Adast
Adast | |||||
Vue du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Argelès-Gazost | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves | ||||
Maire Mandat |
Serge Laguibeau 2020-2026 |
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Code postal | 65260 | ||||
Code commune | 65001 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Adastois | ||||
Population municipale |
300 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 286 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 58′ 29″ nord, 0° 04′ 36″ ouest | ||||
Altitude | Min. 434 m Max. 542 m |
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Superficie | 1,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Argelès-Gazost (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée des Gaves | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Adast est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par divers petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Adast est une commune rurale qui compte 300 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost. Ses habitants sont appelés les Adastois ou Adastoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Réprésentations cartographiques de la commune | |
Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Adast se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 4 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Uz (1,0 km), Saint-Savin (1,2 km), Beaucens (1,4 km), Pierrefitte-Nestalas (1,4 km), Soulom (2,1 km), Préchac (2,1 km), Artalens-Souin (2,5 km), Villelongue (2,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Adast fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays de rivière de Saint-Savin, de part et d’autre du gave de Cauterets[4].
Adast est limitrophe de quatre autres communes dont Lau-Balagnas au nord par un simple quadripoint.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le ruisseau du Gabarret, constituant un réseau hydrographique de 1 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Ossun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,6 | 1,3 | 2,7 | 5,2 | 8,3 | 11,6 | 14,1 | 13,9 | 11,7 | 8 | 3,6 | 1,3 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 7,8 | 10 | 13,3 | 16,7 | 19,3 | 19 | 17,2 | 13,3 | 8,5 | 5,8 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,9 | 11 | 12,9 | 14,8 | 18,3 | 21,7 | 24,5 | 24 | 22,6 | 18,6 | 13,4 | 10,4 | 16,8 |
Ensoleillement (h) | 108,8 | 118,8 | 155,6 | 157,2 | 181,3 | 191,5 | 215,5 | 196,4 | 194,5 | 164,4 | 124,4 | 104,4 | 1 912,8 |
Précipitations (mm) | 112,8 | 97,5 | 100,2 | 105,7 | 113,6 | 80,7 | 57,3 | 70,3 | 71 | 85,2 | 93 | 112,1 | 1 099,4 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 2]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[11],[12],[13].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[14], les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » (7 764 ha), couvrant 11 communes du département[15] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[14], le « val d'Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » (35 378 ha), couvrant 22 communes dont une dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[16].
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Adast est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (31,3 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), zones urbanisées (23,5 %), forêts (19,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Logement
[modifier | modifier le code]L'habitat d'Adast est essentiellement constitué de maisons individuelles qui sont pour la plupart d'anciennes fermes reconverties en habitations ou d'anciennes maisons de maître.
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 137[I 5].
Parmi ces logements, 82,4 % sont des résidences principales, 15,3 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par la route départementale D 921 (ancienne N 21).
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Adast est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009, 2012, 2013, 2015 et 2021 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013[21],[18].
Adast est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 25,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 sont en aléa moyen ou fort, soit 2 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, 2013, 2015 et 2021[18].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Adast est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[28] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- Adast (v. 1035, cartulaire de Saint-Savin ; v. 1050, ibid. ; v. 1060, ibid. ; etc.) ;
- De Adasto, latin (1342, pouillé de Tarbes ; 1379, procuration Tarbes) ;
- de Ast (1429, censier de Bigorre) ;
- de Dast, (Ad)Ast (ibid.) ;
- Adaist (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Nom occitan : Adast.
Histoire
[modifier | modifier le code]Plusieurs récits, principalement mythologiques, existent et tournent autour du village dont principalement celui intitulé La Fée d'Adast. Il raconte l'histoire d'un jeune héritier tombé amoureux d'une fée. À son mariage avec cette dernière, elle lui fait dire un serment : il ne doit jamais prononcer un certain mot. Sinon, la fée sera ensorcelée. Mais quelques années plus tard, malgré de belles années d'amour, le jeune garçon, devenu plus âgé, sous l'effet de l'alcool et de la colère, prononça le mot contre sa femme, sans s'en rendre compte.
Cadastre napoléonien d'Adast
[modifier | modifier le code]Le plan cadastral napoléonien d'Adast est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées[29].
