An-Nas
La sourate An-Nâs, littéralement en arabe "la sourate des hommes", est la cent quatorzième sourate du Coran et donc la dernière sourate du Coran. Elle est composée de six versets révélés au prophète Mahomet. Elle est complémentaire à la sourate 113, Al-Falaq.
Texte
Bismillahi r-rahmani r-rahim
- qul aoudzou bi rabbi n-nâs
- mâliki n-nâs
- ilâhi n-nâs
- min charri l-waswasi kannâsi
- lladzi youwaswissou fi soudouri n-nâs
- mina l-jinnati wa nâs
- Traduction
Au nom de Dieu le tout miséricordieux,le très miséricordieux
- Dis:"Je me réfugie auprès du seigneur des hommes,
- roi des hommes,
- dieu des hommes
- contre le mauvais conseiller furtif
- qui souffle le mal dans le coeur des hommes
- qu'il soit du nombre des jinns ou des hommes
Origine
Cette sourate a été révélée à la Mecque [1], c'est à dire avant l'Hégire.
Interprétation
Cette sourate est réputée pour ses vertus en exorcisme islamique « ruqiya ». Elle se récite surtout sous forme de Doua (invocation) avec la sourate al-Ikhlas et la sourate al-Falaq. Elle forme avec cette dernière un duo de sourates de protection et d'exorcisme[2].
le prophète Mahomet, avant, de s'endormir soufflait légèrement dans ses deux mains en donnant l'impression d'y cracher mais sans y mettre de salive puis récitait sur ses deux mains la sourate al Ikhlas puis la sourate al Falaq et enfin la sourate an-Nas après cela il frottait ses deux mains sur tout son corps[réf. nécessaire].
Sources
Notes et références
- Hichem Djaït, La vie de Muhammad T.2: La prédication prophétique à La Mecque, Fayard, (lire en ligne), p. 182-183
- Constant Hamès, « L'usage talismanique du Coran », Revue de l'histoire des religions, no tome 218 n°1, , Les usages du Livre saint dans l'islam et le christianisme. pp. 83-95 (lire en ligne)