Aller au contenu

Michel Bergeron (hockey sur glace)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 novembre 2007 à 05:05 et modifiée en dernier par Yannzgob (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Modèle:Ébauche hockey Michel Bergeron, dit le Tigre, est né à Montréal au Québec le . Après une jeunesse vouée au sport, Bergeron décide finalement de devenir entraîneur au hockey à la fin des années 60. Dans les années 70, après des succès importants avec des équipe mineures de la région de Montréal, Michel Bergeron se voit confier le rôle d'entraîneur-chef des Draveurs de Trois-Rivières, en déclin au classement. L'arrivée de Bergeron ne fera cependant pas l'unanimité immédiatement chez les amateurs trifluviens, insultés de voir Bergeron remplacer Claude Dolbec, véritable icône du hockey en Mauricie. Malgré certaines difficultés d'adaptation, les Draveurs et leur fougeux entraîneur ne tarderont pas à devenir une puissance dans la LHJMQ. Ils remporteront d'ailleurs la Coupe du Président en 1977-1978 et 1978-1979.

Le "Tigre" à la barre des Nordiques

En 1980, Maurice Fillion, Directeur-Général des Nordiques de Québec, décide de succéder lui-même à l'entraîneur-chef Jacques Demers et fait appelle à Bergeron, un des meilleurs entraîneur junior au Canada, pour prendre le rôle d'adjoint. Après seulement 6 matchs, les Nordiques éprouvent d'importants problèmes. Fillion décide alors de confier les rênes du club à son nouvel adjoint. Bergeron doit cependant patienter 11 matchs pour savourer sa première victoire, les Fleurdelisés s'étant alors engouffrés dans une profonde léthargie. En 1981-1982 , les Nordiques se qualifient pour la deuxième fois de leur histoire pour les séries éliminatoires. Leur adversaire en première ronde sont nulle autre que les Canadiens de Montréal, qui avaient terminé cette année la 23 points devant les Nordiques. Néanmoins les hommes de Bergeron causeront une des plus grandes surprises du monde sportifs Québécois en éliminant les hommes de Bob Berry en surtemps du cinquième et décisif match par un but de la peste des Nordiques Dale Hunter. Les homme de Bergeron ne cesseront de surprendre en accèdant à la finale de la conférence Prince-de-Galles, ne baissant pavillon que devant les éventuelles champions de la Coupe Stanley, les Islanders de New York. En 1984, les Nordiques et les Canadiens se retrouvent. Lors du sixième match, alors que les Québécois risquent l'élimination, les esprits s'échauffent en fin de deuxième période. Une violente bagarre générale éclate. De retour en troisième, la période n'a même pas de débuté que les coups pleuvent a nouveau. Bergeron doit même être défendu par Jimmy Mann, l'homme fort du club, lorsque l'aillier droit du CH et ennemi juré de Bergeron, Mario Tremblay, tente de lui faire un mauvais parti. Le match tournera finalement à l'avantage des Montréalais qui enlèveront les honneurs de la série en 6 matchs. Bergeron et son équipe prendront éventuellement leur revanche lors des séries de printemps 1985, lorsque Peter Stastny marquera le but vainqueur en prolongation lors du septième match au Forum de Montréal. Après un échec en série de 1986 face à Hartford, les Nordiques retrouvene les Canadiens en demi-finale de conférence des séries 1987. Lors du cinquième match, l'arbitre d'office pour se match, Kerry Fraser, refuse un but qui avait tout les apparences d'être valide au défenseur Alain Côté. Bergeron piquera une sainte colère qui ne changera rien à la décision de Fraser. Incapable de s'en remettre, les fleurdelisés sont éliminés en 7 matchs ...

