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Sarah Palin

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Gouverneur de l'Alaska
Sarah Palin
Sarah Palin
État Drapeau de l'Alaska Alaska
parti Modèle:Parti républicain
mandat depuis le 4 décembre 2006
prédécesseur Frank Murkowski
date de naissance 11 février 1964[1]
lieu de naissance Sandpoint, Idaho
conjoint Todd Palin
profession journaliste
religion Wasilla Bible Church[2]

Sarah Palin (née Sarah Louis Heath le 11 février 1964), est une femme politique américaine, membre du Parti républicain et depuis le 4 décembre 2006 gouverneur de l'Alaska. Elle est le plus jeune gouverneur de l'Alaska et la première femme à accéder à ce poste.Elle se présente comme ultra conservatrice, pronant notamment la peine de mort, l'abstinence sexuel avant le mariage et est en faveur d'un non interventionnisme étatique sur le plan social notamment.

Le , John McCain, candidat républicain à l'élection présidentielle, la choisit pour colistière et candidate au poste de vice-président des États-Unis. Elle est la seconde femme après Geraldine A. Ferraro en 1984 — colistière de Walter Mondale, candidat démocrate — à être candidate d'un grand parti à la vice-présidence et serait la première femme vice-présidente si John McCain était élu.

Biographie

Jeunesse

Sarah Louise Heath est née à Sandpoint dans l'Idaho. Elle est la fille de Charles R. « Chuck » Heath, professeur de sciences naturelles et de Sarah « Sally » Heath née Sheeran. Sa famille emménage dans la petite ville de Wasilla en Alaska, à 69 km au nord-est d'Anchorage, alors qu'elle est encore en bas âge[1].

Baptisée catholique, elle est rebaptisée à l'âge de 12 ans à Beaver Lake[3] et assiste aux offices de l'Assemblée de Dieu de Wasilla, une congrégation pentecôtiste[4] qu'elle a fréquentée jusqu'en 2002[5] et dans laquelle elle a fait baptiser ses enfants[6]. À présent, et bien qu'elle aille parfois au Juneau Christian Center affilié aux Assemblées de Dieu[7], elle fait partie d'une Église indépendante[8], la Wasilla Bible Church[2].

Après avoir été capitaine et entraîneur des Wasilla Warriors, l'équipe féminine locale de basket-ball qu'elle conduit à la victoire au championnat de l'Etat (1982)[9], elle remporte le concours de beauté de Miss Wasilla en 1984 puis finit première dauphine de Miss Alaska[10], ce qui lui permet d'obtenir une bourse universitaire[11]. En 1987, Sarah Palin obtient un Bachelor of Science en communication et journalisme avec option science politique de l'université d'Idaho.

De 1987 à 1989, elle est journaliste sportive pour KTUU-TV à Anchorage[12],[13] avant de retourner à Wasilla[14].

Vie privée

Todd Palin, Piper Palin (7 ans), Willow Palin (14 ans), Bristol Palin (17 ans) et Trig Palin (4 mois) lors de la présentation de Sarah Palin comme colistière de John McCain (Dayton, 29 août 2008)

Mariée, elle a cinq enfants, deux garçons (Track, 19 ans, et Trig, 4 mois) et trois filles (Bristol, 17 ans ; Willow, 14 ans ; et Piper, 7 ans)[15], dont l'aîné s'est engagé dans l'United States Army le 11 septembre 2007[16] et partira le 11 septembre 2008 en Irak[8] et son dernier, né le 18 avril 2008, est atteint du syndrome de Down (trisomie 21) ; bien que le syndrome eût été détecté pendant la grossesse, elle avait fait le choix de garder l'enfant[1],[17],[18]. Bristol, dont la grossesse fut révélée publiquement le 2 septembre 2008, doit épouser le père de son enfant à naître, Levi Johnston, ancien lycéen et joueur de hockey au Wasilla High School[19].