Monographie
[modifier | modifier le code]La commune d'Adast appartient à l'arrondissement et au canton d'Argelès ; elle est située au sud de ce dernier, dans la belle vallée du Lavedan au pied de la colline dominée par le château d'Espourrins, en face du riant coteau de Davantaïgue, à 2° 25' -7" longitude ouest et à 42 ° 59' 2" de latitude nord. Son étendue est de 10.495 ha 11, et elle est limitée au nord par Lau-Balagnas, à l'est par le Gave de Barèges et de Cauterets qui vont se réunir au Gave de Pau au sud par Pierrefitte-Nestalas et à l'ouest par St Savin. Elle est à une distance de quatre kilomètres des chefs-lieux de Canton et d'Arrondissement et à 36 km du département. C'est une localité presque dans la plaine avec les coteaux de Licher, Despourrins et Cassiet qui l'entourent du côté de l'ouest. Le monticule du Cassiet est un point qui domine la commune et a une altitude de 535 mètres.
Le sol est un terrain d'alluvion sablonneux calcaire. La richesse du sol consiste en céréales de toute espèce. Le seul cours d'eau qui s'y trouve est le Gave qui, au printemps par la fonte des neiges subit des crues terribles qui occasionnent de grands dégâts dans les propriétés riveraines.
Une source d'eau potable est canalisée et forme la fontaine publique qu'alimente toute la population.
L'altitude de la commune est de 445 m ; le climat est bon et salubre ; la température en est très douce, car la neige y est rare et y séjourné très peu en plein hiver. Les vents les plus forts sont les vents chauds du midi.
La population communale d'après le dernier recensement est de 148 habitants. Elle est à peu près toujours la même et il en sera toujours ainsi, parce qu'aucun étranger ne vient s'y fixer et que ceux qui y sont nés ne tiennent pas àà émigrer. La commune forme une seule agglomération administrée par un maire, un adjoint et un conseil municipal composé de dix membres.
Le culte est fait par un prêtre catholique. Pour les finances, la commune fait partie de la perception de Nestalas, et pour les postes et télégraphes du bureau de Pierrefitte-Nestalas.
La valeur du centime communal est de 0.0860.72, et les revenus ordinaires s'élèvent à environ 7784 F50 c. Soit 245 francs pour les propriétés non bâties.
Les principales productions du sol sont : le froment et la maïs. Dans une bonne année, on récolte 25hl de froment par hectare et 36 hl de maïs ; l'assolement est biennal. La commune n'a pas de forêts en particulier, celles qu'elle possède appartiennent au syndicat de la vallée de St Savin dont elle fait partie. L'essence de ces bois est en hêtre et sapin. La vigne a complètement disparu depuis l'apparition de l'oïdium. Le revenu le plus important de la localité provient de l'élevage des bestiaux : vaches, moutons, brebis et veaux de boucherie. La commune est traversée par deux voies de communication importantes : la route nationale n°21, et le chemin de fer de Pierrefitte-Nestalas à Lourdes construit en 1870. Ces deux voies relient la commune au canton, à l'arrondissement et au chef-lieu du département où les habitants vont faire leurs ventes et leurs achats et où se tiennent les foires et les marchés pour les échanges. Les mesures anciennes usitées sont : le journal, l'aune, la livre, la mesure et le sac. Le nom de la commune d'Adast, vient de ad, auprès et de stare, être placé, c'est-à-dire qui est situé, comme collé au pied de la montagne, d'un coteau, d'une colline ; en effet, Adast est placé auprès des coteaux du Cassiet, de l'Espourrins et lu Licher qui le contournent en demi-arc.
Adast a compté parmi ses habitants le célèbre chansonnier d'Espourrin. Cyprien d'Espourrin, fils de Pierre d'Espourrin et de Gabrielle de Miramont, naquit à Accons, dans la vallée d'Aspe, Basses-Pyrénées, en 1698. Il fut ? dans la commune d'Accous, d'où il fut porté dans celle d'Adast, où eut lieu, en janvier 1699, la cérémonie du baptême. On ne sait rien de son enfance ; tous les biographes se taisent à cet égard et aucun document n'a pu rien apprendre de cette époque de sa vie. Le 22 août 1731, on le voit pour la première fois présent à une assemblée de la vallée d'Aspe comme premier jurat d'Accous. Il était alors marié, il avait épousé sa cousine Gabrielle de Miramont, ce qui fait supposer que Cyprien passait son temps tantôt à Accous, tantôt à Adast. On croit aussi qu'il vint définitivement s'établir à Adast peu de temps après 1731, car en 1734 il fut nommé syndic par les communautés de la vallée de la rivière de St Savin dans le procès qu'elles eurent à soutenir contre les religieux de ce couvent.
