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Édouard van Marcke

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Édouard van Marcke
Portrait photographique d'Édouard Van Marcke, vers 1870 (épreuve photographique sur papier ; 21,2 × 16,3 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.
Fonctions
Enseignant
Dessin
Académie royale des beaux-arts de Liège
-
Enseignant
Perspective linéaire
Perspective aérienne
Académie royale des beaux-arts de Liège
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
LiègeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Édouard Jean Charles Van Marcke de LummenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Jules Van Marcke
Élisabeth van Marcke (d)
Marie Van Marcke
Joseph Van Marcke
Charles Emmanuel Clément Van Marcke De Lummen (fils) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Catherine van Marcke-Demany (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Autres informations
Mouvement
Maîtres
Genres artistiques

Édouard Jean Charles Van Marcke de Lummen, dit Édouard van Marcke, né le à Liège, où il meurt le , est un dessinateur, artiste peintre, décorateur et peintre sur porcelaine belge. Il est aussi professeur à l'Académie royale des beaux-arts de Liège de 1859 à 1884.

Entourage familial et jeunesse à Liège (1815-1827)

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Édouard Jean Charles Van Marcke naît le à Liège[1],[2],[3], fils de Charles van Marcke (1773-1830)[4], artiste peintre et fondateur d'un atelier de décoration sur porcelaine[5],[6],[7], et Anne Catherine Vandenplas (1775-1849)[8],[9]. Édouard est le fils cadet des neuf enfants du couple, dont deux sont décédés en bas-âge (pour plus de détail, voir l'article sur le père de l'artiste) :

  • Jean-Baptiste Joseph van Marcke (1797-1849), dit Jules Van Marcke, peintre paysagiste, dessinateur et lithographe[5],[10],[11].
  • Élisabeth van Marcke (1798-1880), peintre sur porcelaine[5],[10],[12].
  • Marie Jacqueline Françoise van Marcke (1800-1882), dite Marie van Marcke, peintre, dessinatrice et aquarelliste[5],[10],[13].
  • Antoine Joseph Gustave van Marcke (1806-1885), dit Joseph van Marcke, dessinateur, artiste peintre, peintre décorateur puis photographe[5],[10],[14].
  • Antoine Charles Xavier van Marcke (1808-1879), peintre sur porcelaine[5],[10],[15].
  • Charles Emmanuel Clément van Marcke (fils) (1811-1885), peintre sur porcelaine[5],[10].

Le jeune garçon vient donc d'une famille dans laquelle « le goût des arts et le talent sont en quelque sorte habituels et héréditaires »[16]. Comme la majorité de ses frères et sœurs, il se forme dès son plus jeune âge dans l'atelier de décoration sur porcelaine de son père puis il suit des cours de dessin à l'Athénée des Arts à Liège[3],[16],[17].

Formation et séjour à Paris (1827-1837)

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En 1827, le jeune Édouard, qui est alors à peine âgé de douze ans, est envoyé par ses parents à Paris près de son frère Jules Van Marcke[18],[19]. Ce dernier est, depuis 1824, le gendre du directeur de la manufacture de porcelaines de Sèvres[18],[10]. Édouard y fait « son apprentissage dans la peinture et dans l'art de la céramique » pendant une dizaine d'années, et il est aussi l'élève de Paul Delaroche et de Léon Coignet à l'Académie des Beaux-Arts[18],[19],[20],[21].

Scène historique, 1837 (dessin sépia sur papier ; 22,8 × 17,2 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

L'artiste reste à Paris jusque vers 1837[10],[20],[21], moment où apparaissent ses premières œuvres datées et signées dans l'inventaire partiel que réalise l'artiste et docteur en histoire de l’art Guy Vandeloise en 1964[18],[22]. Il s'agit de deux scènes historiques où l'influence de son maître Paul Delaroche est palpable et où « ses sujets sont plutôt influencés par la mode qu'inspirés par un sentiment personnel »[18]. Selon Vandeloise, la majorité des dessins et croquis de personnages en habits historiques doivent dater de la même époque et l'artiste semble rapidement abandonner ce genre « qui lui convenait fort peu »[18].

