Madame de Lamballe
Titulature |
Princesse de Savoie Princesse de Lamballe |
---|---|
Dynastie | Maison de Savoie-Carignan |
Nom de naissance | Maria Teresa Luisa di Savoia-Carignano |
Surnom |
Mademoiselle de Carignan Madame de Lamballe |
Naissance |
Palais Carignan (Piémont-Sardaigne) |
Décès |
(à 42 ans) Paris (France) |
Sépulture | Hôpital des Enfants-Trouvés |
Père | Louis-Victor de Savoie-Carignan |
Mère | Christine-Henriette de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg |
Conjoint | Louis-Alexandre de Bourbon |
Enfants | Aucun |
Religion | Catholicisme |
Signature
Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, dite Mademoiselle de Carignan ou aussi Madame de Lamballe, est née au palais Carignan le et est morte le à Paris. Princesse de la maison de Savoie, elle devient princesse de Lamballe par son union avec Louis-Alexandre de Bourbon, fils de Louis-Jean-Marie de Bourbon, petit-fils de Louis XIV. Mariée en 1767, elle est veuve l'année suivante, âgée de dix-huit ans. Devenue amie avec la future reine Marie-Antoinette, alors dauphine, elle est nommée surintendante de la Maison de la Reine.
Supplantée par Gabrielle de Polignac dans l'affection de la souveraine, elle reste tout de même dévouée à Marie-Antoinette devenue reine de France, ce qu'elle payera de sa vie. Ayant alors suivi la famille royale après la journée du 10 août 1792, elle est incarcérée peu après à la prison de La Force. Elle est mise à mort par la foule au cours des massacres de Septembre.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance
[modifier | modifier le code]Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan est née à Turin au palais Carignan le . Membre de la maison de Savoie qui règne sur le duché de Savoie, le comté de Nice, le comté de Piémont et sur le royaume de Sardaigne, elle est la fille de Louis-Victor de Savoie, prince de Carignan et de son épouse, Christine-Henriette de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg. Elle est est une cousine du roi Charles-Emmanuel IV de Sardaigne qui en 1775 épouse Clotilde de France, soeur du roi Louis XVI de France. Les liens entre la maison de Savoie et la France sont anciens. Feue la mère de Louis XV était une princesse de Savoie et les deux frères de Louis XVI en épouseront une aussi.
Sa mère est la sœur de la duchesse de Bourbon et de la reine de Sardaigne, alors épouse du roi Charles-Emmanuel III. La jeune princesse grandit à Turin et y mène une vie maussade et stricte, mais éloignée des complots et des intrigues de cour. Elle passe pour une enfant douce, pieuse et sage, traits de caractères qui vont pousser le duc de Penthièvre, l'un des hommes les plus riches d'Europe, à la choisir comme épouse pour son fils Louis-Alexandre. Autant le père est pieux et vertueux, autant le fils est dévergondé et libertin. Son père pense alors ainsi l'assagir.
Mariage
[modifier | modifier le code]Marie-Thérèse épouse Louis-Alexandre de Bourbon, prince de Lamballe et arrière-petit-fils du roi Louis XIV (branche légitimée). Le mariage se fait par procuration à Turin, le , puis la cérémonie est renouvelée en présence du prince le à Nangis. Le père du marié est alors réputé être l'homme le plus riche de France. Très vite, le jeune prince reprend ses habitudes et délaisse son épouse, qui se réfugie auprès de son beau-père. Elle commence alors à développer des accès de mélancolie, elle est saisie de vapeurs qui la font s'évanouir.
Son époux contracte des maladies vénériennes et la contamine plusieurs fois. Elle y gagne alors des cicatrices et des boutons. Un an plus tard, en 1768, son époux meurt soudain d'une maladie vénérienne. Bien que peu attristée, la princesse se retrouve veuve et sans enfants à dix-huit ans et demi. Son beau-père lui offre alors la Chaumière aux coquillages (aujourd'hui dépendance du château de Rambouillet) qu'il a fait édifier pour elle. La pièce centrale est alors une rotonde, couverte de coquillages et de nacre, où sont placés fauteuils, canapés et lustres.
Les miroirs sont recouverts de nacre à la demande du duc, pour que la princesse ne puisse voir son visage, abîmé par les maladies. Le médecin chirurgien Seyffert, médecin de la cour et futur médecin personnel de Xavier de Saxe en son château de Chaumot, sauve la princesse atteinte d'une maladie grave. Il gagne ainsi la protection de la reine et une grande réputation, puisqu'on viendra même de Paris à Chaumot pour se faire guérir. Le duc de Penthièvre, après la mort plutôt brutale de son fils unique, tient alors à garder sa belle-fille auprès de lui.
