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HMAS Norman (G49)

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HMAS Norman
illustration de HMAS Norman (G49)
Le Norman vers 1942.

Type Destroyer
Classe N
Histoire
A servi dans  Royal Australian Navy
Constructeur John I. Thornycroft & Company
Chantier naval Southampton, Angleterre
Quille posée
Lancement
Commission
Statut Retiré du service en octobre 1945
Démoli en 1958
Équipage
Équipage 226 officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 108,7 mètres
Maître-bau 10,9 mètres
Tirant d'eau 3,98 mètres
Déplacement 1 801 tonnes
Port en lourd 2 422 tonnes
Propulsion 2 turbines à vapeur à engrenage Parsons
2 chaudière à tubes d'eau Admiralty
2 hélices
Puissance 40 000 ch (30 000 kW)
Vitesse 36 nœuds (66,7 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement 6 × canons QF Mark XII de 4,7 pouces (3 × 2)
1 × canon QF Mark V de 4 pouces
4 × canons AA de 20 mm Oerlikon (4 × 1)
4 × mitrailleuses de 0,5 pouce (2 × 2)
5 × tubes lance-torpilles de 533 mm (5 × 1)
45 × charges de profondeur, 2 × lanceurs, 1 × rack
Électronique ASDIC
Radar de tir type 285
Radar de recherche de surface type 286
Rayon d'action 5 500 milles marins (10 186 km) à 15 nœuds (27,8 km/h)
Carrière
Pavillon Royaume-Uni
Indicatif G49
D16
Coût £ 402 939

Le HMAS Norman (G49/D16) est un destroyer de classe N en service dans la Royal Australian Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Conception et construction

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Le Norman avait une longueur hors-tout 108,7 mètres (longueur entre perpendiculaires de 69,95 mètres), un faisceau de 10,9 mètres et un tirant d'eau de 3,98 mètres, déplaçant 1 801 tonnes en charge standard et 2 422 tonnes à pleine charge. Il était propulsé par deux turbines à vapeur à engrenage Parsons alimentés par 2 chaudière à tubes d'eau Admiralty et conduisant tous deux un arbre d'hélice. Sa puissance était de 40 000 chevaux-vapeur (30 000 kW) produisant une vitesse de pointe de 36 nœuds (66,7 km/h). Son équipage se composait de 226 officiers et hommes d'équipage.

Son armement principal était composé de six canons QF Mark XII de 4,7 pouces en trois supports jumelés, un canon QF Mark V de 4 pouces, un canon « pom pom » de 2 livres, quatre mitrailleuses de 0,5 pouce, quatre canons antiaériens de 20 mm Oerlikon, quatre mitrailleuses .303 Lewis, cinq tubes lance-torpilles de 533 mm Pentad, ainsi que deux lanceurs et un rack de charges de profondeur (emportant 45 grenades). Par la suite, son canon de 4 pouces fut retiré lors de son service opérationnel.

Le Norman est mis sur cale aux chantiers navals John I. Thornycroft & Company de Southampton (Angleterre) le , il est lancé le . Bien que propriété de la Royal Navy, le Norman est mis en service par la Royal Australian Navy le . Il est nommé d'après les habitants de la Normandie, les Normands (en anglais : Normans) ; son insigne représentant un casque de guerrier normand. Il fut le seul destroyer de classe N à recevoir une devise : "Cedere Nescio" ou "Je ne sais pas comment donner". Sa construction aura coûté 402 939 livres sterling.

Après avoir terminé ses essais en mer en , sa première mission consiste à livrer une délégation syndicale britannique de l'Islande à la Russie. Le Norman sert ensuite de navire d'escorte, puis navigue à Southampton pour des modifications mineures. Au début de 1942, le destroyer est affecté à l'Eastern Fleet. De janvier à mai, le Norman sert d'escorte de convoi dans l'océan Indien, avant d'être rappelé en Europe afin de participer à l'escorte du convoi de l'opération Vigorous, l'un des deux principaux convois tentant de ravitailler Malte assiégé. Après cela, il retourne dans l'océan Indien et, en septembre, participe à la campagne de Madagascar. De 1942 au début de 1944, il patrouille dans l'océan Indien sans incident. À la fin de , le Norman rejoint Sydney pour un radoub de deux mois. Achevé à la fin de juin, le Norman retourne opérer dans l'Eastern Fleet.

En , le Norman est impliqué dans la campagne de Birmanie. Le , le navire aide à débarquer des troupes indiennes sur l'île de Ramree dans le cadre de l'opération Matador, puis bombarde l'île de Cheduba cinq jours plus tard avant le débarquement des Royal Marines. Le 1er mars, le navire fait route vers l'Australie pour rejoindre la British Pacific Fleet. En tant que membre de la Flotte, le Norman participe à la bataille d'Okinawa en avril et en mai, mais quitte la zone avant la fin de la bataille pour escorter le destroyer HMS Quilliam, remorqué jusqu'à Leyte pour des réparations. Il rejoint ensuite la 5e flotte des États-Unis pour une courte période, avant de rejoindre l'Australie, arrivant à Sydney le . Le destroyer retourne au service actif au début de juillet et opère depuis l'île de Manus jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après la fin de la guerre, Norman fait route vers le Japon, mais ne prend pas part à l'acte de reddition de l'empire du Japon.

Le Norman retourne à Sydney en où il est désarmé, avant de retourner dans la Royal Navy en échange du destroyer de classe Q HMAS Queenborough. Placé en réserve, il est vendu pour démolition en 1955 et mis au rebut en 1958.

Décorations

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Le Norman a reçu quatre honneurs de bataille pour son service en temps de guerre: "Océan Indien 1942-44", "Indes orientales 1944", "Birmanie 1944-45", et "Okinawa 1945".

Commandement

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  • Commander Henry Mackay Burrell du au .
  • Commander Herbert James Buchanan du au .
  • Lieutenant commander John Plunkett-Cole du au .
  • Commander Arnold Holbrook Green du au .

Notes et références

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Vic Cassells, The Destroyers : Their Battles and Their Badges, East Roseville, New South Wales, Simon & Schuster, , 250 p. (ISBN 0-7318-0893-2)
  • Trevor Weaver, Q class Destroyers and Frigates of the Royal Australian Navy, Garden Island, New South Wales, Naval History Society of Australia, (ISBN 0-9587456-3-3)
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  • (en) Norman Friedman, British destroyers & frigates : the Second World War and after, London, Chatham, , 256 p. (ISBN 1-861-76137-6)
  • Tom Frame et Baker, Kevin, Mutiny! Naval Insurrections in Australia and New Zealand, St. Leonards, New South Wales, Allen & Unwin, (ISBN 1-86508-351-8)
  • Ross Gillett et Colin Graham, Warships of Australia, Adelaide, South Australia, Rigby, (ISBN 0-7270-0472-7)
  • Peter Hodges et Friedman, Norman, Destroyer Weapons of World War 2, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 978-0-85177-137-3)
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  • Edgar J. March, British Destroyers : A History of Development, 1892–1953; Drawn by Admiralty Permission From Official Records & Returns, Ships' Covers & Building Plans, London, Seeley Service, (OCLC 164893555)
  • (en) Jürgen Rohwer, Gerhard Hümmelchen et Thomas Weis (Chronik des Seekrieges, 1939-1945.), Chronology of the War at Sea, 1939–1945: The Naval History of World War Two, Annapolis, US Naval Institute Press, , 532 p. (ISBN 978-1-861-76257-3 et 978-1-591-14119-8)
  • M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-326-1)

Liens externes

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