Durant son séjour en France, le jeune apprenti ne tarde pas à démontrer « une vive intelligence et des aptitudes complexes »[16] qui vont lui permettent de s'initier à différentes techniques artistiques et presque tous les genres : « peinture, dessin, aquarelle, figures, ornements, intérieurs, paysages, fleurs sont effleurés par lui, au moment où il peint également la céramique, car, on le voit alors, par intervalles, travailler pour la manufacture de Sèvres »[16]. Il y est également disciple et ami des frères Johannot ; Alfred, Charles et Tony, et des frères Devéria ; Achille et Eugène[16]. Au travers des frères Johannot et Devéria, il subit l'influence du romantisme, dont il devient un « partisan chaleureux et convaincu »[16],[21].

La Frisonne (d'après Jan Victors), vers 1837 (peinture à l'huile sur porcelaine ; 22 × 22 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Toujours durant son « époque parisienne », il réalise plusieurs copies d'œuvres qui se trouvent au musée du Louvre[23]. Parmi celles-ci, sont spécialement dignes de mention la miniature sur ivoire faite d'après un autoportrait d'Antoine van Dyck[24],[25] et la peinture sur porcelaine réalisée d'après Jeune fille à la fenêtre (aussi connue comme La Frisonne) de Jan Victors, élève de Rembrandt[23],[26]. L'auteur Florent Pholien, spécialiste de l'étude de la verrerie et de la céramique liégeoise[27], estime que cette dernière copie est « une œuvre réellement intéressante où l'on sent l'âme d'un artiste consciencieux tout pénétré de son art »[19].

Pour sa part, Guy Vandeloise considère qu'il s'agit d'une « copie splendide, tant par le dessin que par la fermeté du modelé et la beauté du coloris »[24] tout en pointant que la peinture est aussi à la source d'une information erronée habituellement mentionnée au sujet de l'artiste[26],[28]. En effet, les notes de famille de Léonie Mottart-van Marcke, fille de l'artiste, indiquent qu'Édouard van Marcke a obtenu la bourse de la fondation Darchis grâce à cette copie[26],[29].

Hors, non seulement il na pas bénéficié de cette bourse et ne s'est pas rendu à Rome, mais l'erreur a fait croire que l'artiste, « après son séjour à Rome, est revenu par les lacs italiens, la Suisse, la Bavière et la Rhénanie d'où il aurait rapporté de nombreuses impressions croquées sur place »[29]. En réalité ses paysages d'Allemagne, car on ne lui en connaît pas d'Italie ou de Suisse, sont réalisés vers 1856-1859 et non aux alentours de 1840, comme les notes de sa fille peuvent laisser penser[29].

Le paysagiste, décorateur et illustrateur à Liège (1837-1856)

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Remouchamps, 1849 (dessin à la mine de plomb rehaussé de gouache ; 25,8 × 37,5 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Il rentre à Liège vers 1837[10],[20],[21],, bien que son retour puisse être un peu plus tardif selon Guy Vandeloise[24], pour se perfectionner à l'Académie royale des beaux-arts, nouvellement fondée[24],[10],[20]. Il y est l'élève de Gilles-François Closson, établissant ainsi selon Vandeloise « une filière entre deux de nos plus beaux paysagistes de la première moitié du XIXe siècle »[20],[24].

L'historien de l'art André Marchal quant à lui considère que « si filière il y a, celle-ci est beaucoup plus étroite par la chronologie que par le style »[20]. De fait, là où Closson dépasse une « perception romantique de la nature » par « son sens de la couleur et par sa manière d'exprimer la lumière », van Marcke illustre « l'attitude du paysagiste romantique » grâce à son « remarquable talent de dessinateur »[20].

L'artiste va puiser son inspiration dans la banlieue liégeoise mais aussi dans les régions de Visé, Stavelot, Malmedy, Huy ou Remouchamps, produisant principalement des dessins « parfois traités sur papier légèrement teinté et rehaussés avec discrétion de quelques touches de gouache blanche pour accentuer les notes de lumière »[20],[29]. De cette production, Guy Vandeloise loue tout spécialement « la vigueur du trait » et « les oppositions puissantes de lumières et d'ombres qui structurent en grands plans les terrains et les arbres »[29].

