionnaires et références » (no 33), , 400 p. (ISBN 9782745328663, lire en ligne), p. 52-55.
  • Yves Le Guillou, « Les Bouthillier de l’avocat au surintendant (V. 1540-1652) : Histoire d’une ascension sociale et formation d’une fortune », Positions des thèses de l'École des Chartes,‎ , p. 213-216 (lire en ligne).
  • Orest Ranum (trad. de l'anglais par Simonne Guénée), Les créatures de Richelieu : Secrétaires d'État et surintendants des finances 1635-1642, Paris, Pedone, coll. « Bibliothèque de la Revue d'histoire diplomatique », , 261 p..

Liens externes

[modifier | modifier le code]