Échasse noire
échasse blanche (Himantopus himantopus ).
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Charadriiformes |
Famille | Recurvirostridae |
Genre | Himantopus |
CR D :
En danger critique
L'Échasse noire (Himantopus novaezelandiae) est une espèce de limicole appartenant à la famille des Recurvirostridae. C'est une espèce endémique de la Nouvelle-Zélande, où elle est appelée Black Stilt en anglais, et Kakī en Māori. Les adultes font 40 cm. Ils ont le plumage et le bec entièrement noirs, les pattes rouges. Les juveniles ont la poitrine, le cou et la tête blancs, avec les yeux cerclés de noir. C'est le limicole le plus rare au monde[1], avec une population à l'état sauvage de seulement 85 individus (estimation de février 2012). En période de reproduction, les échasses noires vivent excusivement dans le bassin de Mackenzie sur l'île du Sud et la plupart d'entre elles restent dans la région pendant l'hiver, contrairement aux autres limicoles qui généralement migrent vers des climats plus chauds.
Menaces et conservation
Le projet de protection de l'échasse noire a débuté en 1981, alors que la population ne comptait que 23 adutes. La relache, chaque année, d'individus élevés en captivité, ainsi que le contrôle des prédateurs, a permis d'empêcher l'espèce de s'éteindre à l'état sauvage. En 2012, on comptait 85 oiseaux sauvages et 13 en captivité. Il y a trois menaces principales qui pèsent sur l'échasse noire : la perte de son habitat, la prédation par des mammifères introduits et l'hybridation avec l'échasse d'Australie.
Prédation
Avant l'introduction de mammifères terrestres en Nouvelle-Zélande, l'échasse noire avait peu de prédateurs, et notamment peu de prédateurs terrestres. Seuls le busard de Gould, le râle wéka et d'autres espèces de rallidaes aujourd'hui éteintes représentaient une menace pour les œufs et les poussins[2]. L'introduction de mammifères européens, qu'elle soit volontaire, comme le chat, la belette et l'hermine pour contrôler la population de lapins, ou qu'elle soit accidentelle, comme dans le cas du rat brun, a dramatiquement augmenté le nombre de prédateurs potentiels.
Voir aussi
Références taxonomiques
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Himantopus novaezelandiae dans Ciconiiformes
- (fr + en) Référence Avibase : 1183636894086 Himantopus novaezelandiae (+ répartition)
- (fr + en) Référence ITIS : Himantopus novaezelandiae Gould, 1841
- (en) Référence Animal Diversity Web : Himantopus novaezelandiae
Liens externes
- (fr) Référence Oiseaux.net : Himantopus novaezelandiae (+ répartition)
- (en) Référence UICN : espèce Himantopus novaezelandiae Gould, 1841
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Himantopus novaezelandiae
Notes et références
- {en} Rod Morris et Alison Ballance, Rare Wildlife of New Zealand, Random House, 2008, p. 113
- {en} C. E. M. Reed et D. P. Murray, Black Stilt Recovery Plan, New Zealand Department of Conservation, 1993, Consulté le 25 juin 2012.