Ensemble, ils sont très actifs dans diverses œuvres pieuses et charitables. En 1769, le duc de Chartes, futur duc d'Orléans, épouse la belle-sœur de la princesse, Marie-Adélaïde de Bourbon : la fille du duc de Penthièvre, est certes issue d'une branche illégitime de la famille royale mais elle est aussi, depuis la mort de son frère, la plus riche héritière du royaume. La jeune femme représente alors un parti avantageux pour le duc d'Orléans.
À la cour de France
[modifier | modifier le code]En 1769, après la période de deuil qui suit la mort de la reine Marie Leszczynska, le parti des dévots, soutenu par Mesdames, n'ayant pu remarier Louis XV à l'archiduchesse d'Autriche Marie-Élisabeth de Habsbourg-Lorraine, la sœur de la dauphine pense à la princesse de Lamballe. Ironie du sort, il est une nouvelle fois question pour elle de convoler avec un homme esclave de ses sens. Mais le projet ne fait pas long feu : la comtesse du Barry, toute nouvelle maîtresse du roi avant d'en devenir la favorite officielle, ne veut pas perdre son royal amant. Le mariage n'eut donc jamais lieu et le roi resta auprès de la favorite.
En 1770, le jeune dauphin Louis-Auguste épouse l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche. Présente au mariage célébré au château de Versailles, les deux jeunes femmes font ainsi connaissance. Elle a vingt-et-un ans, Marie-Antoinette presque quinze. À compter de l'année 1771, la princesse se montre de plus en plus souvent à la cour et se rapproche de la dauphine, qui voit en elle une alliée sûre et une amie sincère. Le roi Louis XV étant mort le , Marie-Antoinette devient reine de France. La reine continue à fréquenter son amie, mais de fausses rumeurs (lancées et attisées par ses ennemis) commencent à entacher leur amitié.
En 1775, la souveraine octroie à son « cher cœur » le titre très lucratif de surintendante de la Maison de la Reine. Elle a donc pour charge d'organiser les plaisirs de celle-ci. Cet office, jugé trop important, avait été supprimé puis rejeté par certaines reines, notamment Marie Leszczynska, se contentant ainsi de la charge de la première dame d'honneur. Dans le cas de Marie-Antoinette, sa première dame d'honneur était la princesse de Chimay ; il est fort possible que cette dernière ait suppléé la princesse de Lamballe durant son absence. Plus tard, la reine se rend compte qua sa cousine et amie, la princesse, est bien trop sérieuse pour cette fonction, car elle s'ennuie.
Délaissant Marie-Thérèse, sans l'oublier pour autant, Marie-Antoinette se tourne alors vers Gabrielle de Polignac, « plus fraîche et plus insolente », qui, pour si longtemps, prendra ainsi la place de cette amie dévouée.
Franc-maçonnerie
[modifier | modifier le code]Ayant plus de temps à elle, la princesse de Lamballe part à la campagne, reprend ses activités charitables et rachète l'hôtel de Toulouse à son beau-père. Elle est initiée à la franc-maçonnerie et entre dans la loge d'adoption « La candeur » le . Elle est élue grande maîtresse de la « Mère Loge écossaise » en 1781[1]. Elle s'intéresse également au mouvement des Lumières, à l'Encyclopédie, à la condition des femmes et à l'amitié féminine. Elle organise notamment, le , un dîner suivi d'un bal auquel sont conviées seulement des femmes, ce qui choque la cour, irrite la reine[2] et génère ainsi des rumeurs malveillantes. En 1783, elle achète une folie dans le village de Passy, dénommé l'hôtel de Lamballe[3],[4].
Révolution française
[modifier | modifier le code]En 1789, la Révolution française gronde et la reine commence à prendre conscience de ses erreurs. Elle devient alors plus sage et se rapproche à nouveau de la princesse. Rapprochement d'autant plus aisé qu'immédiatement après la prise de la Bastille, la reine a demandé à Gabrielle de Polignac de quitter Versailles et de partir ensuite à l'étranger, ce qui est chose faite le . En octobre, la famille royale est emmenée à Paris et Marie-Thérèse la suit dans sa nouvelle résidence, le palais des Tuileries. La princesse reste l'un des derniers soutiens auprès de la reine et leur amitié se retrouve renforcée. Les deux femmes se montrent ainsi très unies et sincères.