Son mari, Todd Palin, qu'elle a épousé le 29 août 1988 et dont la grand-mère maternelle est d'origine yupik[20], est un pêcheur professionnel à Bristol Bay[20] pendant l'été et travaille le reste de l'année pour BP sur le champ d'extraction du North Slope[21]. Membre du syndicat des travailleurs de l'acier[22] (United Steelworkers), il est également un champion de motoneige, remportant quatre fois (1995, 2000, 2002, 2007) la course Tesoro Iron Dog reliant Wasilla à Fairbanks via Nome et longue de plus de 3 000 kilomètres[11],[23].

Le mode de vie de Sarah Palin, typique de l'Alaska, a contribué à son image : elle mange des hamburgers d'élan, vit sur un lac, pratique la pêche de glace, fait de la motoneige, chasse, est membre de la NRA et possède un hydravion[24],[25].

Carrière politique

Ascension

Fichier:Palinphotocropped.jpg
Sarah Palin, le 27 février 2007.

En 1992, Sarah Palin est élue au conseil municipal de Wasilla. Après deux mandats de conseiller municipal, elle est élue maire de Wasilla en 1996. Au cours de son mandat qui dure jusqu'en 2002, elle devient présidente de l'association des maires d'Alaska.

En 2002, elle se présente comme candidate républicaine au poste de lieutenant-gouverneur de l'État mais elle est battue de peu par Loren Leman (27 % contre 29 %).

Quand le gouverneur élu Frank Murkowski abandonne son siège de sénateur au Congrès des États-Unis, Palin est un temps considérée comme la candidate naturelle pour reprendre ce poste mais le nouveau gouverneur lui préfère sa propre fille, Lisa Murkowski. En Alaska comme dans de nombreux États américains, le remplaçant d'un sénateur en cours de mandat est nommé par le gouverneur. Cette nomination controversée conduira à un référendum en Alaska qui modifiera la procédure pour pourvoir un poste sénatorial vacant dans cet État.

En 2003, Frank Murkowski lui offre un poste à la commission des réserves gazières et pétrolières de l'Alaska, dont elle démissionne en 2004 pour protester contre le manque d'éthique des chefs républicains de l'Alaska, notamment du président, Randy Ruedrich, également membre de la commission.

Lors des primaires républicaines pour l'élection du gouverneur en 2006, elle parvient à imposer sa candidature face à plusieurs candidats dont Frank Murkowski, le gouverneur sortant. Elle remporte 51 % des suffrages contre 30 % pour John Binkley et 19 % pour l'ancien gouverneur.

Gouverneur de l'Alaska (depuis décembre 2006)

Photo de groupe avec des militaires de la garde nationale de l'Alaska au Koweit en 2007.

Après avoir durant la campagne électorale mis l'accent sur les problèmes de transports, d'éducation et de sécurité publique, elle est élue gouverneur républicain de l'Alaska, le 7 novembre 2006, avec 49 % des voix contre 41 % au démocrate Tony Knowles, ancien gouverneur, et 10 % au candidat indépendant, Andrew Halcro. Son colistier, élu au poste de lieutenant-gouverneur, est Sean Parnell.

Un de ses premiers gestes est de mettre en vente aux enchères sur e-Bay l'avion d'affaires privé de son prédécesseur, puis d'arrêter en septembre 2008 la construction du « Pont pour nulle part » (the Bridge to Nowhere), qui devait relier la petite ville de Ketchikan (9 000 habitants) à l'île de Gravina sur laquelle ne réside qu'une dizaine de personnes. Elle augmente également la taxe sur les profits des compagnies pétrolières.

Son action comme gouverneur lui permet de voir sa cote de popularité atteindre 80 % de bonnes opinions en Alaska[26].

Obtenant son premier passeport en 2006, elle accomplit comme gouverneur, en 2007, un voyage auprès des troupes de la garde nationale de l'Alaska stationnées au Koweit et en Iraq. Hormis quelques visites au Canada, c'est sa seule expérience à l'étranger[27].

Candidate à la vice-présidence des États-Unis (2008)

L'annonce comme colistière de John McCain

Elle est choisie comme colistière du candidat républicain à la présidence des États-Unis, John McCain, le 29 août 2008.

