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Bang Rajan

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Bang Rajan

Titre original บางระจัน
Bangrajan
Réalisation Tanit Jitnukul
Scénario Tanit Jitnukul
Kongkiat Khomsiri
Patikarn Phejmunee
Bunthin Thuaykaew
Acteurs principaux
Sociétés de production BEC-TERO Entertainment
Film Bangkok
Pays de production Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Genre Action, drame, historique, guerre
Durée 113 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Bang Rajan (บางระจัน, Bangrajan) est un film thaïlandais réalisé par Tanit Jitnukul, sorti en 2000[1],[2].

Birmanie, 1763 : le roi Mangra (Hsinbyushin) veut s'emparer d'Ayutthaya, capitale du Royaume d'Ayutthaya (Thaïlande de 1350 à 1767), et envoie ses troupes vers celle-ci. Les soldats birmans avancent vers la capitale dans une folie meurtrière, semant terreur et carnages sur leur passage. Mais dans le village de Bang Rajan la révolte gronde et une poignée d'hommes du village va se lever contre les soldats birmans. La rébellion commence…

Fiche technique

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Distribution

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Bongkoj Khongmalai

Postérité

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Bang Rajan devient, en 2001, le plus gros succès du cinéma en salle de Thaïlande[4], à égalité avec Nang Nak de Nonzee Nimibutr[5]  ; actuellement, les champions du box office, ce sont les films historiques La légende de Suriyothai et Naresuan de Chatrichalerm Yukol, le film d'action l'Honneur du dragon de Prachya Pinkaew et le film Pee Mak de Banjong Pisanthanakun[6].

Notes et références

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Anchalee Chaiworaporn[7], journaliste spécialisée dans le cinéma thaïlandais, explique dans un article la nostalgie du nouveau cinéma thaïlandais à la suite de la crise financière de 1997 en Asie du Sud-Est, en particulier avec un retour de ferveur nationaliste vive dans les films historiques Bang Rajan et Suriyothai[8].

Bang Rajan est l'archétype du film coup de poing que l'on n'oublie pas mais que le public français n'a pu, hélas, que découvrir en vidéo, le petit écran faisant grandement perdre l'impact du film. Ce film carbure à la testostérone, bénéficie de scènes de batailles d'une rare brutalité et fait appel aux plus élémentaires émotions du spectateur (les amis, la famille, la patrie). Mais Tanit Jitnukul déclare dans un entretien dans la revue East Side Stories no 6 qu'il montre ce à quoi la guerre ressemble vraiment, qu'il montre son horreur et il conclut : "Bang Rajan n'est pas un film anti-birmans en soi, c'est un film anti-guerre"[9].

  1. Hubert Niogret, « Dernière renaissance du cinéma thaïlandais : Ban ra gan », Positif, no 503,‎ , p. 66 (ISSN 0048-4911)
  2. (en) Asaree Thaitrakulpanich, « Kwai from ‘Bang Rajun’ Film Dies », sur khaosodenglish.com, Khaosod,
  3. (en) « Action star caught with speeds pills », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  4. (en) « King of the box office », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  5. (en) Collectif, Thailand at Random, Didier Millet, , 160 p. (ISBN 978-981-4385-26-8, lire en ligne), Top 10 local film blockbusters of all-time page 9
  6. (en) Terry Fredrickson, « New 'Mae Nak' packs cinemas », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  7. (en) « Anchalee Chaiworaporn », sur thaicinema.org
  8. (en) Anchalee Chaiworaporn, « Nostalgia in Post Crisis Thai Cinema », sur thaicinema.org,
  9. (fr + en) Collectif (sous la direction de Bastian Meiresonne), Thai Cinema / Le cinéma thaïlandais, Asiexpo Edition, , 256 p. (ISBN 978-2-9528018-0-5), La renaissance du cinéma thaïlandais par Julien Sévéon (pages 86 à 119 ; pages 92 et 93)

Récompenses

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Liens externes

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