Bagaya
Bagaya | |
Administration | |
---|---|
Pays | Sénégal |
Région | Ziguinchor |
Département | Bignona |
Arrondissement | Arrondissement de Tendouck |
Démographie | |
Population | 1 020 hab. (estim. 2011[1]) |
Géographie | |
Coordonnées | 12° 43′ 52″ nord, 16° 23′ 52″ ouest |
Localisation | |
modifier |
Bagaya est un village en Sénégal, membre de la communauté rurale de Balinghore, située dans l'arrondissement de Tendouck et le département de Bignona, une subdivision de la région de Ziguinchor dans la région historique de Casamance dans le sud du pays sur la route de Bignona vers Elana entre Mandégane et Diatock.
Le village consiste de plusieurs quarters, une groupe d'un vingtaine de maisons dispersé dans la brousse. Le village est entouré des rizières à côté du fleuve Casamance.
Histoire
Administration
Les quartiers
La route principal est de NE (Mandégane) à SO (Diatock). Les quartiers Énébane, Elegning, et Foutama sont situé sur la route principal. Les autres quartiers sont situé S-SE-E ou SO-O-NO relative de la route principal.
Orientation | Quartier | Sous-quartiers | Attraction |
---|---|---|---|
N-NE | Énébané | - | École, moulin à mil, décortiqueuse de ris, teinture |
E | Eléoul | Kambirane, Kassana, Thiès | Jardin potager |
S | Kagouth | - | Maternité, dispensaire, forge |
SO | Djinia | Elegning, Foutama, Bassène | Chef de Village, Foyer, football, projet agriculture |
O-NO | Kourouck | - | La Reine |
Géographie
Physique géologique
Population
Le village a env. 142 ménages[1]. Il y a une population très jeune, mais la région manque d'infrastructure. Beaucoup d'habitants quittent la région pour chercher une vie dans les grandes villes du Sénégal car il y a un manque d'écoles et d'emploi localement.
Activités économiques
Il y a peine de l'industrie et de l'industrie alimentaire.
Agriculture et nutrition
Les familles sont producteurs de riz, arachides, mangues, de noix d'acajou, sorghum, manioc, huile de palme ou de noix de coco pour la consommation privée ou locale.
Des animaux comme les poules, les chèvres et les vaches sont élevées très souvent. Le lait n'est pas utilisé pour la consommation humaine car il n'y a pas d'infrastructure frigorifique, et par manque de moyens de transport.
Des légumes ne sont pas produits ni mangés suffisamment. Les repas sont assez monotones; deux fois par jour du riz n'est pas une exception. Le matin, les gens mangent fréquemment le sorghum. La viande est seulement mangée pendant les fêtes.
Climat et l'eau
Les puits à eau sont typiquement 20 m de profondeur. En principe, il y a une source par quartier. Les sources fournissent de l'eau pendant toute l'année. L'eau est portée sur la tête. L'eau potable pour la cuisine et l'eau pour se laver sont mis dans des fûts séparément.
La pluie est normalement abondante pendant la saison de pluie en juillet et août. Le riz est planté mi-août et récolté dans la période de Noël et Nouvelle an. S'il n'y a pas suffisamment de pluie, le riz ne peut pas être planté, et la famine peut se manifester pendant la saison sèche.
Partenariats
Bagaya est jumelé avec Sint-Ulriks-Kapelle, qui support plusieurs projets comme : l'école, le dispensaire, la maternité, le décortiqueuse de riz, le moulin, le jardin de légumes, la distribution de l'eau, la teinture, le Foyer des Jeunes.
Le projet de la pirogue n'a pas abouti parce-que le transport par voiture a beaucoup amélioré pendent les années récentes. La pirogue était trop lente, trop grand, et consommait trop d'essence, donc plus rentable. Une voyage de Ziguinchor de 80 km durait environ 8 heures. Pas voiture seulement 2 heures (à peu près 55 km). Une camionnette peut transporter 10 personnes, la pirogue minimum 50 passagers sont nécessaires pour compenser pour l'achat de l'essence et les investissements.
À Affiniam, un barrage a été établi dans les années 1970 pour éviter que l'eau de la mer n'entre par les champs, et crée la possibilité d'irriguer. Parce que l'eau douce ne pourrait plus couler non plus vers l'Océan Atlantique, l'eau salée évaporait, et les champs deviennent salés. Le mangrove est complètement séchée maintenant. La pèche a complètement disparu. Le poisson doit être transporté depuis 50 km de distance par camionnette.
Culture et folklore
Les Diolas sont la plupart musulmans. La langue locale est le Diola. Les gens éduqués parlent bien le français.
La communauté est strictement hiérarchique, et gérée par le Chef de village.
Pendant les Journées culturelles, la population danse autour des figures mythologiques masqués comme le Samay, le Kumpo, et le Niasse.
Facilités
Les chemins et les bâtiments sont mal entretenus. Il n'y a pas de l'électricité dans toutes les maisons. S'il y a déjà de l'électricité, le réfrigérateur, ou la télévision ne peuvent pas être utilisés car la recette familiale est beaucoup trop basse. Chaque jour, il y a des coupures pendant 1 ou 3 heures ; souvent entre 19h00 et 23h00, parfois aussi à midi.
Les étudiants peuvent attendre l'université de Ziguinchor, ou de Dakar. L'école secondaire se trouve à Bignona.
Les gens ne sont pas assez conscients des effets des déchets sur l'environnement. Des plans devraient être développés pour récupérer des batteries ou le plastique.
Médecine
Il y a un dispensaire et une maternité. Les habitants sont conscients de la nécessité de l'hygiène et de traitement médical mais la médecine traditionnelle et la superstition sont encore fréquemment pratiquées.
Transport
- 450 km par voiture sept-place de Dakar via Kaolack and Farafenni/Soma (ferry in Gambia).
- 15 heures par car ferry Aline Sitoe Diatta de Dakar à Ziguinchor à travers l'Ocean Atlantique et la Casamance (fleuve)
- Par avion national Dakar-Ziguinchor avec Sénégal Airlines
- 55 km par voiture de Ziguinchor
Communication
Il n'y pas d'Internet. Le téléphone classique n'est pas disponible - pourtant il y a une seule cabine téléphonique dans les environs du chef de village. Le réseau de téléphonie mobile est disponible mais est très cher pour les habitants locaux.