Pour beaucoup d'analystes, ce choix est surtout dicté par le souhait du camp républicain de récupérer les électeurs démocrates partisans d'Hillary Clinton. Lors de son premier discours comme candidate à la vice-présidence à Dayton dans l'Ohio, elle félicitera d'ailleurs Hillary Clinton pour sa campagne. D'autres notent que John McCain s'affranchit de la tendance pro-business du parti républicain qui voulait lui imposer Mitt Romney pour choisir une femme originaire d'une famille modeste, mariée à un syndicaliste, conservatrice en matière de valeurs, mais favorable à plus de justice sociale, qui a augmenté les taxes sur l'industrie pétrolière en Alaska[28].

Le pari que fait John McCain en choisissant une femme conservatrice, bien que quasi inconnue au plan national, comme colistière pour s'attacher la droite du parti, semble lui réussir puisqu'il recueille 7 millions de dollars en deux jours[28].

Critiques démocrates et médiatiques

Certains démocrates s'en prennent rapidement au choix de Sarah Palin. Ainsi, Robert Wexler, un représentant de Floride, membre de l'aile gauche du parti démocrate et partisan de Barack Obama, connu pour avoir soutenu une procédure d'impeachment contre George W. Bush, accuse Sarah Palin d'avoir soutenu, lors de l'élection présidentielle de 2000, la candidature de Pat Buchanan, ancien conseiller politique des présidents Richard Nixon, Gerald Ford et Ronald Reagan, aujourd'hui commentateur politique sur la chaîne MSNBC, qui serait selon lui « un antisémite déclaré » et un opposant à l'existence de l'État d’Israël, y voyant une « insulte faite à tous les juifs d’Amérique[29] ». Cette accusation est rapidement démentie par l'équipe de McCain qui rappelle que Sarah Palin était membre de l'équipe de campagne du républicain Steve Forbes en 2000. Sarah Palin elle-même reconnaît avoir reçu Buchanan à Wasilla en 1999, mais aucun soutien public ou financier de sa part n'est démontré même si Buchanan reconnaît de son côté avoir également rencontré en 1996, Sarah Palin et son mari[30].

Afin de couper court aux rumeurs circulant sur Internet, alimenté notamment par un collaborateur du blog de gauche DailyKos[31], selon lesquelles son fils de 4 mois, Trig, serait en fait celui de sa fille aînée Bristol, 17 ans[32], l'équipe de campagne de John McCain, démentant ces affirmations, annonce cependant que Bristol Palin est enceinte de cinq mois et va se marier avec le père de l'enfant à naître[33].

L'annonce de cette grossesse, révélée au début de la convention nationale républicaine, loin de diviser, paraît finalement souder entre eux les républicains, notamment les conservateurs et les chrétiens évangélistes, dans la défense des valeurs familiales, ces derniers n'omettant pas au passage de faire remarquer que la colistière de John McCain mettait en pratique la ligne anti-avortement qu'elle défendait publiquement[34].

L'annonce de la grossesse est suivie par une autre révélation de la presse selon laquelle Sarah Palin est soupçonnée d'abus de pouvoir pour avoir procédé à un licenciement pour raisons personnelles et non professionnelles, du commissaire à la Sécurité publique de l'Alaska. La cause réelle et inavouée de ce licenciement aurait été que celui-ci avait refusé de licencier Mike Wooten, un membre de la police de l'État, divorcé dans des conditions difficiles de la sœur de Sarah Palin. Wooten avait notamment utilisé un pistolet à impulsion électrique sur le fils de sa femme et avait été, par ailleurs, l'objet de réprimandes disciplinaires à plusieurs reprises. Si Sarah Palin dément en bloc l'accusation d'abus de pouvoir, le dossier est au stade de l'enquête interne menée par la commission législative du sénat de l'Alaska. Dans un article de l’Anchorage Daily News, l'ancien commissaire à la Sécurité publique, licencié en juillet 2008 après avoir refusé un changement d'affectation, affirme n'avoir jamais reçu d'ordre direct de licencier l'ex-beau frère de Sarah Palin mais affirme cependant que le fait que Wooten travaille toujours dans la police d'État (state troopers) avait été plusieurs fois évoqué par le gouverneur, des membres de son équipe et par son mari[35].

