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Section de Marat

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La section de Marat, dite aussi section du Théâtre-Français ou section de Marseille, était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne[1].

Représentants

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Elle était représentée à la Commune de Paris par[2] :

Cette section se nomma « section du Théâtre-Français », puis « section de Marseille » en . En , elle prit le nom de « section de Marseille et Marat » et à partir de pluviôse an II, « section de Marat » tout court. En pluviôse an III, elle reprit son nom primitif de « section du Théâtre-Français ».

Secteur entre l’École de médecine et le théâtre de l'Odéon.

Les rues de : rue de Condé, rue des Fossés-Saint-Germain et Dauphine, à droite, depuis la rue de Vaugirard jusqu'au Pont-Neuf ; le quai des Augustins, du Pont-Neuf, à la rue du Hurepoix ; la rue du Hurepoix des deux côtés ; la place du Pont-Saint-Michel à droite, la rue de la Boucherie et la rue de la Harpe, à droite, jusqu'à la place Saint-Michel ; le côté de la place Saint-Michel, à droite, en retour sur la rue des Francs-Bourgeois, aussi à droite : la rue de Vaugirard, à droite, jusqu'à la rue de Condé[3].

Les rues des Augustins, Christine, de Savoie, Pavée, Gît-le-Cœur, de l'Hirondelle, Saint-André-des-Arts, Cour du Commerce, rues de l'Éperon, du Paon, du Jardinet, Mignon, des Poitevins, du Cimetière-Saint-André, Hautefeuille, des Cordeliers, de Mâcon, Percée, Poupée, Serpente, des Deux-Portes, Pierre-Sarrazin, de Touraine, de l'Observance, des Fossés-Monsieur-le-Prince, des Francs-Bourgeois, de Condé, du Théâtre-Français ; le Théâtre Français et les rues qui y aboutissent, etc. ; et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.

La section de Marat se réunissait, en 1792, dans l’Église Saint-André-des-Arts, située sur l'actuelle place du même nom, et qui fut détruite peu de temps après.

14 400 habitants, dont 2 200 ouvriers et 850 économiquement faibles. La section comprenait 1 700 citoyens actifs.

Rapport d’Edme-Bonaventure Courtois :

« Malgré les efforts de Laurent et de Warmé qu’elle fait arrêter par le comité révolutionnaire, elle (la section) refuse de reconnaître la commune rebelle et envoie à la Convention des canons et des troupes pour la défendre. Elle allait partir en masse pour la Convention pour la féliciter de son énergie : Léonard Bourdon arrive. Il la harangue, l’invite à retarder sa visite à raison des grands objets que la Convention traite et à faire passer aux Comités du Salut public et de sûreté générale des renseignements sur les membres de la section qui n’auraient pas sa confiance. “Incessamment (ajoute-t-il) les précieux restes du martyr Marat vont être transférés au Panthéon, ce qui n’a été retardé jusqu’à présent que par la basse jalousie de Robespierre.”
Le comité révolutionnaire, quoique composé d’hommes voués à Robespierre, s’est néanmoins conduit d’une manière louable. »

Membres célèbres

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9 Thermidor an II

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Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II, la section de Marat soutint la Convention nationale  ; seuls les trois représentants prêtèrent serment à la Commune de Paris.

Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du , le quartier de l'École-de-Médecine (11e arrondissement de Paris)[4].

Notes et références

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Références

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  1. Plan avec les sections révolutionnaires de Paris
  2. Michel Eude, « La commune robespierriste (suite) », Annales historiques de la Révolution française, vol. XI, no 64,‎ , p. 342 (JSTOR 41924612)
  3. Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, (lire en ligne), p. 75-76
  4. Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, Paris, Bureau de la Revue Municipale, (lire en ligne), p. 102

Bibliographie

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