ARA San Juan (S-42)
ARA San Juan | |||
Le San Juan à la base navale de Mar del Plata, en Argentine en 2007. | |||
Type | Sous-marin d'attaque | ||
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Classe | TR 1700 | ||
Histoire | |||
A servi dans | Marine argentine | ||
Constructeur | Thyssen Nordseewerke | ||
Chantier naval | Emden, Allemagne | ||
Quille posée | |||
Lancement | |||
Commission | |||
Statut | Coulé dans l'océan Atlantique en novembre 2017 | ||
Équipage | |||
Équipage | 29 à 40 hommes | ||
Caractéristiques techniques | |||
Longueur | 65,99 m | ||
Maître-bau | 8,36 m | ||
Tirant d'eau | 7,34 m | ||
Déplacement | 2 116 t (surface) 2 264 t (plongée) |
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Propulsion | 4 × diesels MTU 16V-652-MB81 1 × moteur électrique Siemens 1HR-4525 1 × hélice |
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Vitesse | 15 nœuds (28 km/h)(surface) 25 nœuds (46 km/h) (plongée) |
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Profondeur | 300 m | ||
Caractéristiques militaires | |||
Armement | 6 × tubes lance-torpilles de 533 mm avec 16 × torpilles SST.4 et 6 × US Mk.37 34 × mines à la place |
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Électronique | |||
Rayon d'action | 12 000 milles marins (22 200 km) à 8 nœuds (15 km/h) (Surface) | ||
Carrière | |||
Pavillon | Argentine | ||
Port d'attache | Mar del Plata | ||
Indicatif | S-42 | ||
Localisation | |||
Coordonnées | 45° 56′ 59″ sud, 59° 46′ 22″ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Argentine
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
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Le ARA[1] San Juan (S-42) est un sous-marin diesel-électrique de la classe « Santa Cruz » (type TR-1700) en service dans la Marine argentine de 1985 à 2017, date de son naufrage, et dont l'épave est localisée le .
Historique
[modifier | modifier le code]Construit en Allemagne de l'Ouest par la société Thyssen Nordseewerke, le sous-marin est lancé en 1983 et transféré le à la Marine argentine. Ce sous-marin mesure 66 mètres et sa vitesse maximale est de 25 nœuds.
Entre le et le , par ordre du commandant des opérations navales N ° 01/92 « C », il prend part à des exercices navals avec des navires de la Marine des États-Unis dans les eaux de la mer des Caraïbes. À cette occasion, il utilise la base navale de Roosevelt Roads, à Porto Rico.
Entre le et le , par ordre du commandant des opérations n ° 01/94 « C », il participe à l'opération « George Washington-FLEETEX 92/2 », en compagnie de navires américains dans les eaux de l'Atlantique Nord, au large de la base navale de Norfolk. Entre le 24 et le , il participe à l'opération « PASSEX 24-94 » avec des unités de la Marine vénézuélienne en mer des Caraïbes, près du port de La Guaira.
Il fut totalement rénové dans le chantier naval Tandanor (en) par le Complexe Industriel Naval Argentin (CINAR) entre aout 2007 et pour environ 100 millions de pesos argentins (4,86 millions d'euros au taux de change de ) avec en outre le changement de ses quatre moteurs MTU, ce chantier a duré longtemps par manque de fonds et de main-d'œuvre qualifiée[2].
Tout au long de l'année 2014, il recharge ses batteries, effectue des essais en mer et retourne à Mar del Plata en escortant des unités et une force sous-marine.
Naufrage
[modifier | modifier le code]Le , le commandement de la marine argentine a indiqué qu'il « n'a plus eu de contact » avec le sous-marin ARA San Juan (S-42) depuis que celui-ci a envoyé sa position pour la dernière fois le à 430 km de la côte argentine[3],[4]. Le sous-marin effectuait des exercices de surveillance maritime dans la zone de Puerto Madryn[4].
Selon le dernier message du Commandant Fernandez, il y a eu une avarie avec inondation dans le compartiment des batteries N°3. Après avoir fait surface et réparé, Fernandez n'a pas souhaité envoyer un message d'urgence à ses supérieurs, et aurait repris ses essais en immersion pour tester, vérifier et valider la réparation.
Le San Juan a implosé en 40 millisecondes emportant avec lui les 44 membres d'équipage à bord ce jour-là. Selon un rapport du Bureau américain du renseignement naval, le sous-marin a implosé sous l'effet d'une forte pression et a ensuite sombré à une vitesse d'environ 13 nœuds[réf. nécessaire].
Le , le ministère de la Défense et la Marine argentine informent que l'investigation du point numéro 24 a permis la localisation positive de l'ARA San Juan à 800 mètres de profondeur[5],[6],[7],[8]. L'épave, découverte par Ocean Infinity (en), une société maritime privée embauchée par le gouvernement argentin, gît à la position géographique 45° 56′ 59″ S, 59° 46′ 22″ O[9], à environ 250 milles marins (460 km) au sud-est de Comodoro Rivadavia.
Avant que l'épave ne soit découverte, les familles des victimes ont mené une intense campagne pour connaître le sort du sous-marin. Elles ont assuré avoir fait l'objet de filatures, d'écoutes téléphoniques et d'intimidations. L'ex-président argentin Mauricio Macri, en fonction au moment des faits, et deux anciens chefs du renseignement sont inculpés d'espionnage en décembre 2021[10].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ARA est l’acronyme de Armada de la República Argentina, Marine de la république argentine.
- « Argentine Navy receives refurbished TR1700 class submarine ARA San Juan », sur en.mercopress.com, (consulté le ).
- (es) « La Armada Argentina inició operaciones de búsqueda del submarino ARA “San Juan” »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Marine argentine, (consulté le ).
- « Un sous-marin argentin disparaît avec ses 44 membres d’équipage », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « Un an après, le sous-marin argentin San Juan localisé dans les profondeurs », leparisien.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le sous-marin argentin San Juan localisé dans l'Atlantique un an après sa disparition - France 24 », France 24, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un an après sa disparition, le sous-marin San Juan localisé dans l’Atlantique », sur rtl.fr, (consulté le ).
- « Un an après sa disparition, le sous-marin San Juan localisé dans l’Atlantique », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « ARA San Juan: el clima adverso le dio dramatismo a un hallazgo con el último aliento »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur LA NACION, .
- « Argentine : l'ex-président Macri inculpé d'espionnage dans l'affaire du naufrage d'un sous-marin en 2017 », sur Le Figaro, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des navires de la marine argentine
- Naufrage du K-141 Koursk
- Liste d'accidents impliquant des sous-marins depuis 2000
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ignacio Amendolara Bourdette, Guia de los buques de la Armada Argentina 2005-2006, Buenos Aires, Argentina, (ISBN 987-43-9400-5, lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (es) « Site de la communauté des sous-mariniers latino-américains »
- (es) « Page officielle archivée de la Marine argentine sur le San Juan » (version du sur Internet Archive)
- (es) « Page officielle sur les bateaux des forces sous-marines argentines »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- « Argentine: on a retrouvé l'épave du sous-marin «San Juan» »