Les médias rapportent ensuite que Sarah Palin aurait été membre, pendant au moins deux ans au début des années 1990, du Parti pour l'indépendance de l'Alaska (AIP), affilié nationalement au conservateur Parti constitutionnaliste, et dont le programme est notamment la sécession de l'Alaska des États-Unis[36]. Or, il s'avère finalement que seulement son mari aurait en réalité été membre de ce parti, Sarah Palin ayant adhéré au Parti républicain en 1982 sans jamais rejoindre l'AIP ou d'autres partis que ce soit[37].

Elle est par ailleurs vilipendée pour avoir prétendument fait interdire Harry Potter à la bibliothèque de sa ville de Wasilla à une date où l'auteur, Joanne Kathleen Rowling, n'avait encore rien publié. Elle a également été accusée d'avoir déclaré que la guerre en Irak était une « mission de Dieu » alors que les propos remis dans leur contexte prouvent qu'elle s'adressait à des jeunes paroissiens auxquels elle demandait de prier pour que les dirigeants du pays n'envoient des troupes en Irak, dont son propre fils, que pour des des tâches qui, elle espère, sont celles voulues par Dieu[38].

Peu avant son intervention à la convention nationale républicaine réunie à Saint-Paul (Minnesota) un groupe de femmes républicaines, menées par l'ex-présidente de Hewlett-Packard, Carly Fiorina, ripostait au cours d'une conférence de presse houleuse pour qualifier de « sexistes » les critiques portées contre Sarah Palin et sa supposée inexpérience pour n'avoir que dirigé une ville de moins de 10 000 habitants et un des États les moins peuplés du pays. Elles promettaient par ailleurs que les médias ne traiteraient pas la candidate républicaine à la vice-présidence comme ils avaient traité Hillary Clinton lors de sa confrontation avec Barack Obama durant les primaires démocrates[39].

Convention nationale républicaine

Sarah Palin lors de son discours à la convention nationale républicaine le 3 septembre 2008

Lors d'un discours de 40 minutes à la convention nationale républicaine, où elle reçoit le soutien appuyé de plusieurs de ses pairs comme Linda Lingle, Sarah Palin se présente comme une élue locale dénigrée et victime des médias élitistes du pays. À leur adresse, elle déclare qu'elle ne va pas « à Washington pour obtenir leur approbation » mais qu'elle y va « pour servir le peuple de ce pays ». Elle expose également sa vision de la politique et accuse Barack Obama de n'être qu'« une célébrité » qui « de sa vie n’a jamais eu à prendre de décisions ou à diriger », qui « n'a écrit que deux autobiographies, mais aucune loi » et qui « peut délivrer un discours entier sur les guerres menées par l'Amérique et ne jamais utiliser le mot victoire... excepté quand il parle de sa campagne ». Elle le qualifie ainsi de « candidat qui se sert du changement pour promouvoir sa carrière » alors que selon elle, John McCain « utilise sa carrière pour promouvoir le changement ». Revendiquant son expérience de maire d’une petite ville, elle rétorque aussi que le candidat démocrate ne dispose quant à lui que d'une expérience « d'organisateur communautaire à Chicago » et n'a jamais été, comme elle, à un poste à responsabilité, estimant que dans un « monde de menaces et de dangers », il n'est pas besoin d'un simple organisateur[40]. À la fin de son intervention marquée par une relance offensive de la « guerre des cultures » avec les démocrates et par quelques remarques humoristiques — « La différence entre une hockey mom (maman qui accompagne ses enfants au hockey) et un pitbull ? — Le rouge à lèvres[41] ! » —, elle est rejointe sur scène par toute sa famille et par John McCain faisant là une traditionnelle apparition surprise.

