Annamite (contre-torpilleur)
Annamite | |
Le navire jumeau Algérien en 1917 | |
Type | contre-torpilleur |
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Classe | classe Arabe |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Constructeur | Arsenal naval de Yokosuka Japon |
Quille posée | 1917 |
Lancement | 1917 |
Commission | 1917 |
Statut | Radié le 18 août 1933, démoli après 1933 |
Équipage | |
Équipage | 109 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 82,26 m |
Maître-bau | 7,33 m |
Tirant d'eau | 2,39 m |
Déplacement | 685 tonnes |
Propulsion |
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Puissance | 10000 ch (7400 kW) |
Vitesse | 29 nœuds (54 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Rayon d'action | 2000 milles marins (3700 km) à 12 nœuds (22 km/h) |
Pavillon | France |
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L'Annamite est l’un des douze contre-torpilleurs de classe Arabe construits pour la marine française au Japon pendant la Première Guerre mondiale.
Conception
Les navires de la classe Arabe avaient une longueur de 82,26 mètres, une longueur entre perpendiculaires de 79,4 mètres, une largeur de 7,33 mètres et un tirant d'eau de 2,39 mètres[1]. Les navires avaient un déplacement de 865 tonnes à charge normale[2]. Ils étaient propulsés par trois moteurs à vapeur verticaux à triple expansion, chacun entraînant un arbre d'hélice, utilisant la vapeur fournie par quatre chaudières de type Kampon Yarrow à combustion mixte. Les moteurs ont été conçus pour produire 10000 chevaux (7400 kW), ce qui propulserait les navires à 29 nœuds (54 km/h). Au cours de leurs essais en mer, la classe Arabe a atteint entre 29,16 et 30,44 nœuds (54,00 à 56,37 km/h)[3]. Les navires transportaient suffisamment de charbon et de mazout pour une autonomie de 2000 milles marins (3700 km) à 12 nœuds (22 km/h)[4]. Leur équipage se composait de 5 officiers et de 104 hommes d’équipage[5].
L’armement principal des navires de la classe Arabe était un canon Type 41 de 120 millimètres monté devant la passerelle sur le gaillard d'avant. Leur armement secondaire consistait en quatre canons de 76 millimètres Type 41 en affûts simples. Deux d’entre eux étaient positionnés à la hauteur de la cheminée centrale, et les autres étaient dans l’axe du navire, plus à l’arrière. L’un de ces derniers canons était monté sur un affûts à fort angle d’élévation et servait de canon antiaérien. Les navires transportaient deux affûts jumelés au-dessus de l’eau pour des tubes lance-torpilles de 450 millimètres. En 1917-18, un râtelier pour huit grenades anti-sous-marines de 75 kilogrammes a été ajouté[6].
Carrière
L'Annamite a été commandé à l’arsenal naval de Yokosuka[4]. Il a été lancé en 1917 et achevé plus tard cette année-là. Il a été radié le 18 août 1933 et ensuite démoli pour la ferraille[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Annamite » (voir la liste des auteurs).
- Garier, p. 33
- Smigielski, p. 205
- Garier, pp. 34, 36
- Couhat, p. 118
- Garier, p. 37
- Garier, pp. 36–37
- Garier, p. 34
Bibliographie
- (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
- Gérard Garier, « Les torpilleurs d'escadre français de construction japonaise: Le type 'Annamite' (1917 / 1936) », Navires & Histoire, Lela Presse, vol. 6, , p. 33-51 (ISSN 1280-4290).
- (en) Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships 1906-1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-87021-907-3), p. 190-220.
Liens externes
- (en) « French Navy in World War 1 in Outline », sur Naval History (consulté le ).