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The Canadian Grenadier Guards

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The Canadian Grenadier Guards
Photo en couleurs de militaires portant une tunique rouge et une bonnet à poil noir défilant sur une rue devant un bâtiment comprenant une tour
The Canadian Grenadier Guards défilant à Ottawa en Ontario

Création
Dissolution Toujours actif
Pays Drapeau du Canada Canada
Allégeance Forces armées canadiennes
Branche Armée canadienne
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie légère
Fait partie de 34e Groupe-brigade du Canada
Garnison Manège militaire des Canadian Grenadier Guards à Montréal (Drapeau du Québec Québec)
Devise Nulli Secundus (« Toujours premier, jamais deuxième »)
Marche Marche rapide : British Grenadiers
Marche lente : Genadiers Slow March
Guerres Raids féniens
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Commandant Lieutenant-colonel V. Gucciardo, CD
Colonel en chef Sa Majesté la reine du Canada Élisabeth II
Colonel du régiment Son Excellence La très honorable Mary Simon
Perpétuations 1er Bataillon d'infanterie légère de la Milice
2e Bataillon de la Milice d'élite incorporée
Corps des Voyageurs canadiens
Montréal Incorporated Volunteers
Bataillon de la Milice de Montréal
Provincial Commissariat of Voyageurs
1st Battalion (City of Montréal) "British Militia" (1812-1815)
87e Bataillon d'outre-mer, CEC
245e Bataillon d'outre-mer, CEC
Emblème Image en couleur d'un insigne militaire composé d'une grenade allumée de 17 flammes avec deux monogrammes des lettres « ER » affrontés au centre ainsi qu'une couronne royale au-dessus et le mot « Canada » en dessous ; le tout est de couleur dorée.

The Canadian Grenadier Guards (CGG), littéralement « Les Gardes grenadiers canadiens », sont un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne. Établi en 1859, c'est le plus ancien régiment d'infanterie de la Milice canadienne. C'est un régiment de gardes qui est, avec les Governor General's Foot Guards, responsable de la Garde de cérémonie à Rideau Hall et sur la Colline du Parlement à Ottawa en Ontario. En plus de ce rôle cérémoniel, ses soldats s'entraînent à temps partiel afin de servir dans des opérations des Forces armées canadiennes. L'unité fait partie du 34e Groupe-brigade du Canada de la 2e Division du Canada et est basée dans le manège militaire des Canadian Grenadier Guards à Montréal au Québec. De 1954 à 1976, elle formait le 6e Bataillon des Canadian Guards.

The Canadian Grenadier Guards perpétuent l'histoire des 87e et 245e Bataillon d'outre-mer, CEC, deux bataillons du Corps expéditionnaire canadien durant la Première Guerre mondiale. Le 87e Bataillon combattit en France à partir d'. De son côté, le 245e Bataillon se rendit en Grande-Bretagne en où il fut incorporé à un autre bataillon du Corps expéditionnaire canadien qui servait à fournir des renforts aux unités canadiennes au front. Lors de la Seconde Guerre mondiale, The Canadian Grenadier Guards mobilisèrent un bataillon pour le service actif. Celui-ci fut converti en une unité blindée et devint le 22nd Armoured Regiment (The Canadian Grenadier Guards), RCAC, CASF, littéralement le « 22e Régiment blindé (Les Gardes grenadiers canadiens), CBRC, FSAC ». Il combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe à partir de . En 1945, les CGG mobilisèrent une seconde unité pour la Force active, le 22nd Canadian Tank Battalion (The Canadian Grenadiers Guards), RCAC, CASF, littéralement le « 22e Bataillon de chars canadien (Les Gardes grenadiers canadiens), CBRC, FSAC », qui était destinée à servir dans le théâtre du Pacifique, mais qui ne s'y rendit pas avant la fin du conflit.

De nos jours, les membres du régiment sont appelés à servir volontairement lors d'opérations domestiques ou outre-mer des Forces armées canadiennes, telles que les missions en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan. Les CGG ont reçu, au cours de leur histoire, 34 honneurs de bataille. Un membre du régiment, le soldat John Francis Young, a été décoré de la croix de Victoria, la plus haute récompense du Commonwealth, pour ses actions au cours de la Première Guerre mondiale.

Rôle et organisation

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Photo en couleurs de militaires portant une tunique rouge et un bonnet à poil noir et tenant un fusil à la main se tenant debout en deux rangées de chaque côté d'un tapis rouge ; derrière, des militaires porant une tunique verte foncée et un kilt de tenant debout en deux rangées derrière un corbillard dont la porte de derrière est ouverte ; en arrière-plan, des bâtiments d'un centre-ville
The Canadian Grenadier Guards en devoir de commémoration à Ottawa en Ontario

The Canadian Grenadier Guards sont un régiment d'infanterie du 34e Groupe-brigade du Canada, un groupe-brigade de la Première réserve de l'Armée canadienne qui fait partie de la 2e Division du Canada[1]. Ils sont stationnés dans le manège militaire des Canadian Grenadier Guards, un édifice fédéral du patrimoine reconnu situé à Montréal au Québec[2],[3].