Palin entourée des délégués de chaque État lors de la convention républicaine

Ce discours attendu de Sarah Palin ainsi que sa performance devant les 20 000 militants du Xcel Energy Center reçoivent les éloges de la presse américaine, le Wall Street Journal comparant Sarah Palin à Margaret Thatcher, ancien premier ministre britannique. Le New York Times reconnaît sa performance ainsi que le conservateur Washington Post qui qualifie le discours d'événement politique réussi ayant permis à Sarah Palin de passer du statut de risée à celui de star nationale[42].

Le discours a été regardé par 37,2 millions de téléspectateurs, soit presque autant que les 38,4 millions de Barack Obama, et beaucoup plus que les 24 millions du colistier démocrate, Joe Biden[43],[44].

Positionnement politique

Sarah Palin est considérée comme une républicaine conservatrice.

Sur les sujets de société, elle est pro-life, c'est à dire hostile à l'avortement en toutes circonstances, à moins que la vie de la mère ne soit menacée. Membre de la National Rifle Association à l'instar de la plupart des Alaskans[45], Sarah Palin a salué la décision de la Cour suprême des États-Unis mettant fin à l'interdiction de porter des armes dans la capitale du pays. Favorable à la peine de mort, elle est également opposée au mariage homosexuel et aux cours d'éducation sexuelle à l'école, préférant prôner l'abstinence sexuelle avant le mariage. Elle estime par ailleurs que le créationisme et la théorie de l'évolution doivent être similairement enseignés dans les écoles[46].

Sur les questions économiques, Sarah Palin se considère fiscalement conservatrice, ne connaissant pas de meilleur système que le libéralisme économique pour assurer aux meilleurs projets d'avancer. Comme gouverneur de l'Alaska, elle s'est attachée à réduire les dépenses de l'Etat[46].

Sur l'environnement, elle a affirmé à plusieurs reprises que le réchauffement climatique n'était peut-être pas un problème créé par l'homme et comme gouverneur de l'Alaska, a porté plainte à Washington pour contrer la décision du gouvernement de George W. Bush de placer l'ours polaire sur la liste des espèces menacées[46].

Sur les questions énergétiques, elle est partisane de la construction d'un gazoduc pour transporter le gaz naturel à travers l'Alaska et de l'ouverture à la prospection de la réserve naturelle arctique (Arctic National Wildlife Refuge). Elle est également favorable au développement des centrales nucléaires et de toutes les autres ressources alternatives comme l'énergie solaire, l'éolien et la géothermie[46].