Portrait d'Henri van Marcke, 1848 (peinture à l'huile sur toile marouflée ; 75 × 55 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

En , Édouard van Marcke épouse à Bruxelles Virginie Susanne Caroline Meskens[24],[30],[31], née en 1818 et avec qui il a un fils Henri Bernard Charles en [32],[33]. Sur quelques années l'artiste perd son épouse, qui décède en [24],[34], puis son fils, qui décède en [32],[33]. De ce fils, l'artiste réalise « une belle miniature » vers 1847 et une peinture à l'huile de forme ovale, qui reprend la composition de la miniature et est restée inachevée en certains endroits, vers 1848[32],[35],[36].

À Liège, Édouard van Marcke est surtout actif en tant que peintre décorateur[21],[32], « ornant de fleurs, d'entre-lacs, de figures et d'arabesques » de nombreux hôtels, églises et édifices publics[16]. Il travaille la plupart du temps avec son frère Joseph van Marcke, qui est aussi peintre décorateur[32],[37]. Dans les projets de décoration qu'ils réalisent ensemble, le travail de chaque frère est souvent difficile à distinguer « tant l'unité est grande dans la conception et le coloris »[38]. Selon Guy Vandeloise, la valeur artistique de ces projets est certaine car, « au travers des obligations inhérentes aux commandes, ils font preuve de beaucoup de verve dans le dessin et d'une fraîcheur délicate dans les teintes »[32].

Esquisse de motifs décoratifs, avant 1850 (dessin à la mine de plomb rehaussé d'aquarelle ; 20,3 × 28,1 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Dixit Auguste Chauvin dans son étude de 1881 Les peintres liégeois depuis 1830, c'est à Édouard van Marcke que l'on doit la réintroduction de la peinture décorative à Liège, « pour laquelle on faisait encore appel à des artistes anversois et bruxellois »[32],[39]. En 1930, le critique d'art et conservateur de musée Jules Bosmant abonde dans le même sens pointant que l'artiste, en tant que peintre décorateur, « est l'un des premiers qui obtient à Liège quelques succès et quelques commandes »[40].

Il décore les locaux de la Société militaire[40],[41] ainsi qu'un plafond de l'hôtel Goethals[42]. Il réalise en 1852, avec le peintre Jules Helbig, les peintures murales du chœur de la Collégiale Saint-Denis de Liège[41],[43]. En 1856, un groupe d'artistes liégeois qui comprend le peintre, Jules Helbig, Lambert Herman, Jules Halkin et Joseph Detombay (sculpteur, père d'Alphonse) conçoit et exécute le char envoyé par la ville de Liège au cortège historique de Bruxelles[44],[45]. Leur création y est fort admirée pour son « ingénieuse conception, la bonne exécution des figures allégoriques, le fini et la richesse des détails » mais aussi, de façon plus prosaïque, pour ses « conditions de solidité qui lui ont permis, plus que tout autre, d'accomplir tout son long pèlerinage sans être le moins du monde détérioré »[44]. L'artiste réalise également des projets pour le monument funéraire de sa mère et pour la tombe de la famille Bronckart[42].

Manufacture & Magasin de Papiers peints de L. Lohest, 1845 (carte porcelaine ; lithographie par Gustave Jacqmain ; 9,5 × 13,5 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Dans le domaine de l'illustration, il réalise des dessins, lithographiés par Gustave Jacqmain à Gand, afin d'orner divers affichettes ou diplômes, dont l'affichette qui annonce le bal offert en par la ville de Liège au roi Léopold Ier, à son épouse Louise d'Orléans et à la famille royale[46] et le diplôme de décoration de deuxième classe instituée pour récompenser l'habileté et la moralité des ouvriers et des artisans de [47], et plusieurs cartes porcelaines, dont celles réalisées pour la manufacture de papiers peints de L. Lohest vers 1845[48], pour le magasin de pianos de A. Strebelle et Cie à Tournai[49], pour le magasin de l'horloger Mansion Père à Namur[50] et pour le fabricant de pianos L. Hoeberechts & fils à Liège[51].

