Jacques Queinnec (1885-1956)
Jacques Queinnec | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 29 avril 1928 |
Circonscription | Finistère |
Législature | XIVe (Troisième République) |
Groupe politique | URD |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Albert Le Bail |
Sénateur français | |
– (8 ans, 5 mois et 26 jours) |
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Réélection | 23 octobre 1938 |
Circonscription | Finistère |
Maire de Pont-l'Abbé | |
– (1 an, 6 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Charles René Marie Le Bastard |
Successeur | Alain Michel Dilosquer |
Conseiller général du Finistère | |
– (8 ans) |
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Circonscription | Canton de Pont-l'Abbé |
Prédécesseur | Louis Le Coz |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Thégonnec |
Date de décès | (à 70 ans) |
Lieu de décès | Pont-l'Abbé |
Résidence | Finistère |
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Jacques Queinnec ou Gabriel François Jacques Louis Marie Queinnec, né le à Saint-Thégonnec (Finistère) et mort le à Pont-l'Abbé (Finistère), est un notaire et un homme politique français, député du Finistère de 1928 à 1932 et sénateur du Finistère de 1937 à 1945.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Yves François Marie Queinnec[1], négociant, et de Marie Louise Olive Caroff, il était aussi un descendant d'une famille de juloded, vivant au manoir de Kermorvan en Guiclan, qui a compté plusieurs élus par le passé, dont Jacques Queinnec, député du Finistère à la Convention en 1792, puis au Conseil des Cinq-Cents et plusieurs maires de Guiclan. Après des études à la faculté de droit de Paris, il participa à la Première Guerre mondiale, recevant la Croix de guerre. Gabriel Queinnec s'installe comme notaire à Pont-l'Abbé, y animant de nombreuses œuvres sociales et sportives comme des patronages, des jardins ouvriers, etc. En 1919, il est élu conseiller municipal de Pont-l'Abbé, puis en 1922 conseiller d'arrondissement et en 1932 conseiller général du Finistère[2]. Il se marie le à Morlaix avec Anne Jeanne Françoise Larchier.
En 1928, il est élu député, battant le député sortant radical-socialiste Georges Le Bail, maire de Plozévet, combattant le Cartel des gauches, mais est battu à son tour en 1932 par le fils du précédent, Albert Le Bail. Battu à nouveau en 1936 par ce dernier, il est élu sénateur le , en battant un candidat radical-socialiste, et réélu brillamment le , siégeant parmi les Républicains indépendants et s'opposant au Front populaire, refusant la mainmise de l'État sur la vie économique et sociale, mais partisan du renforcement de la Société des Nations. Membre de la Commission de la Marine, il s'intéressa aussi aux questions juridiques. Le , il fit partie des parlementaires français qui votèrent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain[3]. Il fut brièvement maire de Pont-l'Abbé entre le et le .
Source
[modifier | modifier le code]- « Jacques Queinnec (1885-1956) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Yves Marie François Queinnec, né le à Saint-Thégonnec était lui-même le fils de Jacques Jean Queinnec (1807-1864), né au manoir de Kermorvan en Guiclan, et de Marie Yvonne Pouliquen, lui-même petit-fils du député de la Convention Jacques Queinnec
- « Anciens sénateurs IIIème République : QUEINNEC Jacques », sur senat.fr (consulté le ).
- Jean Jolly, "Dictionnaire des parlementaires français"
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Gabriel Queinnec » (voir la liste des auteurs).
Lien externe
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- Ressources relatives à la vie publique :