Rue Claude-Rodier
9e arrt Rue Claude Rodier
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Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Rochechouart | ||
Début | 4, rue Choron | ||
Fin | 17, avenue Trudaine | ||
Morphologie | |||
Longueur | 485 m | ||
Largeur | 8 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Rodier (1877-2024) | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8276 | ||
DGI | 8299 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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La rue Claude Rodier est une voie du 9e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Rodier est une voie publique située dans le 9e arrondissement de Paris. Elle débute au 4, rue Choron et se termine au 17, avenue Trudaine.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]De 1877 à 2024, la voie portait le nom de Jean-Baptiste Rodier (1763-1832), sous-gouverneur de la Banque de France et propriétaire des terrains. Par une délibération du conseil de Paris du , la voie est renommée rue Claude Rodier, en hommage à la résistante française Claude Rodier (1903-1944)[1].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette rue est formée par arrêté du de la réunion de deux rues distinctes :
- la « rue Neuve-Coquenard » qui allait de la rue de Maubeuge à la rue de la Tour-d'Auvergne ;
- la « rue Rodier », entre la rue de la Tour-d'Auvergne et l'avenue Trudaine.
Rue Neuve-Coquenard
[modifier | modifier le code]La « rue Neuve-Coquenard », formée en 1806, était précédemment en 1790, l'« impasse Coquenard » du nom de son propriétaire. Elle fut appelée « impasse Brutus » sous la République et prolongée, en 1819, jusqu'à la rue Lamartine, avant de prendre le nom de « rue Neuve-Coquenard » à cause de la rue Coquenard qui lui était voisine[2].
Elle recevait le passage Sifflet qui a été supprimé en 1861 lors de l'ouverture de la rue de Maubeuge.
Rue Rodier
[modifier | modifier le code]La « cité Rodier », ouverte en 1833 sur les terrains appartenant à Jean-Baptiste Rodier, devint rue en 1855 et prit alors le nom de « rue Rodier ».
-
Plan du quartier du Faubourg-Montmartre dans l'ancien 2e arrondissement en 1834.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- La rue Rodier est citée par Michel Houellebecq dans son roman Les Particules élémentaires. L'un des protagonistes du roman se rend en effet souvent dans cette rue pour y fréquenter les nombreux salons de massage qu'elle compte.
- No 53 : le photographe Paul Sescau (1858-1926) ouvre ici son premier atelier qu'il quitte en 1896 pour s'installer au 9, place Pigalle[réf. nécessaire]. L'architecte Albert Sélonier remplace le bâtiment en 1904.
À ce numéro se trouve aussi depuis les années 2000 une plaque que le poète Jean-Pierre Le Goff, dans son texte Epigraphie immobilière parisienne, considère comme une plaque commémorative fantaisiste , mais qui, après vérification, se révèle "sérieuse" : « Ici vécut, Hisayoshi Nagashima. Promoteur Fondateur de l’école internationale de TANKA. Commandeur de l’Ordre National du Trésor Sacré (Japon). 1943-1973[3]. » - N° 55 : mention d'électricité calorigène.
- No 58 : une plaque commémorative signale qu'Émile Reynaud, pionnier du cinéma, vécut dans cet immeuble.
- N° 62 ; Victor Basch y habita enfant.
- Jean et Jeanne Bourgoint, modèles de Paul et de sa sœur, Elisabeth qui inspirèrent l'écrivain Jean Cocteau pour son livre Les Enfants terribles vivaient avec leur mère dans un appartement situé rue Rodier. Jean Bourgoint évoquait « le bagne bien-aimé de la rue Rodier » que, dans la fiction, Jean Cocteau préféra délocaliser cité Monthiers dans le quartier du Petit Lycée Condorcet qui lui était plus familier.
- Le professeur de danse Max Bozzoni (1917-2003) eut son studio de formation dans cette rue. Patrick Dupond y fut notamment son élève[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « 2024 DU 35 Dénominations en hommage à cinq femmes résistantes (9e, 11e, 14e). », sur paris.fr
- Charles Marville : Rue Neuve Coquenard, vers 1866
- « Épigraphie immobilière parisienne » (consulté le ).
- Arnaud Guiguitant, « Patrick Dupond, l'enfant terrible de la danse », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 6-7 mars 2021, p. 30 (lire en ligne).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des voies du 9e arrondissement de Paris
- Liste des voies de Paris se référant à un nom de femme
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Rue Rodier (mairie de Paris)