Les cartes porcelaines sont ainsi nommées à cause de la « technique employée pour leur réalisation » car « les sujets, les motifs décoratifs et les éléments calligraphiés sont tracés sur la pierre lithographique, mais l'impression se fait sur un carton épais que la céruse rend blanc, brillant et lisse comme de la porcelaine »[48]. Cette technique peut servir à créer des cartes de visite, des diplômes ou des menus mais n'est plus utilisée à partir de 1860-1865 suite à l'interdiction de l'usage de la céruse[48].

Enfin, il collabore comme illustrateur d'ouvrages d'art publiés à Bruxelles et il dessine des projets pour d'autres produits qui « empruntent à l'art la plus grande partie de leur valeur », par exemple le modèle de l'épée offerte par les gardes civiques de Liège leur colonel, Mr Bottin[16].

Le « Pèlerinage au Rhin » (1856-1859)

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Prague : der Hradschin, 1858 (dessin à la mine de plomb rehaussé de gouache sur papier chamois ; 31,9 × 47,7 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Entre 1856 et 1859, il effectue son « Pèlerinage au Rhin », typique des artistes romantiques[20],[21],[52]. Bien que Guy Vandeloise ne puisse établir avec certitude si son voyage est accompli en plusieurs fois ou d'une traite, il parvient à en retracer l'itinéraire approximatif ; confirmant tout d'abord que l'artiste descend jusqu'à Mayence en transitant par Bad Neuenahr-Ahrweiler, Altenahr, Coblence, Limbourg-sur-la-Lahn, Boppard, Oberwesel, Bacharach et Bingen am Rhein[53]. De Mayence l'artiste se dirige vers Francfort-sur-le-Main, Nuremberg et Prague[53]. De Coblence l'artiste remonte aussi la Moselle passant notamment par Cochem, Bernkastel-Kues, Trèves et Echternach[53]. Enfin, il visite quelques villes de Saxe, dont Meissen[53].

Vue de Limbourg-sur-la-Lahn, 1856-1859 (peinture à l'huile sur toile ; 65,5 × 52,5 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Selon André Marchal, il en rapporte une « une belle série de planches, plus typiquement romantiques encore que les paysages mosans et ardennais : scènes de la vie populaire dans des quartiers pittoresques à l'ombre de monuments gothiques »[20]. Lorsqu'il s'interroge sur les raisons qui ont amené l'artiste à parcourir l'Allemagne, Guy Vandeloise conclut que c'est probablement « l'attirance qu'exerce sur les artistes d'alors l'âpre poésie de ses sites sauvages, tout autant que le romantisme de ses monuments médiévaux, de ses petites villes anciennes, des ruines de ses orgueilleuses forteresses féodales silhouettées sur des ciels tourmentés et peuplées des fantômes des rudes seigneurs d'autrefois et des douces dames des légendes germaniques »[53].

La majorité des œuvres qu'il ramène de ce périple germanique sont des dessins, souvent « exécutés sur des papiers de couleurs diverses » et « rehaussés d'un lavis », où « les lumières sont fréquemment renforcées par l'emploi de gouache blanche »[54]. En plus d'une occasion il effectue un croquis « d'ailleurs très précis » sur nature puis il le décalque sur une feuille de papier de dessin et, par après, il « stylise un tant soit peu les formes » et indique au moyen d'un lavis les ombres et les détails[54]. Cette méthode, qu'il n'a pas toujours utilisée, n'est guère du goût de Guy Vandeloise qui considère qu'elle l'amène « à détruire la vie qui subsiste dans la plupart des dessins de cette époque »[54]. Néanmoins, Vandeloise retrouve dans ces dessins « la virtuosité d'un trait qui s'interrompt puis reprend, qui s'allège ou se renforce », et une « composition très soignée »[55]. Van Marcke réalise aussi quelques peintures à l'huile, dont sa Vue de Limbourg-sur-la-Lahn qui est reproduite en 1995 dans le Dictionnaire des peintres belges[21],[56].