Devenu maître et seigneur de Miramont, il s'y fixa tout à fait dans le château qu'existe encore aujourd'hui, et dont on lui attribua l'achèvement ou la construction en partie. D'Espourrin fut un chansonnier pastoral ; ses compositions n'étaient pas nombreuses. En 1844, on en avait recueilli trente, toutes écrites en patois. Ses poésies célèbres les joies, les amours, les tristesses de nos pasteurs dans les hautes solitudes et jusques au sein de nos verts glaciers.
D'Espourrin n'avait pas seulement une vocation de poète, il possédait des aptitudes plus sérieuses et ne consacrait aux chansons que ses heures de loisirs ; la preuve, c'est qu'il fut chargé de veiller à la perfection des routes de Barèges et de Cauterets et à la construction du Pont-Neuf de Lourdes.
Cyprien d'Espourrin mourut à Adast, dans son château de Miramont d'Espourrin, en 1754. Il laissait trois enfants : Jean d'Espourrin - Marie-Elisabeth d'Espourrin - Marie d'Espourrin. La famille d'Espourrin n'habite plus la vallée d'Argelès.
L'idiome de la localité est le patois avec des chants du jour et des chansons patoises.
Les habitants ont des mœurs douces, laborieuses ; ils sont hospitaliers et serviables, se rendant mutuellement service. Les costumes sont la veste, en drap du pays, le béret, les sabots, les pantalons, etc. L'alimentation consiste en pain, pâte, viande de porc et lait.
Les monuments remarquables sont : le château de Miramont d'Espourrin, formant un vaste rectangle, avec terrasse, à l'est ; il domine la vallée d'Argelès et a un point de vue magnifique ; le monument érigé par la Société académique des Hautes-Pyrénées, à la mémoire du poète d'Espourrin, sur le chemin de St Savin, près du château.
Les archives communales, qui sont insignifiantes ne possèdent aucun document qui puisse établir et faire connaître l'histoire de la commune.
L'enseignement ne date que depuis peu dans la commune. C'est en 1881 que le poste a été créé. L'école est mixte et dirigée par une institutrice. La maison d'école est louée ; mais elle se trouve dans de bonnes conditions hygiéniques : classe et logement au premier, bonne exposition des appartements qui sont bien aérés et bien éclairés. L'école est assez bien fréquentée et aux derniers examens du certificat d'études, elle a commencé à avoir un peu de succès ; l'instruction va donc en progressant.
Il n'existe encore aucune institution scolaire, mais il y a l'espoir que la municipalité voudra contribuer à la fondation d'une bibliothèque scolaire, ce qui serait le plus ardent désir de l'institutrice titulaire.Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[31] :
Candidat | Premier tour | Second tour | |||
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Voix | % | Voix | % | ||
Eva Joly (EÉLV) | 0 | 0,00 | |||
Marine Le Pen (FN) | 20 | 10,87 | |||
Nicolas Sarkozy (UMP) | 47 | 25,54 | 75 | 40,11 | |
Jean-Luc Mélenchon (FG) | 24 | 13,04 | |||
Philippe Poutou (NPA) | 5 | 2,72 | |||
Nathalie Arthaud (LO) | 1 | 0,54 | |||
Jacques Cheminade (SP) | 0 | 0,00 | |||
François Bayrou (MoDem) | 17 | 9,24 | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) | 2 | 1,09 | |||
François Hollande (PS) | 68 | 36,96 | 112 | 59,89 | |
Inscrits | 214 | 100,00 | 214 | 100,00 | |
Abstentions | 24 | 11,21 | 20 | 9,35 | |
Votants | 190 | 88,79 | 194 | 90,65 | |
Blancs et nuls | 6 | 3,16 | 7 | 3,61 | |
Exprimés | 184 | 96,84 | 187 | 96,39 |
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[32] :
Candidat | Premier tour | Deuxième tour | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
% | Voix | % | Voix | |||
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) | 1,50 | 3 | ||||
Marine Le Pen (FN) | 26,50 | 53 | 40,76 | 64 | ||
Emmanuel Macron (EM) | 22,00 | 44 | 59,24 | 93 | ||
Benoît Hamon (PS) | 4,50 | 9 | ||||
Nathalie Arthaud (LO) | 0,00 | 0 | ||||
Philippe Poutou (NPA) | 2,00 | 4 | ||||
Jacques Cheminade (SP) | 0,00 | 0 | ||||
Jean Lassalle (RES) | 6,00 | 12 | ||||
Jean-Luc Mélenchon (LFI) | 19,00 | 38 | ||||
François Asselineau (UPR) | 0,50 | 1 | ||||
François Fillon (LR) | 18,00 | 36 | ||||
Inscrits | 242 | 100,00 | 242 | 100,00 | ||
Abstentions | 34 | 14,05 | 53 | 21,90 | ||
Votants | 208 | 85,95 | 189 | 78,10 | ||
Blancs | 8 | 3,85 | 28 | 14,81 | ||
Nuls | 0 | 0,00 | 4 | 2,12 | ||
Exprimés | 200 | 96,15 | 157 | 83,07 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Historique administratif
[modifier | modifier le code]Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Arribèra de Saint-Savin, canton de Saint-Savin (1790), puis d'Argelès (1801)[33].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Adast appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en et qui réunit 46 communes.