The Canadian Grenadier Guards ont, avec les Governor General's Foot Guards, la charge de fournir les soldats composant la Garde de cérémonie qui effectue la cérémonie de la relève de la garde sur la Colline du Parlement et le devoir de sentinelle à Rideau Hall, durant la saison estivale à Ottawa, en Ontario, depuis plus de 40 ans[2]. L'uniforme de parade des Canadian Grenadier Guards est inspiré de celui des Grenadier Guards de la British Army auxquels ils sont affiliés. Il comprend la tunique rouge et le bonnet à poil.

En plus de ce rôle cérémoniel, The Canadian Grenadier Guards sont, comme c'est le cas pour les autres unités de la Première réserve de l'Armée canadienne, responsables de la formation de soldats devant servir lors des opérations outre-mer ou domestiques des Forces armées canadiennes, telles que les missions en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan[4].

Origines et création

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Portrait peint en couleurs d'un homme aux cheveux blancs
Le colonel l'honorable James McGill, le premier commandant de la brigade de la milice de Montréal

L'histoire de la Milice canadienne commença le , sous le régime britannique à Montréal, lorsque le général James Murray émit une proclamation appelant des volontaires pour servir dans la campagne contre les Amérindiens. Deux compagnies furent levées à Montréal. La majorité de leurs membres étaient des Canadiens français qui avaient été des miliciens également sous le régime français. Lors de l'adoption de l'acte de Québec en 1774, les volontaires ayant servi au sein de ces compagnies furent mis en service actif, créant ainsi la première instance de la Milice canadienne servant pour le Royaume-Uni. Plusieurs miliciens canadiens-français s'illustrèrent au combat lors de la Révolution américaine. La Milice fut appelée, en 1777, pour appuyer l'offensive britannique contre les Américains qui avaient été expulsés de Montréal le . Une compagnie, connue sous le nom de « 1st Company, District of Montreal Militia », littéralement la « 1re Compagnie, Milice du District de Montréal », fut levée à Montréal à cette fin. Pour les trois décennies suivantes, les miliciens connurent peu le service actif, mais étaient souvent appelés à appuyer les déplacements importants des troupes régulières britanniques[Duguid 1].

Vers 1802, la 1st Company fut élevée au rang de bataillon sous le nom officiel de « First Battalion — Montreal City, British Militia », littéralement le « Premier Bataillon — Ville de Montréal, Milice britannique », mais plus connu sous le nom de « First Battalion, Montreal Militia », littéralement le « Premier Bataillon, Milice de Montréal ». Le , deux compagnies de flanc quittèrent le bataillon pour créer le Montreal Militia Battalion, littéralement le « Bataillon de la Milice de Montréal », qui fut créé par l’amalgamation de deux compagnies de flanc de chacun des 1er, 2e et 3e bataillons de la Montreal Militia. Le First Battalion fut appelé à effectuer des devoirs de garnison du au . Le , l'Artillery Company (la « compagnie d'Artillerie »), les Grenadier and Light Infantery Companies (les « compagnies de Grenadiers et d'Infanterie légère » et la Captain Forsyth's Company (la « compagnie du capitaine Forsyth ») du 1st Battalion, Montreal Militia formèrent une unité distincte appelée « Montreal Incorporated Volunteers », littéralement les « Volontaires incorporés de Montréal ». Le First Battalion fut de nouveau appelé à servir du 4 au de la même année à Lachine. Pendant ce temps, les Montreal Incorporated Volunteers et le Montreal Militia Battalion étaient en devoir de garnison à Montréal. En 1813, les trois bataillons de la Montreal Militia formèrent une brigade sous le commandement du colonel l'honorable James McGill, le fondateur de l'Université McGill. Le rôle de la brigade était de fournir des services de garnison à Montréal[Duguid 2].

Portrait en noir et blanc d'un homme en uniforme militaire ayant une barbe et une moustache
Son Altesse Royale le prince de Galles Albert Édouard de Saxe-Cobourg-Gotha (plus tard le roi Édouard VII) qui visita le régiment en 1860 et lui donna son nom jusqu'en 1911

Le First Battalion Volunteer Militia Rifles of Canada, littéralement le « Premier Bataillon de carabiniers de la Milice volontaire du Canada » fut créé à Montréal le après le passage d'une nouvelle loi, dite Loi de la Milice[5]. Il fut créé à partir de neuf compagnies de carabiniers volontaires, qui existaient déjà à Montréal, par la promulgation d'un ordre général par le gouverneur général et commandant en chef. L'effectif autorisé de ce bataillon était de 37 officiers et 600 soldats[Duguid 3]. Le premier commandant fut le lieutenant-colonel Thomas Wiley[Duguid 4].

Le , Son Altesse Royale le prince de Galles visita le Canada et le bataillon fut renommé en « The First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteers Rifles of Canadian Militia », littéralement « Le Premier (ou du prince de Galles) Régiment de carabiniers volontaires de la Milice canadienne ». Le bataillon fut d'ailleurs inspecté par le prince de Galles à Logan's Farm à Montréal[5],[Duguid 3].

Le , le 6th Battalion Volunteer Militia Rifles, Canada, littéralement le « 6e Bataillon de carabiniers volontaires de la Milice, Canada », fut créé à Montréal à partir de six compagnies volontaires indépendantes. Son premier commandant fut le lieutenant-colonel Ashley Hibbard[Duguid 5]. Le bataillon devint le « Sixth Battalion Volunteer Militia, Canada, "Hochelaga Light Infantry" », littéralement le « Sixième Bataillon de la Milice volontaire, Canada, "Infanterie légère de Hochelaga" », le [5],[Duguid 3].

Raids féniens

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Photo en noir et blanc de militaires assemblés dans une place avec des spectateurs les observant ; en arrière plan, des bâtiments
Volontaires de retour des raids féniens, assemblés sur le Champ-de-Mars, à Montréal, pour un discours de bienvenue en 1866

Le , The First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia et le Sixth Battalion Volunteer Militia, Canada, « Hochelaga Light Infantry » furent mobilisés pour le service actif dans la foulée des raids féniens, des attaques menées par les Féniens, des Irlandais basés aux États-Unis, contre les établissements britanniques au Canada dans le cadre de leur lutte contre la présence britannique[6]. The First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia fournit des compagnies qui se rendirent à Cornwall en Ontario où, avec d'autres compagnies locales ainsi que des compagnies issues du 3e Bataillon Victoria Rifles, formèrent un bataillon sous le commandement du lieutenant-colonel Hawkes, commandant du Sixth Battalion Volunteer Militia, Canada, « Hochelaga Light Infantry »[Duguid 6]. Celui-ci servit à la frontière sud-est du Canada jusqu'à ce qu'ils furent retirés du service actif le de la même année[5].

Le , cinq compagnies du Sixth Battalion Volunteer Militia, Canada, « Hochelaga Light Infantry » furent mobilisées pour servir à Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec ; l'une des compagnies provenait du First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia. Le lendemain, tout le régiment fut mobilisé avec le 3e Bataillon Victoria Rifles. Ils se rendirent à Hemmingford au Québec où les deux régiments formèrent une brigade commandée par le lieutenant-colonel Osborne Smith. Le , The First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia se rendit à Ormstown au Québec, mais une compagnie resta détachée à Saint-Jean-sur-Richelieu. Le , le régiment retourna à Montréal et fut retiré du service actif le [5],[Duguid 6].

Le , une compagnie du First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia et une du Sixth Battalion Volunteer Militia, Canada, « Hochelaga Light Infantry » furent de nouveau mobilisées. Elles formèrent une force avec d'autres compagnies placées sous le commandement du lieutenant-colonel Osborne Smith. Le , celle-ci prit le train pour Stanbridge au sud-est de Montréal et des compagnies furent laissées en chemin à des points stratégiques. Le même jour, le reste de la milice de Montréal prit le train pour Saint-Jean-sur-Richelieu. La compagnie no  1 du First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia fut chargée de se rendre à Eccles Hill dans le comté de Missisquoi pour aller récupérer du ravitaillement en munitions. Dans la nuit du 25 au , la majorité des troupes cantonnées à Saint-Jean-sur-Richelieu furent envoyées à Pigeon Hill au nord-ouest d'Eccles Hill sous le commandement du lieutenant-colonel Felix G. Marchand après avoir reçu le message que les Féniens se préparaient à attaquer. Cependant, avant qu'ils ne rejoignissent Pigeon Hill, le message que le danger était passé fut reçu et les troupes rebroussèrent chemin pour retourner à Saint-Armand le . Le soir du , elles retournèrent à Saint-Jean-sur-Richelieu où elles demeurèrent pendant une semaine avant de retourner à Montréal[5],[Duguid 7].

Appui aux autorités civiles, fusion et seconde guerre des Boers

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En 1871, le toit du manège militaire de Montréal s'effondra. Aucun manège militaire ne fut construit pour le remplacer jusqu'en 1883[Duguid 7]. Au cours de l'été 1875, la milice de Montréal fut mobilisée pour appuyer les autorités civiles à la suite de perturbations suscitées par l'intention d'inhumer Joseph Guibord, qui avait été excommunié en 1869, dans le cimetière catholique de Notre-Dame-des-Neiges[7]. Elle fut de nouveau mobilisée au cours de l'été 1877, lorsque les perturbations culminèrent avec le meurtre d'un jeune homme nommé Hackett, dans le Square Victoria de Montréal, le . Le de la même année, The First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia fut mobilisé à la suite d'un appel des autorités civiles leur demandant de les appuyer lors des émeutes se déroulant à Côte-Saint-Paul par les ouvriers travaillant à élargir le canal de Lachine. Le lendemain, il se rendit à Côte-Saint-Paul sous le commandement du lieutenant-colonel Frank Bond, où il resta en devoir pendant deux jours. En , des émeutes éclatèrent dans la ville de Québec, et 649 miliciens de Montréal, incluant des membres du 1st Prince of Wales Regiment, s'y rendirent en renfort, spécialement à la Citadelle de Québec. Les membres du régiment retournèrent à Montréal le [Duguid 8].

En 1880, le régiment participa à la revue sur les plaines d'Abraham à Québec, devant ses altesses royales le duc d'Albany, la princesse Louise et le marquis de Lorne pour marquer l'anniversaire de la reine[Duguid 8]. Lors de la rébellion du Nord-Ouest en 1885, le 1st Prince of Wales Regiment fut mis en service actif du au , mais ne fut pas envoyé dans le théâtre d'opérations dans l'Ouest canadien. Plus tard la même année, il fut à nouveau mis en service actif pour appuyer les autorités civiles en réponse à l'épidémie de variole. Il dut notamment garder un hôpital qui était attaqué par des émeutiers. En , le lieutenant-colonel Bond prit sa retraite, après avoir commandé l'unité pendant 19 ans, et le lieutenant-colonel Thomas Page Butler lui succéda[Duguid 9].

En 1894, le major-général Herbet, commandant de la Milice canadienne, établit un plan visant à réduire le nombre de bataillons de milice tout en augmentant leurs effectifs. Ainsi, la fusion entre les deux unités qui étaient respectivement devenues le « First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteers Rifles of Canadian Militia », littéralement le « Premier (ou Prince de Galles) Régiment de carabiniers volontaire de la milice du Canada », et le « 6th Battalion "Fusiliers" », littéralement le « 6e Bataillon «"Fusiliers" », fut proposée[Duguid 9]. Celle-ci se concrétisa le lorsque les deux unités furent amalgamées pour devenir le « 1st Battalion "Prince of Wales' Regiment Fusiliers », littéralement le « 1er Bataillon "Régiment de fusiliers du prince de Galles" ». Le bataillon devint un régiment, le , et fut renommé « 1st Regiment "Princes of Wales' Fusiliers" », littéralement « 1er Régiment "Fusiliers du prince de Galles" »[5],[Duguid 3].

Photo en noir et blanc de militaires défilant dans une rue d'un centre-ville avec des spectateurs les observant
Contingent canadien défilant à Québec, au Québec, avant de partir pour la guerre en Afrique du Sud

La seconde guerre des Boers en Afrique du Sud fut le premier déploiement outre-mer des Forces armées canadiennes[8]. Le 1st Regiment « Princes of Wales' Fusiliers » fournit des volontaires pour servir au sein du contingent déployé dans le cadre de ce conflit[5].

Première Guerre mondiale

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Affiche en couleurs montrant un militaire en uniforme portant une tunique rouge et un bonnet à poil noir et tenant un fusil à la main avec un bâtiment rouge en arrière-plan et le texte « Join The Canadian Grenardier Guards for Overseas Service Under General Meighen » en haut à droite ainsi que le texte « A Special Regiment of Picked Men from Ontario & Quebec » et « Headquarters - Grenadier Guards Armoury - Montreal » dans le bas de l'affiche ; le texte est en lettres majuscules noires ou rouges
Affiche de recrutement des Canadian Grenadier Guards datant de la Première Guerre mondiale

Dans la foulée de la Première Guerre mondiale, des détachements du 1st Regiment Canadian Grenadier Guards furent mobilisés pour le service actif le , afin d'assurer la protection locale[5].

87e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien

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Le 87e Bataillon d'outre-mer, CEC, également connu sous le nom de « 87th (Canadian Grenadier Guards) Battalion, CEF », fut créé le à Montréal, au Québec, mais l'unité avait déjà commencé à recruter à Montréal et dans les régions environnantes à partir de . Il fut envoyé en Grande-Bretagne le , où il intégra la 12e Brigade d'infanterie. Le suivant, il débarqua en France. En juin, il fut transféré à la 11e Brigade d'infanterie de la 4e Division d'infanterie canadienne et servit au combat au sein de celle-ci jusqu'à la fin du conflit. Il retourna au Canada en fut dissous le [5].

Le 87e Bataillon a reçu un total de 16 honneurs de bataille. Un de ses membres, le soldat John Francis Young, fut décoré de la croix de Victoria.

Liste des commandants du 87th Battalion, CEF
Nom Dates
Lieutenant-colonel J. P. Rexford au
Lieutenant-colonel R. W. Frost au
Major H. LeR. Shaw au
Lieutenant-coloenl J. V. P. O'Donahoe au
Major J. S. Ralston au
Lieutenant-colonel K. M. Perry au
Lieutenant-colonel F. S. Meighen au
Lieutenant-colonel R. Bickerdike au (démobilisation)

245e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien

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De son côté, le 245e Bataillon d'outre-mer, CEC (245th « Overseas » Battalion, CEF en anglais) fut créé le . Il fut envoyé en Grande-Bretagne le , où il fut incorporé au 23e Bataillon de réserve, CEC, le , qui servait à fournir des renforts aux troupes canadiennes au combat. Le 23e Bataillon, lors de sa formation à Québec, le , inclut d'ailleurs des recrues provenant des Canadian Grenadier Guards. Il fut dissous le de la même année[5].

Seconde Guerre mondiale

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Photo en noir et blanc d'hommes en civil se tenant en rang cc un homme en uniforme militaire portant une casquette et un bâton à la main se tenant devant eux à l'intérieur d'un bâtiment
Un officier apprend à tourner à un groupe de recrues en civil, dans la caserne du régiment à Montréal, en 1940.

Le , le régiment mobilisa The Canadian Grenadier Guards, CASF pour le service actif. Le suivant, il fut renommé en « 1st Battalion, The Canadian Guards, CASF » et le régiment de réserve devint le « 2nd (Reserve) Battalion, The Canadian Guards ». Le bataillon en service actif s'entraîna d'abord sur l'île Sainte-Hélène à Montréal et déménagea par la suite aux camps de Borden en Ontario et de Valcartier au Québec. Par la suite, il fut mis en garnison à la citadelle d'Halifax en Nouvelle-Écosse avant d'être stationné à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick et être entraîné à Sussex au Nouveau-Brunswick et à Debert en Nouvelle-Écosse. Le , il fut converti en un régiment blindé et, par la même occasion, renommé en « 22nd Armoured Regiment (The Canadian Grenadier Guards), CAC, CASF », littéralement le « 22e Régiment blindé (Les Gardes grenadiers canadiens), CBC, FSAC »[5],[9].

Photo en noir et blanc de chars d'assaut en mouvement sur un chemin de terre
Chars canadiens se déplaçant en position pour attaquer vers Falaise entre Hubert-Folie et Tilly-la-Campagne en France le 8 août 1944
Un rectangle vert
Insigne distinctif de la 4e Division blindée canadienne

Ce dernier partit pour la Grande-Bretagne le de la même année où il continua à s'entraîner jusqu'au , lorsqu'il débarqua en France en tant que composante de la 4e Brigade blindée canadienne de la 4e Division blindée canadienne. Le 22nd Amoured Regiment combattit dans le Nord-Ouest de l'Europe et participa à plusieurs batailles telles que la Poche de Falaise, l'entrée en Belgique et la traversée du Rhin[5],[9].

Le , une seconde unité fut mobilisée pour la Force active sous le nom de « 22nd Canadian Tank Battalion (The Canadian Grenadier Guards), CAC, CASF », littéralement le « 22e Bataillon de chars canadien (Les Gardes grenadiers canadiens), CAC, CASF ». Tout comme ce fut le cas pour l'ensemble des unités du Corps blindé royal canadien, le , les mentions « CAC » dans le nom des deux unités furent changées pour « RCAC » lorsque le titre royal fut octroyé au Corps blindé royal canadien. Le 22nd Canadian Tank Battalion était destiné à servir dans le théâtre du Pacifique, mais le conflit se termina avant qu'il ne soit déployé outre-mer, et il fut dissous le . Le 22nd Canadian Armoured Regiment revint à Montréal où il remit ses chars et fut dissous le [5]. Le 22nd Armoured Regiment (The Canadian Grenadier Guards), RCAC, CASF reçut un total de 12 honneurs de bataille au cours de la Seconde Guerre mondiale[9].

Histoire récente (depuis 1946)

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Photo en couleurs de deux soldats en uniforme de camouflage désertique tenant un fusil à la main se tenant debout sur une route asphaltée ; derrière, un soldat agenouillé à côté d'un char de combat
Soldats du régiment à Kandahar en Afghanistan
Photo en couleurs de deux soldats en tenue de camouflage de tenant devant un char de combat
Soldats des Canadian Grenadier Guards en Bosnie-Herzégovine.

Le , The Canadian Grenadier Guards devinrent un bataillon des Canadian Guards, un régiment créé l'année précédente avec quatre bataillons réguliers, et ils changèrent alors de nom pour « The Canadian Grenadier Guards (6th Battalion, The Canadian Guards) ». En effet, ils devinrent le 6e Bataillon de ce régiment, tandis qu'au même moment, une autre unité de la réserve, les Governor General's Foot Guards, devint le 5e Bataillon. Trois des bataillons réguliers des Canadian Guards furent dissous dans les années 1950 et 1960. Le dernier bataillon régulier fut réduit à un effectif nul le et transféré à l'ordre de bataille supplémentaire[10]. The Canadian Grenadier Guards réadoptèrent leur nom actuel le [5]. Depuis les années 1990, des membres du régiment ont servi lors d'opérations domestiques et outre-mer des Forces armées canadiennes, comme celles en Bosnie-Herzégovine et en Afghanistan, par exemple.

Liste des commandants

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Liste des commandants des Canadian Grenadier Guards de 1859 à 1962[Duguid 10]
Nom Date d'entrée en fonction
T. Wiley
B. Devlin
C. F. Hill
F. B. Bond
T. P. Butler
J. P. Cooke
J. A. Finlayson
W. H. Evans
J. W. Carson
J. Cooper
W. I. Gear
F. S. Meighen
G. S. Stairs
A. H. Cowie
F. R. Phelan
G. S. Stairs, MC VD
M. F. Peiler
H. D. Rolland
C. H. Hanson
J. D. Hannen
M. J. Scott
C. E. Parish
I. P. Phelan
G. R. Whiston
J. G. N. Rushbrook

Lignée et perpétuations

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Lignée des Canadian Grenadier Guards[5]
Avant la fusion
Nom Date Nom Date
First Battalion Volunteer Militia Rifles of Canada 6th Battalion Volunteer Militia Rifles, Canada
The First (or Prince of Wale's) Regiment of Volunteer Rifles of Canadian Militia Sixth Battalion Volunteer Militia, Canada, ou « Hochelage Infantry »
6th Battalion « Hochelaga Fusiliers »
6th Battalion « Fusiliers »
Après la fusion
Nom Date
1st Battalion « Prince of Wales' Regiment Fusiliers »
1st Regiment « Prince of Wales' Fusiliers »
1st Regiment Canadian Grenadier Guards
The Canadian Grenadier Guards
2nd (Reserve) Battalion, The Canadian Grenadier Guards
Canadian Grenadier Guards
The Canadian Grenadier Guards (6th Battalion, The Canadian Guards)
The Canadian Grenadier Guards

En plus de l'histoire de sa propre lignée ci-dessus, The Canadian Grenadier Guards perpétuent l'histoire des unités suivantes[5] :

  • 1er Bataillon d'infanterie légère de la Milice ;
  • 2e Bataillon de la Milice d'élite incorporée ;
  • Corps des Voyageurs canadiens ;
  • Montreal Incorporated Volunteers ;
  • Bataillon de la Milice de Montréal ;
  • Provincial Commissariat Voyageurs ;
  • 1st Battalion (City of Montréal) « British Militia » (1812-1815)
  • 87th « Overseas » Battalion, CEF
  • 245th « Overseas » Battalion, CEF

Honneurs et distinctions

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Honneurs de bataille

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Image en couleurs d'un drapeau sur un mât : le drapeau est composé de trois bandes verticales avec la bande du centre plus large que les autres et blanche tandis que les bandes extérieures sont rouges ; la bande blanche porte une feuille d'érable rouge en son centre sur laquelle se trouve le dessin d'un homme tenant une arc à la main et portant deux plumes sur la tête se tenant debout sur de la pelouse verte, au-dessus de celui-ci se trouve le dessin d'une couronne royale ; sur la tige de la feuille d'érable, il y a un listel jaune portant l'inscription « III » en lettres majuscules noires ; sous la feuille d'érable, il y a un listel jaune portant une inscription en lettres noires ; il y a dix listels jaunes dans chacune des bandes rouges portant chacun un nom de bataille en lettres majuscules noires ; le mât est sommé par un lion faisant face à gauche portant une couronne et tenant une feuille d'érable dans sa patte
Les couleurs régimentaires affichant 20 des 34 honneurs de bataille du régiment

Les honneurs de bataille sont le droit donné par la Couronne au régiment d'apposer sur ses couleurs les noms des batailles ou des conflits dans lesquels il s'est illustré. The Canadian Grenadier Guards possèdent un total de 34 honneurs de bataille dont 20 sont blasonnés sur leurs couleurs.

Honneurs de bataille des Canadian Grenadier Guards[5]
Guerre de 1812
Défense du Canada - 1812-1815 Châteauguay
Guerre d'Afrique du Sud
Afrique du Sud, 1899-1900
Première Guerre mondiale
Ypres, 1915, '17 (*) Festubert, 1915 (*)
Mont-Sorrel Somme, 1916 (*)
Crête d'Ancre Ancre, 1916
Arras, 1917, '18 (*) Vimy, 1917 (*)
Côte 70 Passchendaele (*)
Amiens (*) Scarpe, 1918
Drocourt-Quéant (en) Ligne Hindenburg
Canal du Nord Valenciennes
Sambre France et Flandres, 1915-18 (*)
Seconde Guerre mondiale
Falaise (*) Route de Falaise (*)
La Laison (*) Chambois (*)
L'Escaut La Basse-Meuse (*)
La Rhénanie (*) La Hochwald (*)
Veen (*) Canal Twente (*)
Bad Zwischenahn Nord-Ouest de l'Europe, 1944-1945 (*)
Guerre d'Afghanistan[11]
Afghanistan
(*) indique les honneurs de bataille qui sont blasonnés sur les couleurs du régiment

Récipiendaire de la croix de Victoria

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Portrait en noir et blanc d'un soldat en uniforme portant une casquette, les mains derrière le dos
Le soldat John Francis Young, récipiendaire de la croix de Victoria pour ses actions au cours de la Première Guerre mondiale

La croix de Victoria est la plus haute récompense du Commonwealth. Un seul membre des Canadian Grenadier Guards en a été décoré : le soldat John Francis Young qui servit au sein du 87e Bataillon du Corps expéditionnaire canadien lors de la Première Guerre mondiale. Il en a été décoré, avec sept autres Canadiens, pour ses actions du sur la ligne Drocourt-Quéant (en) dans le secteur de Dury-Arras en France[12],[13]. D'ailleurs, le mess des membres du rang des Canadian Grenadier Guards a été nommé « club John Francis Young » et les membres doivent effectuer une halte complète en se mettant au garde-à-vous avant d'entrer dans le mess en son honneur.

Traditions et patrimoine

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Image en couleurs d'un drapeau composé de trois bandes horizontales, les deux bandes extérieures bleues et la bande du centre violet et portant au centre un insigne militaire
Drapeau de camp des Canadian Grenadier Guards
Le manège militaire des Canadian Grenadier Guards à Montréal

L'insigne des Canadian Guards est une grenade allumée de 17 flammes. Celle-ci est chargée de deux monogrammes des lettres « ER » affrontés qui sont chargés de la couronne royale et soutenus du mot « Canada ». L'ensemble est d'or. La couronne et les monogrammes changent périodiquement puisqu'ils sont associés au souverain du Canada. La devise du régiment est « Nulli Secundus » (« Toujours premier, jamais deuxième »). La marche rapide, ou au pas cadencé, des Canadian Grenadier Guards est British Grenadiers et leur marche lente est Grenadiers Slow March[5]. The Canadian Grenardier Guards sont jumelés avec les Grenadier Guards de la British Army[5].

Outre sa structure opérationnelle, le régiment possède une gouvernance cérémonielle. La position la plus importante de cette gouvernance est celle de colonel en chef. Historiquement, le colonel en chef d'un régiment était son mécène, souvent royal. Le colonel en chef des Canadian Grenadier Guards est Sa Majesté la reine du Canada Élisabeth II[5]. Une autre position importante est celle de colonel du régiment. Celui-ci occupe la tête du régiment de manière cérémonielle. Il porte le grade honoraire de colonel. Le colonel du régiment des Canadian Grenadier Guards est la gouverneure générale du Canada, Son Excellence la très honorable Mary Simon. Le colonel en chef et le colonel du régiment n'ont aucun rôle opérationnel.

Le manège militaire des Canadian Grenadier Guards, situé sur la rue de l'Esplanade à Montréal au Québec, est un édifice fédéral du patrimoine reconnu officiellement depuis 1994 pour sa valeur historique, architecturale et environnementale. Il s'agit d'un grand bâtiment en briques de deux étages dont la façade comprend deux petites tours qui ont un dôme en cuivre. Il a été construit, de 1913 à 1914, dans la foulée de la réforme et de l'expansion de la Milice canadienne commencées dans les années 1890 et continuées dans les années 1910. Son architecture est de style néo-classique et édouardien[14],[15].

Musique des Canadian Grenadier Guards

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Photo en couleurs d'une fanfare militaire composée de musiciens portant une tunique rouge et un bonnet à poil noir avec une plume jaune jouant d'un instrument à vent défilant sur une rue, un militaire portant une tunique rouge et un bonnet à poil noir avec une plume rouge ayant une épée au fourreau et un bâton à la main marche devant la fanfare ; en arrière-plan, on peut voire des véhicules stationnés, un policier en uniforme et des gens en civil ainsi que des bâtiments derrière
La musique de la Garde de cérémonie devant le Parlement du Canada en 2005

La Musique des Canadian Grenadier Guards constituait la musique régimentaire de 1913 à 1974. Elle fut créée le en tant que « His Majesty's Canadian Grenadier Guards Band », littéralement la « Musique des Gardes grenadiers canadiens de Sa Majesté », avec une quarantaine de membres. Son premier directeur fut Jean-Josaphat Gagnier[16]. Elle cessa d'exister en tant qu'entité distincte en 1974, lorsque la Musique de la Garnison de Montréal fut créée en regroupant différents ensembles musicaux[17].

Lieu de mémoire

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Un char d'assaut M4 Sherman situé dans le centre d'entraînement et champs de tir de Connaught d'Ottawa en Ontario a été dédié par The Canadian Grenadier Guards à la mémoire des soldats qui ont combattu dans le Nord-Ouest de l'Europe en 1944 et 1945 durant la Seconde Guerre mondiale. Il porte toujours les désignations opérationnelles du 22nd Armoured Regiment (The Canadian Grenadier Guards), RCAC, CASF[18].

Ordre de préséance

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The Canadian Grenadier Guards sont le second régiment d'infanterie de la réserve dans l'ordre de préséance des Forces armées canadiennes, après les Governor General's Foot Guards.

Notes et références

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  1. Duguid 1965, p. 4-7.
  2. Duguid 1965, p. 9-11.
  3. a b c et d Duguid 1965, p. 31-32.
  4. Duguid 1965, Appendix V(11), p. 411.
  5. Duguid 1965, Appendix V(15), p. 413.
  6. a et b Duguid 1965, p. 38-40.
  7. a et b Duguid 1965, p. 42-44.
  8. a et b Duguid 1965, ch. Aid to the Empire and to the Civil Power: 1875-1878, p. 45-47.
  9. a et b Duguid 1965, ch. The North West Rebellion: 1885, p. 47-48.
  10. Duguid 1965, Appendix V(13), p. 412.
  • Autres
  1. « 34e Groupe-brigade du Canada », sur Armée canadienne (consulté le ).
  2. a et b « The Canadian Grenadier Guards », sur Armée canadienne (consulté le ).
  3. « Manège militaire », sur Lieux patrimoniaux du Canada (consulté le ).
  4. « Ministère de la Défense nationale - Rapports sur les plans et les priorités 2013-2014 », sur Défense nationale et les Forces armées canadiennes (consulté le ).
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u « The Canadian Grenadier Guards », sur Chef - Personnel militaire (consulté le ).
  6. « Documents du front : la guerre de Sécession et la riposte contre les invasions des Fenians. », sur Ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs de l'Ontario (consulté le ).
  7. Robert Rumilly, Histoire de la province de Québec, vol. II, Montréal (Québec), Éditions Valiquette, p. 64-65.
  8. Gouvernement du Canada, « Chapitre 3 : La cristallisation des enjeux - Les Canadiens en Afrique du Sud », sur Passerelle pour l'histoire militaire canadienne (consulté le ).
  9. a b et c (en) The Canadian Grenadier Guards, Annex A to The Canadian Grenadier Guards' Regimental Standing Orders.
  10. Ministère de la Défense nationale, Insignes et lignées des Forces canadiennes, Tome 3 : Régiments des armes de combat, Ottawa (Ontario), Imprimeur de la Reine, coll. « Publication des Forces canadiennes (A-DH-267-003) », .
  11. (en) « Canadian Army Units Receiving the Battle Honour "Afghanistan" », sur The Regimental Rogue (consulté le ).
  12. (en) Arthur Bishop, « The Magnificent Seven: Part 12 of 18 », Legion,‎ (lire en ligne).
  13. « Croix de Victoria - Première Guerre mondiale, 1914-1918 : John Francis Young », sur Chef - Personnel militaire (consulté le ).
  14. « Manège militaire », sur Lieux patrimoniaux du Canada (consulté le ).
  15. « Manège militaire », sur Annuaire des désignations patrimoniales fédérales (consulté le ).
  16. « Jean-Josaphat Gagnier », sur L'Encyclopédie canadienne (consulté le ).
  17. Hélène Plouffe, « Canadian Grenadier Guards, Musique des », sur L'Encyclopédie canadienne, (consulté le ).
  18. « Monument 35062-011 Ottawa (Nepean), ON », sur Anciens Combattants Canada (consulté le ).

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Articles connexes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Colonel Archer Fortescue Duguid, History of the Canadian Grenadier Guards, 1760-1964, Montréal (Québec), Gazette Printing Company, , 520 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Ministère de la Défense nationale, Insignes et lignées des Forces canadiennes, Tome 3 : Régiments des armes de combat, Ottawa (Ontario), Imprimeur de la Reine, coll. « Publication des Forces canadiennes (A-DH-267-003) », . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) William John Patterson, Soldiers of the Queen : the Canadian Grenadier Guards of Montreal, 1859-2009, Montréal (Québec), , 499 p. (ISBN 978-0-9813596-0-1)

Liens externes

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