En 1791, la reine l'informe du projet de sa fuite et lui enjoint de quitter la France. Alors munie d'un passeport, en règle, la princesse gagne Londres via Dieppe. La famille royale, elle, est rattrapée à Varennes. Les deux femmes échangent alors toute une correspondance dans laquelle la reine réaffirme ses sentiments d'affection envers la princesse : « J’ai besoin de votre tendre amitié et la mienne est à vous depuis que je vous ai vue », lui dit-elle lors du mois de juin 1789. Mue par un pressentiment, elle y dicte ses dernières volontés le , nommant alors le marquis de Clermont-Gallerande, militaire et homme politique, comme étant son exécuteur testamentaire.
Fin 1791, la reine supplie la princesse de ne pas revenir à Paris, mais cette dernière, soit par crainte de voir ses biens menacés par les lois en préparation sur les biens d'émigrés, soit par dévouement pour Marie-Antoinette, rentre à Paris et reprend ses fonctions auprès de la reine aux Tuileries.
Mort de la princesse
[modifier | modifier le code]Au cours de la journée du 10 août 1792, la foule envahit le palais des Tuileries et la princesse suit la famille royale, qui se réfugie à l'Assemblée législative. C'est alors qu'est prononcée la déchéance du roi et décidée son incarcération à la tour du Temple. La princesse accompagne la famille royale au donjon du Temple le 12 août et elle y est incarcérée avec eux. Le 19 août, on vient chercher tous ceux qui n'appartiennent pas à la famille du roi stricto sensu, pour les transférer ailleurs. La princesse de Lamballe, avec la marquise de Tourzel, sa fille Pauline ainsi que les autres dames de la reine, Mesdames Thibault, De Navarre et Basire, sont conduites ailleurs.
Madame de Saint-Brice et les valets de Chamilly et Hue sont ainsi conduits avec les autres dames à la prison de La Force, excepté Monsieur Hue qui, sous autorisation du maire Piéton, fut autorisé à retourner au Temple afin de continuer à servir le roi. Monsieur de Chamilly fut, quant à lui, écroué à la Grande-Force (la partie pénitentiaire réservée aux hommes) et les dames de la reine, dont la princesse, furent écrouées à la Petite-Force (destinées aux femmes). Marie-Thérèse, après avoir reçu la visite de Manuel, fut autorisée à partager sa cellule avec Madame de Tourzel et sa fille Pauline. La princesse reste ainsi un mois enfermée dans la prison, aux côtés de femmes de la noblesse.
Les 2 et , les massacres de Septembre ayant commencé, une multitude d'hommes, armés de barres de fer, de piques et de bûches encerclent les prisons de Paris, décidée à tuer les proches de la famille royale et d'autres détenus qu'une rumeur accuse d'y avoir caché des armes pour fomenter une contre-révolution. La prison est vidée de ses prisonniers, qui sont conduits au tribunal improvisé, appelé « tribunal de sang », introduit au greffe. En fonction du jugement qui leur est fait, ils sont absous ou massacrés. La princesse, au même titre que les autres détenus, est tirée de sa cellule au matin du 3 septembre à huit heures et conduite dans la cour de la prison. La prison de la Petite-Force renfermait 212 prisonnières lors des massacres de Septembre, et toutes ont été relâchées.
Alors même que les autres femmes étaient relâchées, la princesse de Lamballe est traduite devant le tribunal populaire, pour y être ainsi interrogée. Au tribunal, elle est jugée trop proche de la reine et suspectée d'être impliquée dans les affaires d'État. Après que le juge eut prononcé la phrase « qu'on élargisse madame », le terme ambigu signifiant soit sa libération, soit sa mise à mort, deux hommes la prirent, la firent sortir du greffe et la jetèrent à la foule.
À la vue des cadavres et du sang, la princesse aurait crié « fi ! l'horreur » puis « je suis perdue ! ». Un perruquier, du nom de Charlat, tambour des volontaires, lui ôta son bonnet du bout de sa pique et la blessa légèrement, puis un autre lui jeta une bûche dans les reins. La princesse s'écroula et fut criblée de coups. On lui ôta ensuite ses vêtements ; elle resta ainsi près de deux heures exposée, nue, à la risée lubrique de la foule. On la traîna ensuite jusqu'à la borne située à l'angle des rues du Roi-de-Sicile et des Ballets, sur laquelle on appuya sa tête. Plus tard, un dénommé Grison scia la tête de la princesse de Lamballe avec un couteau et il la mit au bout de sa pique.
