« Adolf Diekmann » : différence entre les versions
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Version du 17 décembre 2020 à 20:25
Adolf Diekmann | ||
Naissance | Magdebourg, Empire allemand |
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Décès | (à 29 ans) Normandie, France Mort au combat |
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Allégeance | République de Weimar Troisième Reich |
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Arme | Waffen-SS | |
Grade | Commandant | |
Années de service | – 1944 | |
Commandement | 1er bataillon régiment Der Führer 2e division SS Das Reich |
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Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
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Adolf Diekmann, né le à Magdebourg et mort le en Normandie, est un militaire allemand de la Seconde Guerre mondiale. Sturmbannführer-SS, commandant du 1er bataillon du régiment Der Führer de la 2e division SS Das Reich, il est responsable du massacre d'Oradour-sur-Glane, où ont été assassinées 643 personnes (197 hommes, 241 femmes et 205 enfants).
Biographie
Dans les rapports et écrits ultérieurs, il est souvent identifié à tort comme Otto Diekmann (ou Dickmann).
Avant le début de la guerre, il est conférencier à la SS-Junkerschule.
Adolf Diekmann et son unité ne participent pas au massacre de Tulle, car ils prennent des chemins de traverses pour remonter sur la Haute-Vienne.
La 2e division SS Das Reich s'établit à Saint-Junien
Le 9 juin 1944, le commandant SS Helmut Kämpfe disparaît sur le bord de la route de Guéret à Limoges. Le même jour, son ami Adolf Diekmann, le recherche et arrive pour mener dans le secteur des opérations contre les Maquis du Limousin. Depuis lors, les auteurs de ce crime ont avancé l’enlèvement d’Helmut Kämpfe pour “justifier” une opération de recherche à Oradour, qui aurait fini en représailles sanglantes[1].
Adolf Diekmann et son unité perpètrent de nombreux massacres dans le Sud de la France, dont celui d'Oradour.
Il meurt à 29 ans d'un tir de char Sherman sur le front de Normandie le . Il n'est donc pas jugé pour ses actes au procès de Bordeaux, destiné à statuer sur le sort des responsables du massacre d'Oradour. Ce procès débute le .
Sa tombe se trouve au cimetière allemand de La Cambe au Bloc 25, Rangée 4, Tombe 121.
Sources
Bibliographie
- Guy Penaud, Oradour : un jour de juin 1944 en enfer, La Crèche, Geste éditions, coll. « Témoignage », , 347 p. (ISBN 978-2-367-46171-7, OCLC 881609341)
- Régis Le Sommier, Les mystères d'Oradour : du temps du deuil à la quête de la vérite, Neuilly-sur-Seine, Lafon, coll. « Document », , 260 p. (ISBN 978-2-749-92318-5, OCLC 892488870).
Notes et références
Liens externes
- (fr) Rainer Diekmann, "Mon père était le bourreau d’Oradour", Interview par Marika Schaertl et Régis Le Sommier, Paris Match, .
- Récit du massacre d'Oradour-sur-Glane sur le site CANOPE, il y est question d'Adolf Diekmann