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Anglès

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Anglès
Anglès
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption et un monument de la croix de la crucifixion de Jésus.
Blason de Anglès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc
Maire
Mandat
Alain Barthes
2020-2026
Code postal 81260
Code commune 81014
Démographie
Gentilé Anglésiens
Population
municipale
512 hab. (2021 en évolution de −0,39 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 33′ 52″ nord, 2° 33′ 42″ est
Altitude 750 m
Min. 358 m
Max. 967 m
Superficie 85,62 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
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Anglès
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Anglès
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Anglès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Anglès

Anglès ['an.glɛs][Information douteuse], connu sous la Révolution sous le nom de Belle-Montagne[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Thoré, l'Arn, le Ruisseau de Nègeurieu, la Sème, le ruisseau de Banès de Cors, le ruisseau de Peyroux, le ruisseau Rieupeyroux et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de l'Arn » et Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et dix-sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Anglès est une commune rurale qui compte 512 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 3 000 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Anglésiens ou Anglésiennes.

Géographie

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Localisation

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La commune est située dans l'est du département du Tarn. Elle est limitrophe de l'Hérault.

Commune du Massif central située dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Entre la Montagne Noire et les Monts de Lacaune se trouve le vaste plateau d'Anglès, ce plateau est compris entre le cours du Thoré et celui de l'Agout. Plus loin, avec les monts de l'Espinouse, les Cévennes commencent[2].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Courniou, La Salvetat-sur-Agout, Le Soulié, Brassac, Fontrieu, Labastide-Rouairoux, Lacabarède, Lamontélarié, Lasfaillades, Rouairoux et Saint-Amans-Valtoret.

Hydrographie

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La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Thoré, l'Arn, le ruisseau de Nègeurieu, la Sème, le ruisseau de Banès de Cors, le ruisseau de Peyroux, le ruisseau Rieupeyroux, Rec de Douze, Rec del Mouli, le ruisseau de Camblades, le ruisseau de Campans, le ruisseau de la Souque et du Banès, le ruisseau de Maurès, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 100 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].

Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Navès, après avoir traversé 20 communes[7].

L'Arn, d'une longueur totale de 55,7 km, prend sa source dans la commune de Fraisse-sur-Agout et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Thoré à Bout-du-Pont-de-Larn, après avoir traversé 9 communes[8].

Le Ruisseau de Nègeurieu, d'une longueur totale de 14 km, prend sa source dans la commune, aux abords du hameau du Lautier, et s'écoule vers le sud-ouest. Il se jette dans l'Arn aux abords du hameau du Moulin de Bonnet[9].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Anglès.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 427 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouairoux », sur la commune de Rouairoux à 8 km à vol d'oiseau[12], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 653,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11,5 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[19]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[20],

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[22] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatorze ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[25] :

  • le « cours moyen de l'Arn » (216 ha)[26] ;
  • les « prairies marécageuses du Nègrerieu des Sires » (8 ha)[27] ;
  • la « rivière Agoût entre le barrage de Ponviel et Brassac » (80 ha), couvrant 4 communes du département[28] ;
  • la « sagne de la Crouste » (8 ha)[29] ;
  • la « sagne de la Rambergue » (7 ha)[30] ;
  • les « sagnes de la Gante » (36 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;
  • les « sagnes de la Pastrié et de Lescarrassou » (23 ha), couvrant 2 communes du département[32] ;
  • les « sagnes de Ségade » (19 ha)[33] ;
  • les « sagnes des Calmettes » (15 ha)[34] ;
  • les « sagnes du Rodier » (29 ha), couvrant 2 communes du département[35] ;
  • les « sagnes du ruisseau de Banès de Cors » (91 ha)[36] ;
  • les « sagnes du ruisseau de Maurès » (118 ha)[37] ;
  • les « sagnes du ruisseau de Nègrerieu » (281 ha)[38] ;
  • la « vallée de l'Arn (et tourbière de Baïssescure et du Bourdelet) » (461 ha), couvrant 5 communes dont quatre dans l'Hérault et une dans le Tarn[39] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] :

  • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[40] ;
  • les « sagnes du plateau d'Anglès et bassin versant de l'Arn » (9 725 ha), couvrant 10 communes dont deux dans l'Hérault et huit dans le Tarn[41] ;
  • les « zones humides des Monts de Lacaune » (10 888 ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[42].

Au , Anglès est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,3 %), prairies (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), eaux continentales[Note 5] (2,3 %), zones urbanisées (0,7 %)[43]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Anglès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Agout, le Thoré, l'Arn et le ruisseau de Nègeurieu. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[46]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1997, 1999, 2014, 2017, 2018 et 2020[47],[44].

Anglès est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[48].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anglès.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[49]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 684 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 557 sont en aléa moyen ou fort, soit 81 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[50],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[51].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[52].

La commune est en outre située en aval d'un barrage de classe A[Note 7]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[54].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Anglès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[55].