La baronne d'Oberkirch raconte dans ses Mémoires qu'elle était présente dans un débit de boissons et qu'elle assista, tout à fait impuissante, à la scène durant laquelle la foule en furie, brandissant la tête de la princesse, est rentrée et a forcé le tenancier à offrir sa tournée. Adam Pitt raconte que la tête est promenée au bout de la pique jusqu'à la tour du Temple, où elle est agitée devant les fenêtres de Marie-Antoinette, qui s'évanouit alors. Puis le corps est transporté sur des kilomètres, et profané, jusqu'au comité civil de la section des Quinze-Vingts.
Enfin, la tête est portée par un garçon boucher du nom d'Allègre au comité, à sept heures du soir, après avoir été repoussée, afin d'être enfin « inhumée auprès du corps » dans une tombe, ou fosse commune, du cimetière de l'hôpital des Enfants-Trouvés[5]. Quelques heures plus tard, le duc de Penthièvre dépêche son fidèle valet Fortaire pour tenter de récupérer la dépouille de sa malheureuse belle-fille, mais en vain, elle ne sera jamais retrouvée[6].
Post-mortem
[modifier | modifier le code]La mort de Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, donnera lieu à une profusion de témoignages, très largement diffusés à l'époque et jusqu'à aujourd'hui, tant parmi les milieux révolutionnaires que royalistes et contre-révolutionnaires, souvent sujets à caution, traduisant moins bien la réalité des faits plutôt qu'une vision fantasmatique[5]. Ces textes décrivent avec force détails macabres, la mise à mort, la profanation du « nègre » Delorme, la mutilation, le dépeçage, la fragmentation par Charlat, puis l'exposition du cadavre abandonné sur un chantier, vers le Grand Châtelet, jusqu'au petit matin.
Ces récits « expriment les craintes et les luttes qui animent alors les différents protagonistes de la Révolution »[5]. Côté révolutionnaire, on a présenté les « cadavres réparateurs » des victimes des massacres de Septembre, qui durent être laissés sur le pavé, comme une réponse au complot fomenté dans les prisons et à la menace extérieure. Pour l'historien Antoine de Baecque, la description morbide de la mise à mort et des outrages qui sont fait à la princesse vise à « exprimer l’anéantissement du complot aristocratique ». De même, il considère qu'ils servaient alors à « punir la femme de cour, ainsi que le supposé complot féminin et lesbien – menaçant la prééminence masculine – de « la Sappho de Trianon », vilipendée par les chroniqueurs et les gazetiers sous l’Ancien Régime »[7],[5]. Les royalistes ont repris à leur compte ces récits « en retournant leur sens pour montrer la régression du révolutionnaire à l’état de barbare et la monstruosité de la Révolution, opposée à la délicatesse du corps de la victime »[5].
Parmi ces récits, on peut relever La Famille royale préservée au Temple. Extrait du récit de ce qui s’est passé au Temple dans les journées des 2 et , dont le manuscrit a été cité par George Bertin en 1888[8], le récit des événements dans la Révolution de Paris, qui présente la princesse de Lamballe comme comploteuse[9], La Vérité tout entière sur les vrais acteurs de la journée du [10], le Bulletin du comte de Fersen au prince régent de Suède sur ce qui s'est passé en France[11] ou aussi Idée des horreurs commises à Paris dans les journées à jamais exécrables des , 2, 3, 4 et [12]. Ils présentent ainsi ces récits.
Après les événements, plusieurs auteurs reprirent ces descriptions des événements dans leurs ouvrages, comme l'abbé Barruel[13], Antoine Sérieys[14], Madame de Créquy[15] ou encore Madame Guénard[16]. En 1923, le sculpteur Charles Richefeu réalise La Carmagnole, une sculpture en plâtre représentant un sans-culotte qui se tient sur une jambe et serre une serpe dans sa main droite tout en brandissant la tête de la princesse de la main gauche. Cette statue est conservée dans la salle des présidents du musée de la Révolution française[17]. Plus récemment, des biographes comme Stefan Zweig ont repris ces descriptions dans leur récits des derniers instants de la princesse de Lamballe[18]. Celle-ci fut déclarée martyr et vénérable en 1934.
