Hôtel Montana
L'Hôtel Montana était un des plus luxueux hôtels d'Haïti jusqu'à sa destruction par le tremblement de terre d'Haïti de 2010. Situé à Pétionville, à la périphérie sud-est de Port-au-Prince, cet hôtel quatre étoiles, accueillait des personnalités internationales (Chefs d'État, ministres, diplomates, acteurs célèbres et hommes d'affaires).
Historique
L'Hôtel Montana fut construit en 1946 sur les plans de l'architecte Franck Cardozo et inauguré à l'occasion du bicentenaire de la fondation de la ville de Port-au-Prince. L’établissement s’appelait alors l’« Hôtel Beau-Site » et offrait 12 chambres avec une vue imprenable sur la capitale haïtienne. Il s'élevait à flanc de colline, rue Franck Cardozo.
Par la suite, l'hôtel Montana fut agrandi. Le bâtiment s'élevait sur sept étages et comptait 145 chambres. L'hôtel possédait une piscine, des boutiques, deux salles de conférences ainsi qu'une petite chapelle.
L'hôtel qui s'élevait sur une des collines ceinturant la capitale haïtienne, dominait à la fois la ville de Port-au-Prince et la baie qui s'ouvre au large sur la mer des Caraïbes.
Fleuron de l’hôtellerie de Port-au-Prince, il était classé hôtel quatre étoiles. L'hôtel accueillait la jet-set international ainsi que les personnalités politiques et hommes d'affaires du monde entier. L'ex-président américain Bill Clinton, la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, et l'acteur Brad Pitt y ont déjà séjourné. Les observateurs et représentants de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti y étaient logés en plus de l'Hôtel Christopher.
Tremblement de terre de 2010
Le 12 janvier 2010, peu avant 17 heures, un tremblement de terre d'une magnitude supérieure à 7 sur l'échelle de Richter, secoua Haïti. L'hôtel Montana s'effondra et écrasa le personnel et la clientèle. En quelques minutes, l'hôtel devint un amas de pierres blanches et de fils d'acier tordus.
Parmi les nombreuses victimes, qui furent retirées des décombres, Serge Marcil ancien ministre et parlementaire du Québec.
Le 28 janvier 2010, a commencé la démolition complète des bâtiments hôteliers s'élevant encore parmi les ruines.