C'est durant cette période où l'artiste réalise ses voyages en Allemagne que l'atelier de décoration sur porcelaine créé par son père, qui a été repris par sa mère et plusieurs de ses frères et sœurs en 1830 à suite du décès de son fondateur, ferme définitivement ses portes, probablement vers 1857 [57],[7]. Enfin, c'est aussi entre les étapes de son séjour en Allemagne, de 1857 à 1859, qu'il décore, en collaboration avec Jules Helbig, le chœur et le transept de l'église Notre-Dame Saint-Trond[58],[59],[60]. Les peintures murales qu'il y réalise sont d'ailleurs mentionnées dans le catalogue du Salon de Bruxelles de 1860[61].

Carrière d'enseignant à l'Académie des beaux-arts (1859-1881)

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Portrait d'une jeune fille, vers 1860 (dessin à la mine de plomb, pastel et gouache ; 32 × 24 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

En , il est nommé professeur à l'Académie royale des beaux-arts de Liège remplaçant Charles Soubre, promu dans l'enseignement moyen, à la classe de « dessin linéaire » (enseignement élémentaire)[62],[63]. Sa nomination est officialisée dans un arrêté royal du [64]. Guy Vandeloise s'interroge sur la possible relation entre la fermeture de l'atelier familial de décoration sur porcelaine en 1857 et ce nouvel emploi « stable » que l'artiste obtient dès 1859, mais il ne peut établir aucun lien certain[65].

Dixit Prosper Drion, qui côtoie l'artiste durant de longues années à l'Académie, il possède « les aptitudes d'un professeur habile : la généralité des connaissances requises et l'art de les communiquer aux élèves dans un langage simple et clair », mais aussi « l'esprit de méthode et surtout l'art de l'ornemaniste, qualité que Van Marcke possède au plus haut degré »[16]. Pour sa part, Florent Pholien indique qu'il remplit ces fonctions « avec toute la conscience qui le caractérisait »[19].

Au fil des années, son activité dans l'enseignement l'absorbe de plus en plus. À son poste de professeur de dessin à l'Académie s'ajoute celui à l'Athénée royal à partir de 1863, puis celui à l'Institut supérieur des demoiselles à partir de 1868[16],[66]. Enfin, il enseigne à l'École moyenne professionnelle de demoiselles à partir de 1877[19],[67], établissement où il crée un cours de peinture sur porcelaine « dont les résultats, grâce à sa technique, à son talent et à sa direction, atteignent un degré inespéré »[19].

Un enfant et un chien, 1878 (dessin à la mine de plomb rehaussé de gouache sur papier bistre ; 16,2 × 21,3 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

Il est également l'auteur d'une méthode de dessin, basée sur les figures géométriques[68] et intitulée Le dessin dans les écoles primaires[67],[69], qui est adoptée dans les écoles belges en 1872[70],[71] et qui lui vaut une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris en 1878[16],[72],[73]. Comme indiqué dans le catalogue La Belgique à l'Exposition universelle de 1878 : « La question de l'organisation de l'enseignement du dessin est à l'ordre du jour. Il est donc curieux d'étudier de près ce ce que l'on tente pour arriver à un résultat prompt et sérieux. Mr Van Marcke a prouvé, d'après ce qu'ont fourni les écoles de la ville de Liège, où sa méthode est en usage, ce qu'elle vaut, ce qu'elle produit et elle a produit de bonnes choses »[68].

Édouard van Marcke se remarie en avec Marie Catherine Demany[34],[74], qui est aussi artiste peintre[75]. Le couple a deux filles, Marie Ferdinande Van Marcke en [76] et Léonie Mottart-van Marcke, qui sera également artiste peintre, en [77].