Liens familiaux
[modifier | modifier le code]Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan est la tante à la septième génération[19] de Victor-Emmanuel de Savoie, qui fut le précédent chef de famille de la famille royale d'Italie et à la huitième génération de son fils Emmanuel-Philibert de Savoie, qui a par ailleurs épousé en 2003 l'actrice française Clotilde Coureau[20], elle-même issue d'une famille de la noblesse française par sa mère[21]. Elle est ainsi duchesse de Savoie et princesse de Venise.
Filmographie
[modifier | modifier le code]- Dans le film Marie-Antoinette (1938) de W. S. Van Dyke, son rôle est interprété par Anita Louise ;
- Dans le film L'Affaire du collier de la reine (1946) de Marcel L'Herbier, son rôle est interprété par Florence Lynn ;
- Dans le film La Révolution française (1989) de Robert Enrico et Richard T. Heffron, son rôle est interprété par Gabrielle Lazure ;
- Dans le film Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola, son rôle est interprété par Mary Nighy ;
- Dans la série Marie-Antoinette (2022) de Deborah Davis, son rôle est interprété par Jasmine Blackborow.
Télévision
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (Burke 2010, p. 27)
- (Burke 2010, p. 29)
- Patricia Daunt, « From Lunacy to Diplomacy. The Hôtel de Lamballe », Cornucopia (en), vol. 5, 30, 2003-2004 (lire en ligne).
- Camille Longépé, « L’histoire fascinante de l’hôtel de Lamballe, la résidence de la Turquie en France », aujourdhuilaturquie.com, 20 mai 2013.
- Antoine de Baecque, « Les Dernières heures de la princesse de Lamballe », L’Histoire, no 217, janvier 1998, p. 74-78.
- L'emplacement supposé de sa sépulture est au square Trousseau, rue du Faubourg Saint-Antoine, entre les numéros 106 et 118.
- Sur les relations entre Marie-Antoinette et la princesse de Lamballe et leur supposé lesbianisme, on peut relever des commentaires du très peu fiable Pidansat de Mairobert dans les Mémoires secrets pour servir à l’histoire de la république des lettres en France depuis 1762 jusqu’à nos jours de Bachaumont (1775), ou des pamphlets orduriers tels que les Fureurs utérines de Marie-Antoinette ou la Vie de Marie-Antoinette d’Autriche de Charles-Joseph Mayer. Voir les Mémoires secrets et Fureurs utérines de Marie-Antoinette, femme de Louis XVI sur Gallica.
- Georges Bertin, Mme de Lamballe d’après des documents inédits, Paris, 1888, p. 322.
- Révolution de Paris, n° 6, : « On a trouvé dans le bonnet de la ci-devant princesse un mot de Marie-Antoinette. On répandit le bruit de sa trahison ; dans la cour de la prison, vers onze heures, on entendit plusieurs voix dans la multitude crier : la Lamballe ! la Lamballe ! ».
- La Vérité tout entière sur les vrais acteurs de la journée du 3 septembre 1792, Paris, sans date.
- Bulletin du comte de Fersen au prince régent de Suède sur ce qui s’est passé en France, Bruxelles, .
- Idée des horreurs commises à Paris dans les journées à jamais exécrables des 10 août, 2, 3, 4 et 5 septembre 1792 ou Nouveau Martyrologe de la Révolution française, Paris, 1793.
- Abbé Barruel, Histoire du clergé pendant la Révolution française, Londres, 1797, tome II, p. 126.
- Antoine Sérieys (1755-1819), Anecdotes inédites de la fin du XVIIIe siècle, Paris, 1801.
- Souvenirs de Mme de Créquy, tome VIII, chapitre IV, ouvrage probablement apocryphe.
- Mémoires historiques de Marie Thérèse Louise de Carignan, princesse de Lamballe, une des principales victimes des journées des 2 et 3 septembre 1792, par Madame Guénard, alias Elisabeth Brossin, baronne de Méré (1751-1829), 1815, p. 326 à 336.
- [PDF] reseau-canope.fr, Les femmes et la Révolution française, page 12.
- D’après ces biographes, ainsi, le corps de la princesse est porté nu dans la ville et particulièrement devant la prison du Temple, pour humilier la Reine en se référant à de prétendues pratiques saphiques ; dans cette perspective, certains proposèrent de faire baiser la tête de la défunte par Marie-Antoinette. Voir Stefan Zweig, Marie-Antoinette, Paris, Éditions Grasset & Fasquelle, , 506 p..
