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Saint-Georges (Lot-et-Garonne)

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Saint-Georges
Saint-Georges (Lot-et-Garonne)
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Villeneuve-sur-Lot
Intercommunalité Communauté de communes Fumel Vallée du Lot
Maire
Mandat
Marie-Hélène Belleau
2020-2026
Code postal 47370
Code commune 47328
Démographie
Population
municipale
528 hab. (2021 en évolution de −4 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 34″ nord, 0° 56′ 05″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 158 m
Superficie 15,96 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Fumel
(banlieue)
Aire d'attraction Fumel
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Fumélois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Georges

Saint-Georges est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

Localisation

Commune située entre Tournon-d'Agenais et Fumel.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Bourlens, Cazideroque, Montayral, Saint-Vite, Trémons et Trentels.

Communes limitrophes de Saint-Georges[1]
Saint-Vite Montayral
Trentels Saint-Georges Bourlens
Trémons Cazideroque

Climat

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lacapelle-Biron à 17,77 km à vol d'oiseau[5], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Georges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Fumel[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fumel, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (64,1 %), prairies (19,3 %), terres arables (9,3 %), forêts (5,4 %), cultures permanentes (0,9 %), eaux continentales[Note 4] (0,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Georges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2007, 2009 et 2021[17],[15].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[18]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Georges.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[20]. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2009, 2011, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque technologique

La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 6]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[23].

Toponymie

Histoire

La commune est créée en 1947 à partir de parcelles de Saint-Vite[11], commune avec laquelle elle avait été réunie en 1806[24].

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[25],[26].

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de la 3e circonscription de Lot-et-Garonne de la communauté de communes Fumel Vallée du Lot et du canton du Fumélois (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Georges faisait partie de l'ex-canton de Tournon-d'Agenais) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Fumel Communauté.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
juin 1995 mars 2001 Charles Combelles[27]    
mars 2001 mars 2008 Michel Larroque[27]    
mars 2008 mai 2020 Maurice Lapouge SE Exploitant agricole, dirigeant coopérative
mai 2020 En cours Marie-Hélène Belleau    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1946. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 528 habitants[Note 7], en évolution de −4 % par rapport à 2015 (Lot-et-Garonne : −0,66 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
411430478500530548572561550
2007 2012 2017 2021 - - - - -
548550550528-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 33,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 269 hommes pour 278 femmes, soit un taux de 50,82 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,96 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
8,9 
75-89 ans
10,8 
19,4 
60-74 ans
20,5 
24,5 
45-59 ans
20,1 
17,3 
30-44 ans
17,8 
12,9 
15-29 ans
11,0 
16,1 
0-14 ans
17,7 
Pyramide des âges du département de Lot-et-Garonne en 2021 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,7 
10,3 
75-89 ans
12,5 
20,5 
60-74 ans
21,2 
20,2 
45-59 ans
19,9 
16,3 
30-44 ans
15,8 
14,8 
15-29 ans
13,3 
16,7 
0-14 ans
14,7 

Enseignement

Saint-Georges fait partie de l'académie de Bordeaux.

Culture et festivités

Sports et loisirs

Chasse, pétanque, randonnée pédestre,

Économie

  • L’activité économique de Saint-Georges est caractérisée par ses vergers de prunes d’ente. Puits, fontaines et abreuvoirs jalonnent les circuits de randonnées ; ils abritent plusieurs espèces d’amphibiens dont le triton crêté. Des animations nature sont organisées régulièrement. En savoir + : http://www.tourisme-fumel.com/

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Fumel comprend deux villes-centres (Fumel et Montayral) et cinq communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Georges et Lacapelle-Biron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Lacapelle-biron » (commune de Lacapelle-Biron) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Fumel », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Georges ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fumel », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Georges », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Georges », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  22. Article R214-112 du code de l’environnement
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  24. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  26. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  27. a et b http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=8336 sur le site MairesGenWeb
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Georges (47328) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Lot-et-Garonne (47) », (consulté le ).
  33. « Église paroissiale Saint-Georges », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).