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Barrière de l'École-Militaire

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Barrière de l'École-Militaire
Barrière de l'École-Militaire en 1819.
Présentation
Destination initiale
Style
Architecte
Construction
1784-1785
Ouverture
1785
État de conservation
démoli ou détruit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de Paris
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La barrière de l'École-Militaire, est une ancienne barrière d'octroi de l'enceinte des Fermiers généraux.

La barrière de l'École-Militaire était située à l'emplacement de l'actuelle place Cambronne, au niveau de l'avenue de Lowendal, à proximité de la barrière de Grenelle[1],[2].

Origine du nom

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Elle était appelée « barrière de l'École-Militaire » en raison de sa proximité avec l'École militaire, institution fondée en 1751 par le roi Louis XV.

L'ensemble de la barrière de l'École-Militaire a été construit entre 1784 et 1785 selon les plans de l'architecte Claude-Nicolas Ledoux.

Le 29 octobre 1795, les bastions et dépendances sont loués au prix annuel de 3 100 livres à Pierre-Louis Prusse [3].

Le 27 septembre 1805, c'est à la barrière de l'École-Militaire que les clés de la ville de Paris sont remise à Napoléon Ier par le préfet et les maires de la Ville de Paris[4].

Le 4 juin 1833, une rixe éclate à la barrière entre plusieurs soldats qui étaient casernés à l'École militaire[5].

La barrière a globalement gardé le même niveau de fréquentation au cours de son histoire, son entourage n'ayant pas beaucoup varié depuis sa construction (activités liées à l'École militaire)[6].

En 1872, la barrière de l'École est encore debout, contrairement à une grande partie des barrières du Mur des Fermiers généraux détruites lors du déplacement de l'octroi à l'enceinte de Thiers en 1860. Cependant, le 9 septembre, la ville de Paris met en adjudication les matériaux en provenance de sa démolition à venir[7].

Description

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La barrière était un complexe symétrique, organisé autour d'un arc de cercle. Elle est composée de deux pavillons principaux monumentaux, avec en leur centre deux guérites ornées de refends et bossages. En avant, deux plus petits pavillons sont reliés aux précédents par des murs courbes.

Les pavillons centraux étaient en pierre de taille, avec un soubassement composé d'un appareillage à ligne de refends. Leur toit était surmonté d'une forme cylindrique en pierre. On y entrait de façon latérale en empruntant un escalier à l'intérieur d'un porche en cul-de-four.

Chaque face était ornée d'un fronton sculpté aux armes du roi, et de frises à triglyphes et métopes représentant des trophées militaires. Ces sculptures sont l'oeuvre du sculpteur Jean Guillaume Moitte. Ils étaient surmontés d'un cylindre en leur centre[3].

Références

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  1. « Bulletin de la Ville de Paris : journal administratif, littéraire, commercial et financier : paraissant le lundi » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ), p. 157
  2. Edmond Beaurepaire, La chronique des rues. Première série, Paris, (lire en ligne), p. 177
  3. a et b Lucien Lambeau, Histoire des communes annexées à Paris en 1859. 4, Paris, Ernest Leroux, (lire en ligne), p. 306
  4. Roch-Henri Prévost de Saint-Lucien, Histoire de l'Empire français, Paris, (lire en ligne), p. 104
  5. « Journal des débats politiques et littéraires » Accès libre, sur Gallica, (consulté le )
  6. Alfred Delvau, Histoire anecdotique des barrières de Paris / par Alfred Delvau ; avec 10 eaux-fortes par Emile Thérond, Paris, (lire en ligne)
  7. « La Liberté », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie

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Articles connexes

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