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Église épiscopalienne Toussaints de Chicago

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Église épiscopalienne Toussaints de Chicago
Image illustrative de l’article Église épiscopalienne Toussaints de Chicago
Présentation
Nom local All Saints Episcopal Church
Culte Anglican (basse Église et Église large)
Dédicataire Tous les saints
Type Église
Rattachement Diocèse de Chicago (Église épiscopalienne des États-Unis)
Fin des travaux 1883
Architecte John C. Cochrane (en)
Style dominant Stick (en)
Nombre de flèches 1
Protection Chicago Landmark (avec presbytère, depuis 1982)
Site web Consulter
Géographie
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
État Drapeau de l'Illinois Illinois
Municipalité Chicago
Coordonnées 41° 57′ 54″ nord, 87° 40′ 22″ ouest

Carte

L'église épiscopalienne Toussaints de Chicago (en anglais : All Saints Episcopal Church) est une église épiscopalienne située dans le quartier de Ravenswood (en) à Chicago, aux États-Unis. Cet édifice de style victorien est construit en 1883 et classé comme Chicago Landmark depuis 1982 avec le presbytère voisin.

La congrégation locale se réunit d'abord dans une église méthodiste dans les environs[1].

L'église Toussaints est conçue par l'architecte John C. Cochrane (en)[2] et construite en 1883 au croisement de Wilson Avenue et de Hermitage Avenue. Elle est un des rares exemples de style Stick (en) à Chicago[3], et la plus vieille église à pans de bois de la ville[4],[5]. Le bois a probablement été utilisé en raison du coût élevé d'autres matériaux comme la pierre[6]. En outre, l'église se situe originellement en dehors des limites de la ville de Chicago, où les constructions en bois sont interdites à la suite du Grand incendie de 1871[6]. Les premiers vitraux sont fabriqués par l'entreprise Healy & Millet (en)[7]. Le presbytère voisin est conçu dans le style néo-Tudor par John Hulla en 1905. La paroisse émet l'intention de démolir et de remplacer l'église au début des années 1900, mais ce projet est empêché par la Grande Dépression.

La communauté propsère dans les années 1950, mais l'assistance commence à diminuer en 1960 à tel point que l'église menace de fermer en 1992[4], bien qu'elle ait été classée comme monument de Chicago dix années auparavant[3]. Alors qu'elle ne compte qu'une trentaine de membres en 1992, l'assemblée retrouve de la vigueur[3] au point d'être considérée comme « la congrégation épiscopalienne de Chicago à la croissance la plus rapide »[8],[9]. Un projet de rénovation de l'église commence en 1992 et s'achève en 2016 pour un coût de 2 millions de dollars pour rénover les problèmes structurels et la façade de l'église[6].

L'église est vandalisée en [10].

En 2017, l'église reçoit le Richard H. Driehaus Foundation Preservation Award[6],[11].

Architecture

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Cet édifice de style Stick (en) est maintenu par une structure saillante en pan de bois mise en valeur par sa couleur différente de celle du bardage à clins recouvert de stuc[12].

La plupart des fenêtres datent de la période de construction de l'édifice. La fenêtre située au pied du clocher était autrefois la porte d'entrée principale de l'église[12].

Le presbytère de style néo-Tudor est relié à l'église par un couloir ajouté dans les années 1920[12].

Vie religieuse

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Dans cette église, le culte domincal est rendu selon les traditions Basse Église et « Église large »[13]. La fête mexicaine du Jour des morts y est célébrée chaque année en même temps que la Toussaint ; durant cette cérémonie, un brass band type « New Orleans » accompagne le chœur[14].

Une fois par an, l'Église offre une bénédiction des animaux de compagnie (en)[15], dont de chiens, de chats, de lapins et de lézards[16].

En outre, la congrégation vient en aide aux résidents défavorisés du quartier[17], accueillant parfois jusqu'à 400 personnes par semaine[18].

Dans la littérature

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Le poète Carl Sandburg a probablement été un des premiers fidèles de l'église Toussaints[4]. Dans son poème Onion Days, il décrit ainsi Jasper, un vendeur de produits fermiers :

« Jasper belongs to an Episcopal church in Ravenswood and on certain Sundays
He enjoys chanting the Nicene Creed with his daughters on each side of him joining their voices with his.
 »

— Sandburg, Onion Days[19]

« Jasper est membre de l'église épiscopalienne de Ravenswood et certains dimanches,
Il se plait à chanter le symbole de Nicée entouré de ses filles qui joignent ses voix à la sienne. »

— Onion Days[19]

Il est très probable que ce passage fasse référence à l'église Toussaints, car c'est alors la seule église épiscopalienne présente dans le quartier de Ravenswood[20].

Notes et références

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  1. (en) « History » [archive du ], All Saints' Episcopal Church (consulté le ).
  2. (en) « All Saints' Episcopal Church » [archive du ], sur ExploreChicago (consulté le ).
  3. a b et c (en) « All Saints Church and Rectory », City of Chicago (consulté le ).
  4. a b et c (en) « Aid in the Restoration of a Chicago Landmark » [archive du ], sur Chicagoland Real Estate Forum, (consulté le ).
  5. Rob Johnson, « Your Chicago: All Saints Episcopal Church », CBS Chicago, (consulté le ).
  6. a b c et d (en) Blair Kamin, « Restoration of church, apartment complex reveal value of neighborhood architectural gems », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) « Preservation Heritage Fund Grants: Northeast » [archive du ], sur landmarks.org, Landmarks Illinois (consulté le )
  8. Manya A. Brachear, « Rev. Bonnie Perry: Pastor Doesn’t Shy From Call », Chicago Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Manya A. Brachear, « All Saints keeps its pastor; She won't be bishop, but she's glad to stay », Chicago Tribune, Église épiscopalienne Toussaints,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) James Warren, « Vandalism at Food Pantry Shows Best and Worst of People », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) « 2017 Award Winners Landmarks Illinois », sur Landmarks Illinois (consulté le ).
  12. a b et c (en) « All Saints Episcopal Church », Ravenswood - Lake View Historical Association (consulté le ).
  13. (en) « Overview of Sunday Services », église épiscopalienne Toussaints (consulté le ).
  14. (en) « Music », église épiscopalienne Toussaints (consulté le ).
  15. Glenn Jeffers, « Parishioners' Pets are Blessed », Chicago Tribune, église épiscopalienne Toussaints,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  16. (en) Jane Rickard, « Pet Blessing at All Saints Episcopal », The Welles Park Bulldog, (consulté le )
  17. James Warren, « Outside a World of Wealth Stands the Reality of Hunger », The New York Times, NYTimes.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. James Warren, « Hunger in America, Visible if You Look for It », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (en) Carl Sandburg, Chicago Poems, Henry Holt and Company, (lire en ligne), p. 28.
  20. (en) Greg Holden, Literary Chicago : a book lover's tour of the Windy City, Chicago, Lake Claremont Press, , 325 p. (ISBN 1-893121-01-1, lire en ligne), p. 152.

Articles connexes

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Liens externes

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