Kantar TNS MB
| Kantar TNS MB | |
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| Création | 1963 |
|---|---|
| Dates clés | 17 novembre 1997 : immatriculation de la société actuelle 12 avril 2019 : fusion avec MB |
| Fondateurs | Pierre Weill |
| Forme juridique | Société par actions simplifiée à associé unique |
| Siège social | Paris France
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| Direction | Ketty De Falco (depuis 2018) |
| Actionnaires | Taylor Nelson Sofres |
| Activité | études de marché et sondages |
| Société mère | TNS (Kantar, WPP) |
| Effectif | 513 en 2018 |
| SIREN | 414496315 |
| Site web | tns-sofres.com |
| Chiffre d'affaires | 83 961 700 € en 2018 |
| Résultat net | 14 054 300 € en 2018[1] |
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Kantar TNS MB, anciennement Taylor Nelson Sofres (Société française d'enquêtes par sondages), est une entreprise de sondages française, créée en 1963 par Pierre Weill. Kantar TNS MB fait partie du groupe international d'études marketing et de sondages TNS acquis par WPP et intégré à Kantar en 2008.
Histoire (chronologie)
[modifier | modifier le code]- 1963 : création de la Sofres par Pierre Weill.
- 1992 : la Sofres acquiert Secodip.
- 1995 : la Sofres acquiert le réseau Frank Small en Asie.
- 1997 : la Sofres acquiert Intersearch (États-Unis).
- 1997 : Taylor Nelson AGB et la Sofres fusionnent ; naissance de Taylor Nelson Sofres.
- 2003 : le groupe Taylor Nelson Sofres devient TNS et acquiert NFO.
- 2008 : rachat du groupe TNS par WPP pour 1,5 milliard d’euros. Il intègre Kantar, le réseau mondial Études de WPP.
- 2009 : TNS Sofres et Research International se rapprochent[3],[4].
- , Martin Sorrell le PDG du groupe WPP, lance un plan d'économie visant la diminution de 6 % ses effectifs afin d’arriver à un nombre d’employés, au sein du groupe, de 106 000[5].
- , un projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est présenté aux représentants du personnel des établissements de TNS Sofres Montrouge et Research International dans le cadre de la fusion des deux sociétés. Ce plan projette la suppression de 59 postes et la création de 11 sur un total de plus de 600 employés. À l'issue du PSE, Marc Papanicola (DG de Research International France) et Yannick Carriou (DG de TNS Sofres) décident de quitter la société « fusionnée »[6].
- : Edouard Lecerf et Laurent Guillaume sont nommés DG de TNS Sofres.
- : Laurent Guillaume, DG & CEO TNS Sofres ; Edouard Lecerf rejoint le groupe TNS en tant que directeur monde des activités Politique & Opinion ; Emmanuel Rivière, directeur Stratégies d'opinion ; Guénaëlle Gault, Chief digital Officer TNS Europe du Sud-France-Benelux.
- : TNS Sofres s'installe à Paris, 3 avenue Pierre-Masse, dans le XIVe arrondissement.
- 2016 : la société prend le nom de Kantar TNS.
- : Jean-Michel Janoueix est remplacé par Ketty De Falco.
- : Taylor Nelson Sofres fusionne avec Millword Brown[7] et prend le nom de Kantar TNS MB[8].
Identité visuelle (logo)
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Logotype de la Sofres (-1992). -
Logotype de la Sofres (1992-1999). -
Logotype (-). -
Logotype de TNS Sofres (2012-2016). -
Logo Kantar TNS.
Élections
[modifier | modifier le code]La Sofres réalise, dès la fin des années 1960, des estimations des résultats lors des élections nationales pour le compte de l'ORTF[9], puis de TF1[10]. De 2009 à 2012, elle assure le service pour France 2, France 3 et les radios du service public (France Inter et France Info notamment), en partenariat avec Logica.
Pour l'élection présidentielle et les élections législatives de 2012 ainsi que les élections municipales et européennes de 2014, TNS Sofres s'associe avec Sopra pour réaliser des estimations pour TF1.
Polémiques
[modifier | modifier le code]Validité d'un sondage (2011)
[modifier | modifier le code]Le , un sondage commandé à l'entreprise TNS Sofres par Le Nouvel Observateur place François Hollande en tête aux premier et second tours de l'élection présidentielle[11]. Jusque-là placé en troisième position, il devance largement Martine Aubry, suscitant la suspicion de Jean-Luc Mélenchon[12].
Dans une mise au point datée du , la Commission des sondages « exprime des réserves sur le caractère significatif des intentions de vote publiées qui ne reflètent pas les résultats de l’enquête[13]. »
Conflit d'intérêt
[modifier | modifier le code]Sébastien Auzière, le fils de Brigitte Macron devient, en , senior vice-président de la société Kantar, ce qui suscite des rejets de certains sondages, notamment avec Marine Le Pen[14].
Références
[modifier | modifier le code]- Voir sur societe.com.
- « WPP installe son siège dans un paradis fiscal » sur journaldunet.com.
- « TNS et Research International se rapprochent pour créer le leader mondial des études de marché ad hoc ».
- « WPP orchestre le rapprochement de TNS et Research International »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur cbnews.fr.
- Licenciements sur guardian.co.uk.
- Respectivement en et .
- « MILLWARD BROWN (PARIS 14) Chiffre d'affaires, résultat, bilan », sur societe.com (consulté le ).
- Annonce du Journal Spécial des Sociétés parue le 12 janvier 2019 - consulté le 22 février 2020.
- Voir sur ina.fr.
- Voir sur ina.fr.
- L'Obs, « Sondage : la présidentielle de l’après DSK », L'Obs, (lire en ligne
, consulté le ).
- jean-luc-melenchon.fr : « Qui truque un œuf truque un bœuf. »
- commission-des-sondages.fr : « Mise au point sondages élections présidentielles — 31 mai 2011. »
- Romain Herreros, « Le fils de Brigitte Macron, Sébastien Auzière, accusé par le FN d'être derrière ce sondage accablant », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
