33e régiment d'infanterie de marine
33e régiment d'infanterie de marine | |
Insigne régimentaire du 33e régiment d'infanterie de marine | |
Création | |
---|---|
Pays | France |
Branche | armée de terre |
Type | Troupes de marine |
Rôle | Infanterie |
Garnison | Martinique Fort Desaix et Guadeloupe (pour la 4e compagnie) |
Ancienne dénomination | 33e Régiment d'Infanterie Coloniale |
Devise | Tjenbé rèd, pa moli" "Reste vaillant, accroche toi" |
Inscriptions sur l’emblème |
Champagne 1915 L'Aisne 1917 Verdun 1917 |
Anniversaire | Bazeilles |
Fourragères | aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 2 palmes Croix de guerre 1939-1945 1 palme |
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Le 33e régiment d'infanterie de marine est une unité de l'armée française. Régiment de réserve du 3e régiment d'infanterie coloniale, le 33e régiment d'infanterie coloniale est constitué à Rochefort-sur-Mer au cours de la mobilisation de 1914. Il est dissous le .
Création et casernement à Rochefort et Marennes. Dissous en 2012, il est immédiatement recréé sous le nom de Détachement Terre Antilles 33e RIMa.
Le , il retrouve son appellation de 33e régiment d'infanterie de marine.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- : Formation à Rochefort-sur-Mer du 33e Régiment d'Infanterie Coloniale
- : Dissolution
- : Reformation à Montauban du 33e Régiment d'Infanterie Coloniale
- : Renommé 33e Régiment d'Infanterie Colonial Mixte-Sénégalais
- 1er août 1940 : Dissolution
- 1er janvier 1961 : Il est reconstitué à Fort de France en tant que 33e Régiment d'Infanterie de Marine
- Jadis régiment de tradition des Antilles-Guyane, le 33e de Marine est aujourd'hui une plate-forme outre-mer stationnée exclusivement en Martinique et ayant pour domaine d'action la zone Caraïbe
- : Renommé Détachement Terre Antilles 33e RIMa
- 1er août 2015 : Redevient 33e Régiment d'Infanterie de Marine
Rattachement
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Rattachement
1914
[modifier | modifier le code]Reprise de l'offensive en Champagne :
- : Ferme de Beauséjour
- : Tranchée de la Verrue
1915
[modifier | modifier le code]Seconde bataille de Champagne :
1916
[modifier | modifier le code]- Juillet - septembre : Belloy-en-Santerre, Villers-Carbonnel
1917
[modifier | modifier le code]- Avril-mai : Le Chemin des Dames
1918
[modifier | modifier le code]- Juin : Château-Thierry
- 15 - : Champagne : Ouest d'Épernay
- 9 - : Etain
L'entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le , il est remis sur pied et devient le 33e régiment d'infanterie coloniale mixte sénégalais. Dissous le .
L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Il est reconstitué le comme régiment de tradition des Antilles-Guyane. Depuis cette date, il affirme la présence française aux Caraïbes. En 1998, le 33e régiment d'infanterie de marine se réorganise et se professionnalise dans le cadre de la refondation de l'Armée de terre. Le régiment professionnel en est composé pour un tiers de permanents civils et de réserve, pour un tiers de militaires en mission de longue durée et le tiers restant en mission de courte durée.
Devise du 33e régiment d'infanterie de marine
[modifier | modifier le code]« Tchimbé raid, pas moli », soit « Reste vaillant, accroche toi » est la devise du 33e RIMa, hérité de la période du service national. À compter du , la devise du 33e RIMa est « on est comme ça au 33 ! » en écho au dernier vers du chant de tradition du régiment.
Drapeau du régiment
[modifier | modifier le code]il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
- Champagne 1915
- L'Aisne 1917
- Verdun 1917
- Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918. Celle-ci a été remise au régiment le à Épernay
- Croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes (2 citations à l'ordre de l'Armée 1914-1918)
- Croix de guerre 1939-1945 avec 1 palme (1 citation à l'ordre de l'Armée 1939-1945)
Insigne du 33e régiment d'infanterie de marine
[modifier | modifier le code]Signification
[modifier | modifier le code]Missions
[modifier | modifier le code]Les missions du 33e RIMa sont :
- en qualité de force de souveraineté, la défense militaire terrestre et le secours aux populations
- en qualité de force prépositionnée, la protection des intérêts et ressortissants français de la zone Caraïbe
- en qualité de plate-forme outre-mer, le soutien technique des forces terrestres et de la garnison et la formation à l'action en milieu tropical humides des modules tournants
Matériels Majeurs
[modifier | modifier le code]Le 33e RIMA est un régiment d'Infanterie légère motorisé sur camionnettes tactiques de type TRM 2000, GBC 180, VTC Peugeot, et Armement Léger d'Infanterie.
Missions récentes
[modifier | modifier le code]- 1998 : aide à la population à Saint-Martin, Saint-Barthélémy et en République dominicaine, assistance technique au Nicaragua et au Guatemala
- 1999 : assistance Technique au Venezuela.
- 2011 : assistance à la population en Haïti
- 2017 : assistance à la population à Saint-Martin à la suite du passage de l'ouragan Irma
- 2017 : dégagement des routes et sites touristiques à la suite de l'ouragan Maria qui a fortement touché le Sud Basse-Terre en Guadeloupe
Organisation
[modifier | modifier le code]- un état-major
- une compagnie de commandement de logistique (CCL)
- deux compagnies tournante (1re et 2e compagnies)
- deux compagnies de réserve (3e et 4e compagnies)
Traditions
[modifier | modifier le code]- La fête des troupes de marine
- Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
- Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
- Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.
- https://www.emsome.terre.defense.gouv.fr/index.php/fr/33-rima
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007