Notes et références

  1. a b et c « Sarah Palin, la cure de jouvence de John McCain », Le Figaro, 29 août 2008.
  2. a et b (en) « A Visit to Palin’s Church », Newsweek, 2 septembre 2008.
  3. (en) « Palin has risen quickly from PTA to VP pick », The Los Angeles Times, 30 août 2008.
  4. (en) « Evangelicals energized by McCain-Palin ticket », Associated Press, 30 août 2008.
  5. (en) « Governor Sarah Palin did attend Wasilla Assembly of God since the time she was a teenager. She and her family were a part of the church up until 2002. » (site de la Wasilla Assembly of God Church Alaska)
  6. (en) « This person loves Jesus », The Guardian, 6 septembre 2008.
  7. (en) [PDF] Alaska Assemblies of God Newsletter, p. 8.
  8. a et b (en) « Transcript: TIME's interview with Sarah Palin », TIME magazine, 29 août 2008.
  9. « Sarah Palin, la guerrière de Wasilla », Philippe Coste, L'express, 10 septembre 2008
  10. (en) « Gov. Sarah Palin Was Second Choice in '84 Beauty Contest », usmagazine.com, 29 août 2008.
  11. a et b (en) Kaylene Johnson, Sarah: How a Hockey Mom Turned Alaska's Political Establishment Upside Down, Epicenter Press, 2008 (ISBN 9780979047084).
  12. « VIDEO: Sarah Palin: Former TV Sports Reporter », usmagazine.com, 31 août 2008.
  13. (en) « Alaska: Governor. Gov. Sarah Palin (R) », Almanac of American Politics 2008.
  14. (en) « Sarah Palin: Former beauty queen a straight shooter », Saturday's Globe and Mail, 29 août 2008.
  15. Âges en août 2008.
  16. (en) « Palin's son leaves for Army boot camp », Anchorage Daily News, 19 septembre 2007.
  17. (en) « Hillary Clinton's bid for prez influences VP pick », newsday.com, 29 août 2008.
  18. (en) « Alaska Gov. Sarah Palin Gives Birth to Down Baby Despite Abortion Pressure », lifenews.com, 22 avril 2008.
  19. (en) « Levi Johnston to join Palin family at convention », Associated Press, 3 septembre 2008.
  20. a et b (en) « Todd Palin unique among nation's 5 first husbands », Anchorage Daily News, 27 mai 2007.
  21. (en) « Mr. Palin goes back to Prudhoe », KTUU.com, 21 août 2007.
  22. (en) « In Alaska, Palin known for battling against long odds », McClatchy Newspapers, 29 août 2008.
  23. (en) « Pro Class 2008 Team Data », site de la Tesoro Iron Dog.
  24. (en) « Alaska's Governor Is Tough, Young — and a Woman », npr.org, 27 décembre 2006.
  25. (en) « The Most Popular Governor. Alaska's Sarah Palin is the GOP's newest star », The Weekly Standard, 16 juillet 2007.
  26. « L'outsider venue d'Alaska », Le Monde, 30 août 2008.
  27. (en) Bryan Bender et Sasha Issenberg, « Record shows little foreign experience », The Boston Globe, 4 septembre 2008.
  28. a et b Corine Lesnes, « John McCain : investiture par temps d'ouragan », Le Monde, 1er septembre 2008.
  29. « Mc Cain désigne Sarah Palin comme colistier », Guysen News International, 1er septembre 2008.
  30. (en) « McCain camp rebukes Buchanan claims », JTA, 1er septembre 2008
  31. (fr) « Sarah Palin révèle que sa fille de 17 ans est enceinte », Le Monde, 2 septembre 2008.
  32. (en) « Sarah Palin hit by internet rumours over fifth child », Times online, 1er septembre 2008.
  33. (en) « Teen daughter of GOP VP pick is pregnant », edition.cnn.com, 1er septembre 2008.
  34. Luc Vinogradoff, « Loin de diviser, la grossesse de la fille Palin soude les blogs conservateurs », Le Monde, 3 septembre 2008
  35. « Le "troopergate" qui menace Sarah Palin», AP, Nouvelobs.com, 2 septembre 2008.
  36. « La convention républicaine attend un peu de lumière sur Sarah Palin », AFP, 2 septembre 2008.
  37. « Le mari de Sarah Palin a appartenu à un parti indépendantiste mais pas elle », France Info, 3 septembre 2008.
  38. « Aux États-Unis, l'"effet Palin" donne un nouvel élan au camp républicain », Le Monde, 9 septembre 2008.
  39. « "Barracuda" Palin, la pasionaria de l'Amérique profonde », Le Point, 4 septembre 2008.
  40. « Je ne vais pas à Washington pour susciter l'approbation, mais pour servir le peuple », AFP, 4 septembre 2008.
  41. (en) « Sarah Palin Speech Highlights », chaîne de John McCain sur YouTube, 4 septembre 2008.
  42. « Après sa performance, Palin doit être prise au sérieux », AFP, cyberpresse.ca, 4 septembre 2008.
  43. « Sarah Palin Republican convention speech watched by 37 million in US », The Guardian, 5 septembre 2008.
  44. « Mc Cain le héros », le blog de la campagne américaine, 5 septembre 2008.
  45. (en) Philip Gourevitch, « Butting Heads. Palin on Obama », The New Yorker, 8 septembre 2008.
  46. a b c et d « Les positions conservatrices de Sarah Palin », 7 sur 7, 4 septembre 2008

Voir aussi

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Sarah Palin.

Liens externe

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