Michel Bergeron chez les Rangers

Lors des assises de la LNH 1987,Marcel Aubut, président des Nordiques, conclu avec le Directeur-général des Rangers de New-York Phil Esposito, l'échange de son entraîneur. Bergeron quitte donc les Nordiques et se retrouve avec les Rangers avec à la clé un contrat de 3 ans. Malgré 2 bonnes saisons avec les Blue Shirts, Bergeron n'arrivera jamais réellement à cohabiter avec Esposito, reconnu comme un tortionnaire d'entraîneur. Il est lâchement congédié à 2 matchs de la fin du calendrier régulier 1988-1989. Après être devenu chroniqueur à temps plein sur les ondes de CKAC Télémédia, Bergeron recoit un téléphone de Martin Madden, directeur-gérant des Nordiques, qui changera sa vie et lui fera vivre une année d'enfer ...

Bergeron de retour chez les Nordiques

Au début de la saison 1989-1990, tous les espoirs sont permis chez les Nordiques. Le club vient de mettre sous contrat la superstar Guy Lafleur, elle a aussi obtenue le premier choix au repêchage, jettant son dévolue sur l'attaquant Owen Nolan. Malgré tout ses espoirs, les fleurdelisés connaissent une saison épouvantable. Les résultats catastrophiques se succèdent à un rythme effarant. L'équipe bat le record de match consécultif sans avec victoire avec 26. De plus, les Nordiques ne gagnent que 12 matchs et ne totalisent que 31 points au classements. Le directeur-général Martin Madden est limogé et remplacé intérimairement par Maurice Fillion. À l'été 1990, Marcel Aubut choisi de ne pas reconduire Fillion dans ses fonctions et opte pour Pierre Pagé. Ce dernier congédie Bergeron et le remplace par Dave Chambers.

Michel Bergeron, Analyste

À l'automne 1990, Michel Bergeron est frappé d'une sévère crise cardiaque. La carrière de Bergron derrière un banc semble désormais terminé, mais en Juin 1992, lorsque Pat Burns remet sa démission comme entraîneur-chef du Canadiens de Montréal, le nom de Michel Bergeron resurgit. Mais le directeur-général du Canadiens, Serge Savard, s'inquiète du coeur trop fragile de Bergeron et lui préfère Jacques Demers. Lors de la saison 1993-1994, les Nordiques ratent les séries et Pierre Pagé, alors directeur-général et entraîneur des Nordiques est mis à la porte. Le nouveau directeur général est l'ami et ex-agent de Bergeron, Pierre Lacroix. Le nom de Bergeron revient alors sur toute les lèvres des amateurs de hockey Québécois. Mais Lacroix, fortement influencé par Marcel Aubut dit-on, laisse tomber son ami Bergeron et opte finalement pour l'entraîneur-chef du club-école des Nordiques, Marc Crawford. Déprimé, Bergeron perd sa dernière chance de revenir derrière un banc de la Ligue Nationale. Il se retourne alors vers les média puisqu'il avait déjà assuré l'analyse des matchs des Canadiens à l'antenne du réseau TVA de 1990 à 1994. De plus, lors d'une émission de 110%, Michel Bergeron nous a appris qu'à cette époque le Titan de Laval, propriété des frères Morissette, lui avait offert de devenir entraîneur-chef et directeur-général et qu'après mûr réflexion, il avait décider de décliner l'offre. En 1995, il remplace celui qui est devenu depuis son bon ami Mario Tremblay à l'analyse des matchs du Canadiens sur le réseau TQS. En 1998, Radio-Canada fait appel à ses services pour remplacer le vénérable Gilles Tremblay à l'analyse des matchs de la Soirée du Hockey. C'est à titre d'analyste des matchs de hockey que Bergeron couvrira les Jeux Olympiques de Salt Lake City. En 2002, en fin de contrat avec la SRC, Bergeron choisi de signer avec TQS pour analyser les matchs du Canadiens et débattre tout les soirs à 110%. C'est donc depuis septembre 2002 que Bergeron suit les activités du Canadiens à titre de débateur de l'émission sportive du réseau TQS Il reprend aussi le collier lors de la Coupe du Monde de Hockey 2004 pour le compte de Radio-Canada.