- Sœur de Victor-Amédée II (1743-1780), père de Charles-Emmanuel (1770-1800), père de Charles-Albert (1798-1849), roi de Sardaigne, père de Victor-Emmanuel II (1820-1878), roi de Sardaigne, puis roi d'Italie, père d'Umberto Ier d'Italie (1844-1900), père de Victor-Emmanuel III d'Italie (1869-1947), père d'Umberto II d'Italie (1904-1983), père de Victor-Emmanuel d'Italie (1937).
- Ariane Chemin, « La chute de la maison de Savoie », Le Monde, , p. 22 (ISSN 0395-2037)
- « Bio Express », Aujourd'hui en France, , p. 1208164_1 (ISSN 1280-9144)
- « Programme TV du lundi 13 janvier : notre sélection », sur Le Parisien (consulté le )
- France Inter, « Stéphane Bern : la royauté et la télé », sur Chaîne France Inter sur Youtube, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]par ordre chronologique
- Eugène-Louis Guérin, La Princesse de Lamballe et Madame de Polignac, 2 vol., Paris, C. Lachapelle, 1838.
- Adolphe Mathurin de Lescure, La Princesse de Lamballe, Marie-Thérèse-Louise de Savoie-Carignan, sa vie, sa mort (1749-1792), d’après des documents inédits, Paris, Henri Plon, 1864, 480 p.
- (en) Francis Montefiore, The Princesse de Lamballe: A Sketch, Londres, R. Bentley, 1896, 210 p.
- André du Mesnil Bon de Maricourt, « Princesse de Lamballe (1749-1792) », Les Contemporains, no 664, Paris, 5 rue Bayard, 1905, 16 p.
- (en) Blanche C. Hardy, The Princesse de Lamballe : A Biography, Londres, A. Constable, 1908, XVI-317 p.
- Raoul Arnaud, La Princesse de Lamballe (1749-1792), d’après des documents inédits, Paris, Perrin, 1911, 397 p.
- Janet Burke et Margaret Jacob, Les premières francs-maçonnes au siècle des Lumières, Presses universitaires de Bordeaux, .
- Jacques Rolland, La Franc-maçonnerie féminine dans la révolution française, Trajectoire, 2013.
- Dr Cabanès, La Princesse de Lamballe intime (d’après les confidences de son médecin). Sa liaison avec Marie-Antoinette. Son rôle secret pendant la Révolution. Nombreux documents inédits, Paris, Albin Michel, 1922, 516 p.
- Albert-Émile Sorel, La Princesse de Lamballe, une amie de la reine Marie-Antoinette, Paris, Hachette, 1933, 240 p.
- Jacques Castelnau, La Princesse de Lamballe, Paris, Hachette, 1956, 223 p.
- Michel de Decker, La Princesse de Lamballe, Paris, Perrin, 1979, 283 p. et 16 p. de planches.
- Évelyne Lever, Marie-Antoinette, Paris, Fayard, 1991, 736 p.
- Alain Vircondelet, La Princesse de Lamballe, Paris, Flammarion, 1995, 273 p.
- Antoine de Baecque, « Les dernières heures de la princesse de Lamballe », L'Histoire, no 217, .
- Antoine de Baecque, La gloire et l'effroi : sept morts sous la Terreur, Paris, Bernard Grasset, , 281 p. (ISBN 2-246-54731-8, présentation en ligne), « La princesse de Lamballe, ou le sexe massacré », p. 79-106.
- Michel de Decker, La Princesse de Lamballe : Mourir pour la reine, Paris, Pygmalion-G. Watelet, 1999, 293 p.
- Jacques Rolland, La princesse de Lamballe ou le "Secret" de la Reine, Paris, Via Romana, 2017, 204 p.
- Lucien Lambeau, Essais sur la mort de madame la princesse de Lamballe, Impr. de Lefebvre-Ducrocq, 1902.
- Pierre-Joseph de Vouziers, Madame de Carignan: Princesse de Lamballe, Editions Lacour, 2011.
- (en) Sarah Grant, Female Portraiture and Patronage in Marie-Antoinette's Court : The Princesse de Lamballe, Routledge, 2018.
- Emmanuel de Valicourt, La Princesse de Lamballe. L'amie sacrifiée de Marie-Antoinette, Tallandier, 2021.
- F. Bluche, : Logiques d'un massacre, Laffont, 1986
- S. Wahnich, La Longue Patience du peuple : 1792, naissance de la République, Payot, 2008
- Pierre Caron, Les Massacres de Septembre, Maison du livre français, 1935
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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