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Cyril de La Patellière

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Cyril de La Patellière (né le 6 octobre 1950 en Loire-Atlantique) est un illustrateur et sculpteur français. Son patronyme complet est : Durant de La Pastellière.

Il est issu d'une famille d'artistes : son grand-père fabriquait des maquettes de bateaux pour le Musée des Beaux-Arts de Nantes, deux de ses frères sont devenus graphistes à Paris. Cyril de La Patellière est diplômé en 1972 de l'École des arts décoratifs de Nice. Il ouvre son cabinet de graphisme et commence sa carrière dans la publicité en créant des logos et des affiches. En 1982 il peut se consacrer à sa véritable vocation : la sculpture, après sa rencontre décisive à Villefranche-sur-Mer avec Antoniucci Volti, il ouvre son atelier en cette année. Sa première commande lui est alors confiée par le maire de Nice de l'époque, Jacques Médecin, qui est le premier à lui faire confiance en lui commandant un bronze : "Hommage à la Méditerranée" toujours visible au Palais des Congrès de Nice (Acropolis). Suit une série de commandes pour différentes villes du monde : Grasse, Marseille, Gap, Amboise ("Léonard de Vinci" au Clos Lucé), Paris (Buste de l'Amiral de Grasse au Musée de la Marine), Tokyo, Washington ("Amiral de Grasse"), Bruxelles ("Jacques Brel"), "la Femme au Miroir" (Monaco), Toronto (marbre), Zurich... et, surtout, la commande personnelle du prince Rainier III de Monaco pour le monument à sainte Dévote. Parallèlement il expose à Rome, Utrecht, New York, Bruxelles, Londres, Monaco, au salon d'Automne de Paris... etc. Il figure dans de prestigieuses collections privées : la reine d'Angleterre, le Prince Albert II de Monaco, Michel Pastor, Jacques Ginépro (le grand collectionneur et expert qui le prend sous son "aile" et lui confie la restauration de quelques-unes de ses pièces : Carpeaux, Dalou, etc...), Jeanne Augier (Hôtel Negresco de Nice), Hansjörg Huber, Gonzague Saint Bris, ainsi que de prestigieux collectionneurs sis à Monaco, etc... Christian Estrosi, maire de Nice, lui confie la réalisation de la première "Marianne de Nice" pour la salle des mariages de cette ville en 2010. Cyril de La Patellière figure dans l'annuaire international des artistes : le Bénézit.

Créateur de timbres-poste, en 1989, son projet de timbre Marianne est parmi les sept projets finalistes soumis au choix du président François Mitterrand qui choisit cependant celui de Louis Briat, la Marianne du Bicentenaire[1].

Après avoir réalisé la statue de sainte Dévote installée à Monaco, l'Office des Emissions de Timbres-poste de la Principauté lui propose de dessiner son premier timbre-poste en 2002 sur ce sujet. En 2009, est émis son premier timbre français sur l'écrivain Étienne Dolet[2]. En création de timbres-poste il travaille en plus pour la Polynésie française et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).

Récompenses

  • Grand Prix européen de la sculpture, en 1985 et 1990
  • Prix de l'Académie des Beaux-Arts en 1989
  • Prix Paul Belmondo de sculpture en 1989
  • Prix de l'Art philatélique pour son timbre "Jacques Brel", (Polynésie française) en 2010
  • Prix "René Cottet" en 2010 (Salon philatélique d'automne)

Œuvres

Il a sculpté notamment le buste de Tristan Corbière en son hommage, visible à la Bibliothèque municipale "des Amours Jaunes" de Morlaix.

Sculptures

Cyril de La Patellière a réalisé des sculptures pour des municipalités françaises qui les ont installées sur des espaces publics.

Auteur également de plusieurs bustes de personnalités :

Timbres de France

Timbres de Polynésie Française

  • Jacques Brel, (gravé par Yves Beaujard), Prix de l'Art Philatélique, 2010.
  • Frédérick Beechey.

Timbres de Monaco

Voir aussi

Source

  • « Dis, l'artiste, dessine-moi le timbre de tes rêves... », entretien et dessin publiés dans L'Écho de la timbrologie n°1792, janvier 2006, pages 12–13. Pour cet entretien, l'artiste a crayonné un portrait de Claude Nougaro.
  • « Peintre et sculpteur... fasciné par le timbre », entretien publié dans Timbres magazine n°66, mars 2006. L'entretien, illustré de maquettes des timbres de l'artiste, aborde sa façon de travailler dans les différents arts.
  • Annuaire Bénézit (4ème édition, 1999).

Références

  1. Dominique Stéphan, « Marianne non émises », article paru sur le site du Cercle des amis de Marianne, juillet 2004 (page consultée le 12 décembre 2006). Le projet de La Patellière de 1989 est reproduit en bas, le premier en partant de la droite.
  2. Timbres magazine n°103, juillet-août 2009, page 14 et fiches des nouveautés.

Lien externe

Site officiel de l'artiste.