Le Moyen Âge

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Vers 1260 apparaît dans des documents royaux Anglès, ou plus précisément un certain "castrum de Angulis", littéralement le "village fortifié des angles", du fait de la forme de son enceinte peut-être. Anglès ne semble pas avoir souffert de la terrible croisade contre les Albigeois, protégé par son isolement. Toutefois, il n'est pas dit que son histoire fut un long fleuve tranquille.

Du fait de son isolement, et de même qu'Arfons dans la Montagne Noire tarnaise, Anglès dut payer un lourd tribut aux grandes Compagnies, ces bandes de soldats transformés en bandits après la guerre de Cent Ans. En 1362, ce sont les troupes d'Henri de Trastamare qui prennent et incendient le village. Henri de Trastamare, qui devint roi de Castille à la force de l'épée en tuant son frère[2].

Rattachement à la couronne

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Au cours du XIIIe siècle, Anglès est rattaché au royaume de France. Il dépend désormais du représentant du roi, le sénéchal de Carcassonne. Un juge est également envoyé sur place pour juger les affaires courantes. La ville élit par ailleurs deux consuls qui représentent l'autorité municipale.

Pour le spirituel, la paroisse d'Anglès dépendait du diocèse de Saint-Pons, partie de l'archevêché de Narbonne créé en 1318 par le pape lotois Jean XXII.

Lors de la Révolution française, des citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire républicaine » en an II[56].

La commune faisait partie du diocèse de Saint-Pons-de-Thomières. En 1789, lors de la création des départements, elle était intégrée à l'Hérault. La loi de pluviôse an V (1797) a échangé le canton de Saint-Gervais-sur-Mare (initialement dans le Tarn) avec le canton d'Anglès.

Héraldique

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Anglès

Son blasonnement est : D'azur au soleil d'or, au chef d'argent chargé d'une fleur de lys du champ accostée de deux roses de gueules.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? André Cauquil    
mars 2001 mars 2008 Serge Cazals DVG  
mars 2008 mars 2014 Gérard Rouanet    
mars 2014 en cours Alain Barthes    

Démographie

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Au dernier recensement, la commune comptait 512 habitants.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[58]. En 2021, la commune comptait 512 habitants[Note 8], en évolution de −0,39 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 4442 5622 6542 7372 7952 8702 7853 0002 861
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7072 6632 6802 5132 5962 5722 5112 3102 141
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9831 8941 8941 5531 4271 2371 2351 070964
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
911934667649588563559521508
2021 - - - - - - - -
512--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 215 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 433 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 490 [I 5] (20 400  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 6,1 % 4,8 % 6,4 %
Département[I 8] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 280 personnes, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 10]. Elle compte 165 emplois en 2018, contre 179 en 2013 et 167 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 193, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 11].

Sur ces 193 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 118 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 72,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 9,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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45 établissements[Note 11] sont implantés à Anglès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 45
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 13,3 % (13 %)
Construction 5 11,1 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 24,4 % (26,7 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,2 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
7 15,6 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 20 % (15,5 %)
Autres activités de services 6 13,3 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 45 entreprises implantées à Anglès), contre 26,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[61] :

  • Bertrand Stephane, travaux d'installation électrique dans tous locaux (278 k€) ;
  • Ilepetit, activités spécialisées de design (32 k€).

Agriculture

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La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[62]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 51 32 23 31
SAU[Note 14] (ha) 2 060 1 766 1 718 2 117

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 32 en 2000 puis à 23 en 2010[64] et enfin à 31 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[65],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2060 ha en 1988 à 2117 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 68 ha[64].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Jacques-Louis-Alexandre Seguin des Hons, Seigneur des Hons, né à Anglès le 3 avril 1733, capitaine, chevalier de Saint-Louis, baron héréditaire par lettres patentes de 1825 décédé en son château de Malbosc le 5 juin 1832.
  • Henry-Charles-Godefroy Seguin des Hons, né à Anglés le 24 mai 1739, chanoine du chapitre de Saint-Pons, décédé au château de Malbosc le 14 février 1821.
  • Jacques-Louis-David Seguin des Hons, né le 30 octobre 1760, chanoine de Saint-Pons, fut évêque de Troyes de 1826 à 1843, mort à Troyes le 31 août 1843.
  • Jean-Henri Dissiton de Gazel-Larambergue, botaniste français.
  • Jean Jacques de La Roque d'Olès d'Ornac (1729-1806), général des armées de la Révolution, né et décédé dans la commune.
  • Jean-Louis de La Roque (1754-1794), général des armées de la Révolution, né dans la commune, guillotiné à Paris sous la Terreur.
  • Marc David Lasource, né Marc David Alba à Anglés le 22 janvier 1763, guillotiné à Paris le 31 octobre 1793.

Bibliographie

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  • Jean Aymeric, Anglès et son terroir, Ed. de Poliphile, 1988, 978-2-86888-021-5

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[53].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
  • Cartes
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Note de type "Carte"

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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Articles connexes

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Liens externes

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