Fronton (Haute-Garonne)
La commune de Fronton fait partie de l‘aire urbaine de Toulouse (342 communes) et du canton de Fronton (16 communes). Située au nord de la Haute-Garonne, elle bénéficie pleinement de l’essor de l’agglomération toulousaine et du développement de l’axe Toulouse-Montauban-Fronton. Fronton est aussi située au centre de l’aire d’appellation AOC Fronton, aire qui couvre 20 communes.
Histoire du frontonnais:
Fronton compte parmi les plus anciens vignobles. Ce sont les Romains qui plantèrent les premiers ceps sur les terrains dominant la vallée du Tarn. Au XIIe siècle, avec la protection du pape Calixte II venu en 1119 consacrer l’église, le vignoble est la propriété des Chevaliers de l’Ordre de St Jean de Jérusalem, plus tard Ordre de Malte. L’Ordre a construit le village autour de l’église Saint Jean Baptiste, bâtie sur l’emplacement de l’église actuelle. Les donations pieuses affluent et l’Ordre crée à Fronton une commanderie dirigée par un précepteur. Ce précepteur réside à Fronton et en est le seigneur. Le village se construit à l’abri des fossés et des remparts, et la vie s’organise sous la protection du château seigneurial. En 1400, la Commanderie est supprimée et Fronton relève directement du grand prieuré de Toulouse.
La vie de Fronton est marquée par les guerres de religion, les séjours de troupes, la météorologie et exceptionnellement, Fronton accueille un personnage important : Philippe IV le Bel, Charles IX, son cousin le futur Henri IV, Louis XIII qui touche les malades des écrouelles en 1632… Au XVIe siècle l’importance de Fronton décroît car les attaques des protestants lui sont fatales. Des préoccupations très terre à terre meublent les heures et les jours : les guerres de religion latentes jusqu'en 1628, les passages et les séjours de troupes redoutés, la météorologie et la peste, le marché et les récoltes, le pain quotidien, le blé et le vin. La renommée des vins n’atteint son apogée qu’au XVIIIe siècle : le protectionnisme dont bénéficient les vins girondins prend fin et les vins peuvent être exportés via Bordeaux vers l’Europe entière. Cette belle prospérité ne résiste pas à la fin du XIXe siècle au phylloxéra. Grâce aux efforts tenaces de générations de vignerons, les vins de Fronton retrouvent leurs lettres de noblesse en obtenant en 1975 l’appellation d’origine contrôlée.
Extrait du site internet de la ville de fronton http://www.citaenet.com/fronton/