Îlet Caret
Îlet Caret | |||
Vue sur l'îlet Caret en 2008 | |||
Géographie | |||
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Pays | France | ||
Archipel | Îles du Vent | ||
Localisation | Grand Cul-de-sac marin (mer des Caraïbes) | ||
Coordonnées | 16° 21′ 21″ N, 61° 37′ 38″ O | ||
Point culminant | non nommé (0,7 m) | ||
Administration | |||
Région d'outre-mer | Guadeloupe | ||
Département | Guadeloupe | ||
Commune | Sainte-Rose | ||
Démographie | |||
Population | Aucun habitant | ||
Autres informations | |||
Découverte | Préhistoire | ||
Fuseau horaire | UTC−04:00 | ||
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
Géolocalisation sur la carte : Guadeloupe
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Îles en France | |||
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L'îlet Caret doit son nom aux tortues imbriquées, dites « carettes », dont il constituait un site de ponte. Il se situe dans le Grand Cul-de-sac marin, au large de la commune de Sainte Rose en Guadeloupe. Il mesure actuellement (2022), 120 mètres environ de une vingtaine de mètres de large. Sa végétation est constituée de quelques plantes ; le dernier des palmiers et cocotiers qui y avaient été replantés, a disparu en 2018[1].
Le sable blanc dont il est formé est en partie constitué de coraux morts venant du récif corallien situé à quelques centaines de mètres de là. L'îlet a été créé par les mouvements sous-marins dus en partie aux tremblements de terre, ainsi que par l'action du vent et de la mer. Chaque année, l'îlet change de forme et rétrécit après avoir fait 250 m de long au début des années 2000[2]. Un déplacement du banc de sable vers le nord-ouest d’environ 12 m par an a également été constaté[3].
Présence humaine
[modifier | modifier le code]En 1846, un pêcheur noir, nommé Brutus, qui habitait l'îlet depuis 25 ans avec sa famille, en demande la concession au Conseil privé de la Guadeloupe. En échange, il se propose d’ériger et d’entretenir à ses frais un phare pour éviter les naufrages, sous réserve que l’administration coloniale lui fournisse l’huile nécessaire pour ce feu[4],[5],[6]. Depuis les années 1990, l'îlet Caret est occupé, en journée, par les touristes, en trop grand nombre vu la fragilité et l'exiguïté du site.
Faune et flore
[modifier | modifier le code]De nombreuses espèces d'oiseaux y vivent, ainsi que des crabes. Les fonds marins sont aussi très riches en poissons et autres mollusques du fait de la protection qu'offre la barrière de corail.
Depuis 2018, on ne voit plus de faune sur et autour de l'îlet.
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L'îlet vu de son banc de sable.
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Faune de l'île.
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Débris de coraux.
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Côté ouest de l'îlet.
Tourisme
[modifier | modifier le code]Un ajoupa, petit abri fait de tôles et de bois, se trouve sur l'îlet permettant à des sociétés touristiques de pique-niquer en évitant les pluies tropicales[7]. Ce petit confetti de sable fin est sûrement l'îlet le plus visité de la Guadeloupe grâce aux clichés de carte postale qui l'ont popularisé.[réf. nécessaire]
Références
[modifier | modifier le code]- Témoignage d'un touriste : « Nous étions allés sur cet îlet en 2014 et il avait une quinzaine de palmiers et une surface plutôt conséquente. En février 2016, nous y retournons et il reste trois palmiers...»
- La superficie était de 5 000 m2 , au début des années 2000, contre environ 2000 m2 en 2023.
- « Bientôt des aménagements sur l’îlet Caret ? » (consulté le )
- « L'îlet Caret - Histoire, Milieu naturel et Préservation », sur www.ilet-caret.com (consulté le )
- (en) « La ronde des ilets », sur issuu (consulté le ).
- https://www.erudit.org/en/journals/bshg/1900-v1-n1-bshg02566/1036805ar.pdf
- En 2018, il n'y a plus d'abris. Seulement deux tables de pique-nique.