Les trous de Bra, à Bra-sur-Lienne, 1878 (aquarelle sur papier ; 33 × 46,5 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

De 1860 à 1880, l'artiste continue de dessiner et peindre, produisant surtout des aquarelles et des dessins qui représentent habituellement des paysages de la région liégeoise[41]. Selon Vandeloise, « les dessins sont très soignés et agréables » alors que les aquarelles sont souvent « vulgaires de ton »[41]. Pourtant, parmi ces dernières, il fait une exception pour l'œuvre Les trous de Bra, à Bra-sur-Lienne car « cette aquarelle aux couleurs vives où dominent les verts très nuancés et les carmins, apparaît très audacieuse dans la production de cet artiste »[41].

Durant cette période, le peintre participe à plusieurs travaux de décoration ou restauration d'immeubles en région liégeoise, surtout dans les années 1860, mais aussi à d'autres projets d'illustration et de décoration. Avec Jules Helbig, il restaure de 1860 à 1864 les peintures de la voûte de l'église abbatiale Saint-Jacques[41],[59],[78] et il décore vers 1863 le chœur de la Collégiale Sainte-Croix, où Helbig peint plusieurs panneaux représentants le Christ, la Vierge et les Apôtres et van Marcke réalise la partie décorative[42],[59],[79]. En 1863, le cadre qui orne le Portrait d'Auguste Delfosse que réalise le peintre Auguste Chauvin est fabriqué d'après un dessin de l'artiste[80]. Deux ans plus tard, il conçoit et décore les chars de la Société du Cercle Grétry et celle du Vrai-Cramignon qui participent à la cavalcade du de la ville de Liège[81] et il réalise, à nouveau aidé de Jules Helbig, les peintures murales du chœur de l'Église Saint-Pholien de Liège[82].

Vers 1865-1867, il travaille en tandem avec Paul-Joseph Carpay à l'ornementation de plusieurs salles du Palais des princes-évêques de Liège[83],[84]. La décoration qu'il exécute entre autres pour la salle des Pas-Perdus est « d'un grand effet » selon le journal La Meuse : « Le plafond-voûte rappelle un peu le genre décoratif de la voûte de l'église Saint-Jacques. Dans les arabesques, l'artiste s'est inspiré de la flore du pays. Le fond est vert avec des plantes dans les chutes. Les nervures sont bariolées de diverses couleurs et les colonnes sont peintes sang de bœuf avec larges filets d'or »[84]. Toujours à la même époque, il collabore, cette fois avec le sculpteur Jean Herman[41],[84],[85], à la décoration de la salle du Conseil Provincial du même palais[83],[86],[87].

En 1867, il décore les locaux de la Société libre d'émulation[40],[41] avec des peintures murales imitant le style du XVe siècle qui représentent des « imitations d'étoffes orientales » sur les panneaux du rez-de-chaussée et des arabesques de chardons, de liserons et de lierres sur les voûtes[88],[89]. Dans le domaine de l'illustration, il est l'auteur de l'album donné en 1867 par les écoles à Mr Gillon, échevin de l'instruction publique[16],[90]. En 1880, l'artiste et Léopold Noppius sont chargés de l'exécution du char monumental de l'armurerie liégeoise qui participe au cortège historique du à Bruxelles[91].

Fin de carrière à l'Académie et dernières années (1881-1884)

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À l'Académie royale des beaux-arts de Liège, la pension d'Auguste Chauvin en 1880 et le nombre croissant d'élèves entraînent une réorganisation des cours en 1881. Le cycle inférieur d'apprentissage s'effectue dorénavant sur deux ans et se divise en deux groupes : la 1re année est prise en charge par van Marcke et Joseph Waroux, et la 2e année par Émile D'Heur et François Namur[92],[93]. L'équivalent du cours de « dessin linéaire » que le professeur a enseigné jusque-là passe dans le cycle d'enseignement moyen (3e année) et il est désormais responsabilité d'Émile D'Heur[93].

Léonard Hubert Zeyen, Portrait de Marie Van Marcke, vers 1882 (épreuve photographique sur papier ; 10,4 × 6,2 cm), Liège, musée de la Vie wallonne.

L'artiste, qui est pourtant d'une « activité infatigable »[16], est très affecté par le décès de sa fille aînée Marie Ferdinande en [16],[94], comme le rappelle Prosper Drion durant les obsèques du peintre : « Le travail incessant ne pouvait l'accabler, il fallut pour l'abattre une grande douleur morale. ll y a un an, le père perdait une enfant charmante, pour laquelle il avait réservé ses plus chères affections et ses meilleures espérances. Brisé par cette immense désolation, on le vit depuis végéter et languir »[16].

Édouard van Marcke, franc-maçon[95], meurt le [96] alors qu'il s'est décidé « à contre-cœur à prendre prochainement sa retraite et à goûter enfin, au sein de sa famille, objet de toute son affection, un repos qu'il a si bien mérité »[16]. Il est remplacé par Jean Danse au cours de dessin qu'il dispensait à l'Académie[97]. Durant son oraison funèbre, le directeur de l'Académie royale des beaux-arts, Prosper Drion, déplore la perte de « cette vive intelligence si remplie de ressources et d'ingéniosités », des « accents de cet esprit fin et délié » et de « cette verve gauloise pleine de bon sens, d'originalité et de gaité »[16]. Il note avec amertume que « toutes ces brillantes qualités se sont évanouies dans le silence de la tombe, où vont s'engloutir nos amitiés les plus chères et nos meilleurs souvenirs »[16], probable référence non seulement au décès de l'artiste mais aussi à la mort, deux semaines auparavant, d'Auguste Chauvin, son prédécesseur en tant que directeur de l'Académie.

Peintures murales exécutées avec Jules Helbig

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Expositions

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Expositions du vivant de l'artiste

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Expositions après la mort de l'artiste

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  • 1964 : 125e anniversaire de l'Académie royale des Beaux‑Arts, du 11 avril au 10 mai, Musée des Beaux-Arts, Liège[105] ; Dessins et peintures des van Marcke, musée de la Vie wallonne, Liège (225 œuvres composées de dessins, pastels, aquarelles, peintures à l'huile et miniatures de l'artiste sont exposées)[106].

Prix et récompenses

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Notes et références

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  1. « Naissance Edouard Jean Charles Van-Marcke le 24 mai 1815 à Liège », sur www.openarchieven.nl (consulté le )
  2. « Nº 701 - Acte de naissance d'Édouard Jean Charles Van Marcke », sur www.familysearch.org (consulté le )
  3. a et b Vandeloise 1964, p. 25.
  4. « no  1832 - Acte de décès de Charles Emmanuel Clément van Marcke de Lummen », sur www.familysearch.org, (consulté le )
  5. a b c d e f et g Piron 2003-2006, p. 665-666.
  6. Valcke 1995, p. 1097.
  7. a et b « Charles Van Marcke de Lummen (Les collections du Musée de la Vie wallonne) », sur collections.viewallonne.be (consulté le )
  8. « Décès Anne Catherine Vandenplas le 12 juillet 1849 à Liège », sur www.openarchieven.nl (consulté le )
  9. « no  2271 - Acte de décès d'Anne Catherine Vandenplas », sur www.familysearch.org, (consulté le )
  10. a b c d e f g h i et j Pholien 1906, p. 72.
  11. « Van Marcke de Lummen, Jules (BALaT KIK-IRPA) », sur balat.kikirpa.be (consulté le )
  12. « Van Marcke, Élisabeth (BALaT KIK-IRPA) », sur balat.kikirpa.be (consulté le )
  13. « Van Marcke, Marie Jacqueline Françoise (BALaT KIK-IRPA) », sur balat.kikirpa.be (consulté le )
  14. « Van Marcke, Joseph-Antoine-Gustave (BALaT KIK-IRPA) », sur balat.kikirpa.be (consulté le )
  15. « Van Marcke, Antoine-Charles-Xavier (BALaT KIK-IRPA) », sur balat.kikirpa.be (consulté le )
  16. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t « Nécrologie », sur uurl.kbr.be, La Meuse, Liège, (consulté le ), p. 2
  17. Pholien 1906, p. 72-73.
  18. a b c d e et f Vandeloise 1964, p. 26.
  19. a b c d e et f Pholien 1906, p. 73.
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Bibliographie

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