Le Bar-sur-Loup
Le Bar-sur-Loup | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Arrondissement | Grasse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis |
Maire | Richard Ribero |
Code postal | 06620 |
Code commune | 06010 |
Démographie | |
Gentilé | Barois |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 42′ 08″ nord, 6° 59′ 23″ est |
Altitude | Min. 100 m Max. 1 312 m |
Élections | |
Départementales | Le Bar-sur-Loup (chef-lieu) |
Localisation | |
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Le Bar-sur-Loup est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Par décret du 27 mars 1961, Journal officiel du 1er avril 1961 avec effet au 2 avril 1961, Le Bar devient Le Bar-sur-Loup.
Ses habitants sont les Aubarnais — Aubarnenc en occitan — ou les Barois.
Géographie
La commune doit son nom au Loup, fleuve côtier qui la traverse, et qui se jette dans la mer près de Villeneuve-Loubet.
Économie
L'entreprise de créations de parfums MANE a son siège social et ses usines installés dans cette ville située à proximité de Grasse.
Histoire
Dans un village proche de Le Bar-sur-Loup, on peut admirer les célèbres ruines du viaduc, détruit par les occupants allemands qui avaient envahi ce village lors de la seconde guerre mondiale. La construction de ce viaduc a duré 2 ans, a commencé en 1940 et s'est achevée en 1942. Lors de la fin de la guerre, les allemands ont fait évacuer le village et ont fait exploser le viaduc. Plus tard, la Compagnie des Grands Travaux de Marseille (société de construction à l'époque) ont ordonné la destruction totale des parcelles du viaduc qui menaçaient de s'écrouler. Par contre, les piliers considérés comme non dangereux, sont restés debout et ont laissé un fort souvenir pour les habitants.
Héraldique
Blason | De gueules au lion d’or, au chef du même chargé d’une fleur de lys d’azur. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Administration
Démographie
Lieux et monuments
- L’église Saint-Jacques-le-Majeur
- La porte sculptée est remarquable ; à l'intérieur, on peut voir un retable de Bréa (XVIe s) au maître-autel et des statues du XVIIe. Dans le fond de l'église, danse macabre sur bois du XVe. L'église a été inscrite en 1940 sur l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques[3]
- Le château des comtes de Grasse
- Il date du XIIIe siècle. C'est un bâtiment quadrangulaire construit sur des caves voûtées, avec deux tours au sud, et une petite au nord. Le château a été pillé en 1792 et vendu à des habitants du village en 1832. Restauré,il a été divisé en appartements. Il a vu naître l'amiral de Grasse, le 13 septembre 1722.
À l'entrée de la cour précédant le château, on peut voir une tour de plan carré à base élargie. C'est l'ancien donjon du château, recevant aujourd'hui l'office du tourisme. Avant son démantèlement en 1792 il avait 7 étage. Un musée a été installé au premier étage où est évoqué les personnages les plus illustres du village.
- Face à la mairie, contre le mur de l'église, statue en bronze de l'Amiral François, Joseph, Paul, comte de Grasse, due au sculpteur Cyril de La Patellière inaugurée le 10 octobre 1988 en présence de la municipalité Maffret, du maire de Grasse maître Hervé de Fontmichel et du comte Bruno Deydier de Pierrefeu. Il s'agit de la réplique de la statue de Grasse.
- La porte Sarrasine
- Aussi appelée porte de l'Hôpital. C'est la seule porte dans les remparts conservée.
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Église Saint-Jacques-le-Majeur -
<ceter>Plaque funéraire romaine encastrée dans le mur de l'église
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<enter>e château des comtes de Grasse
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La base de l'ancien donjon -
La porte Sarrasine -
Les gorges du Loup vues de la place de l'Église
- La légende
- Un comte de Bar ayant donné un bal en plein carême, les invités tombèrent morts. La danse macabre fut peinte pour commémorer ce châtiment céleste. On y voit la Mort, équipée en archer, tuer à coups de flèches les danseurs. Les âmes sortant de la bouche des cadavres sous la forme de petits personnages nus sont pesées dans la balance que tient saint Michel, aux pieds du Christ, et sont précipitées dans la gueule d'un monstre qui représente l'entrée de l'Enfer.
Personnalités liées à la commune
- François Joseph Paul de Grasse, marquis de Grasse-Tilly, comte de Grasse
- Célestin Freinet y fut instituteur à partir de 1920
- Francis Ponge y vécut de 1961 à sa mort le 6 août 1988
- Cyril Esquirol, Pilote d'enduro, quadruple vainqueur de la "Gilles Lalay Classic"
Jumelages
- Poquoson, ville des États-Unis dans l'État de Virginie.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Le Bar-sur-Loup - site Officiel de la commune et office du Tourisme
- Le Bar-sur-Loup sur le site de l'Institut géographique national
- Le Bar-sur-Loup et le tremblement de terre de 1887
Sources
Notes
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
- Le Bar-sur-Loup sur le site de l'Insee
- « Église Saint-Jacques-le-Majeur », notice no PA00080661, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture