Aller au contenu

St Germain (musicien)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Ludovic Navarre)
St Germain
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Période d'activité
Depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Labels
Genres artistiques
Sites web

St Germain[1] est le nom de scène de Ludovic Navarre, auteur-musicien de jazz-French touch français, né le à Saint-Germain-en-Laye[2].

Ludovic Navarre met un terme à ses ambitions sportives à la suite d'un accident quand il a quinze ans[2],[3]. Il se consacre alors à la musique et notamment à la composition sur ordinateur. Passionné de musiques électroniques, telles la techno de Détroit et l'electro, il s'intéresse aussi à la soul, au jazz et au hip-hop. St Germain côtoie DJ Roger Sanchez, Little Louie Vega, Kenny "Dope" Gonzalez, etc.

Il commence une carrière de DJ dans les clubs parisiens, puis s'oriente vers la composition musicale avec son ami Guy Rabiller, dans leur studio installé à domicile, à Chatou. Ils signent avec un jeune label s'intéressant de très près à la musique électronique : Atom, puis avec le label Fnac music, qui devient F Communications dirigé par Éric Morand et Laurent Garnier[3].

Ludovic Navarre enregistre sous différents pseudonymes : Sub System, Deepside, Modus Vivendi, LN'S, Nuages, Soofle, Deep Contest, Hexagone, St Germain en Laye, D.S[4], avant de choisir définitivement le nom de scène St Germain en 1993. Ce pseudonyme, inspiré par sa ville natale, fait aussi référence au quartier de Paris, Saint-Germain-des-Prés rive gauche, haut lieu emblématique international des clubs de jazz parisiens.

En 1995 le single « Alabama Blues », remixé par Todd Edwards, lui ouvre les portes du succès international avec un classement dans les charts anglais. Il sort sous le label F Communications l'album intitulé Boulevard, qui est élu meilleur album de l'année 1995 par la presse anglaise[réf. nécessaire].

En 1995, St Germain présente sur la scène des Transmusicales de Rennes son premier concert de musique électronique accompagné de musiciens.

En 1999, il sort From Detroit to St Germain, un album-compilation de ses EPs publiés sous différents pseudonymes[4].

En 2000, il rejoint le label de jazz Blue Note Records pour lequel il réalise l'album Tourist[4]. L'album se vend à 3 millions d'exemplaires dans le monde[2],[5], dont 800 000 en France.

Entre 2000 et 2002, St Germain donne plus de 200 concerts et se produit notamment à Coachella, à Glastonbury, au Royal Albert Hall, aux Transmusicales de Chine, etc[2]. Il est rejoint sur scène par des musiciens comme Herbie Hancock, Claude Nougaro, Ernest Ranglin, Monty Alexander, etc[2]. Rose rouge est jouée par les Rolling Stones lors de leur tournée Licks Tour de 2002[6]. Il est triple lauréat de la 16e cérémonie des Victoires de la musique 2001 avec son album Tourist (Découverte Jazz de l'année, Meilleur album électro, et Découverte scène de l'année)[7].

En 2001 St Germain assure la bande originale du film Chaos de Coline Serreau.

En 2015, St Germain publie son quatrième album St Germain (15 ans après son album précédent) qui allie blues américain, folklore malien, et deep house. L'album est suivi d'une tournée mondiale[5].

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Discographie partielle

[modifier | modifier le code]

Singles & Maxis

[modifier | modifier le code]
  • 1993 : French Traxx EP
  • 1993 : Motherland EP
  • 1994 : Mezzotinto EP
  • 1995 : Alabama Blues
  • 1996 : Muse Q The Music
  • 1996 : Alabama Blues (Revisited)
  • 2000 : Sure Thing
  • 2000 : Rose rouge
  • 2001 : Sure Thing Revisited
  • 2001 : Rose rouge Revisited
  • 2001 : So Flute
  • 2004 : Mezzotinto EP (re-release)
  • 2015 : Real Blues

Deepside/D.S.

[modifier | modifier le code]
  • 1992 : Seclude EP (avec Guy Rabiller)
  • 1992 : Deepside EP (avec Guy Rabiller)
  • 1993 : Tolérance EP
  • 1994 : Volume 1 & 2, sous le nom de D.S.
  • 1991 : Subhouse (avec Guy Rabiller)
  • 1991 : J'ai Peur (avec Guy Rabiller)
  • 1991 : III (avec Guy Rabiller)

Sous d'autres noms

[modifier | modifier le code]
  • 1993 : Nouveau EP, en tant que Soofle
  • 1993 : Paris EP, en tant que Choice
  • 1993 : Modus Vivendi, en tant que Modus Vivendi (sur Warp Record)
  • 1993 : Inferno EP, en tant que LN'S
  • 1993 : The Ripost EP, en tant que Deep Contest (with DJ Deep)
  • 1994 : Burning Trash Floor, en tant que Hexagone
  • 1994 : Blanc EP, en tant que Nuages
  • 1997 : Paris EP (re-release), en tant que Choice

(Co-)Production for other artists

[modifier | modifier le code]
  • 1993 : Orange - Quarter EP
  • 1993 : Shazz - Lost Illusions
  • 1993 : Laurent Garnier - À Bout de Souffle EP
  • 1994 : Shazz - A View of Manhattan...
  • 1996 : DJ Deep - Signature
  • 2003 : Soel - Memento

Bandes originales

[modifier | modifier le code]

Compilations

[modifier | modifier le code]

Dans la culture populaire

[modifier | modifier le code]

Il apparaît dans la série Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel de Michaël Scott entre 2008 et 2013 où il incarne un musicien ayant été apprenti de l'immortel Nicolas Flamel[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Victoires de la musique 2001 », RFI Musique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e (en) « St Germain: "I can't just throw stuff out there" », sur independent.co.uk, (consulté le )
  3. a et b « Il était une fois St Germain... », sur lexpress.fr, (consulté le )
  4. a b et c « Tourist », sur lesinrocks.com, (consulté le )
  5. a et b « Ludovic Navarre, alias St Germain: pourquoi un si long silence? », sur lexpress.fr, (consulté le )
  6. « French Touch - Le nouveau pari de St Germain », sur parismatch.com, (consulté le )
  7. « Saint Germain Tourist 2000 », sur jeanmicheljarre.unblog.fr
  8. Michaël Scott, « Les secrets de l'immortel Nicolas Flamel », sur amazon, (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]