Services publics
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36]. En 2021, la commune comptait 300 habitants[Note 6], en évolution de +4,17 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[39].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 136 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 309 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 240 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
Emploi
[modifier | modifier le code]Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 8,5 % | 6,1 % | 9,9 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 184 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 127, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 12].
Sur ces 127 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 96 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]-
L'église Saint-Barthélémy en 2014. -
La fontaine. -
Le lavoir en 2017.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Barthélemy d'Adast.
- Le château de Miramont, légué en 1270 après le décès de Mathe de Bigorre-Mâtas à l'une de ses filles, Marguerite[40].
Il devient au XVIIe siècle le refuge et la demeure du poète Cyprien Despourrins[41] dont la mère était Gabrielle de Miramont[42]. Le château est ensuite acheté par Bernard Abadie-Gaye habitant de Sazos (près de Luz-Saint-Sauveur). Il sera ensuite revendu par Célestin Carrere, un fils de Louise Abadie-Gaye, en 1906. Le château sera par la suite habité par le docteur François Calot (1861-1944), un chirurgien qui fait progresser la chirurgie orthopédique en préférant des traitements conservateurs aux amputations systématiques. Il fait toute sa carrière à partir de 1890 à Berck et prendra sa retraite au château. À la fin des années 1960, le château de Miramont est vendu par les filles de Calot au journaliste et animateur de radio télévision Jacques Chancel, originaire du village voisin d'Ayzac-Ost[43].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Chancel, journaliste et écrivain français, né à Ayzac-Ost.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à deux massues de sable* passées en sautoir, liées d'argent, accompagnées de trois têtes de maure de sable*, le tout surmontant trois épées de gueules* en pal. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (Ce blason ne comporte pas du tout de métal ! Il est donc invisible à l'oeil nu à longue distance). |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix latine
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Adast sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Adast » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Adast
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Adast » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Adast » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Adast » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Adast et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Adast et Argelès-Gazost », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Adast », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 330-333.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale d'Adast », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- « Climatologie mensuelle à Tarbes », sur le site de l'association InfoClimat (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - la faune », sur pyrenees-parcnational.fr (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - le territoire », sur le site du parc national des Pyrénées (consulté le ).
- « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Adast », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « massifs du Cabaliros et du Moun Né » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « val d´Azun et haute vallée du Gave de Cauterets » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Adast », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
- « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Adast », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d' Adast en 1826
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie d'Adast en 1887
- Ministère de l'Intérieur - Hautes-Pyrénées (Occitanie), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Adast » (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur - Hautes-Pyrénées (Occitanie), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Adast » (consulté le ).
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Adast », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Annuaire : Résultats de recherche »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
- Avezac, Marie-Armand-Pascal d', Essais historiques sur le Bigorre : accompagnés de remarques critiques, de pièces justificatives, de notices chronologiques et généalogiques, Bagnères, J. M. Dossun, , 312 p. (lire en ligne) Lire en ligne
- Girault de Saint-Fargeau -Guide pittoresque du voyageur en France - éditeur: Didot frères, 1838 - Lire en ligne
- Barendeguy-Dupont - une voie des Pyrénées - 1854 - Lire en ligne
- Renée Mourgues, « Adast, le havre pyrénéen de Jacques Chancel », sur La République des Pyrénées, .